mardi 27 septembre 2016

Vendredi 23 septembre 2016.

Vendredi 23 septembre 2016, 

Comme d habitude on se lève vers 7 heures, la nuit fut calme malgré la ville. 
Le ciel est dégagé, pas de vent, bon signe pour la navigation.

Je passe la poterne du mur d,enceinte de la cité pour aller chercher du pain, des centaines de jeunes affluent  vers leur lycée, je marche droit devant dans une petite rue le long d'une muraille, là des pigeons accrochés à deux mètres du sol dans j'espère joints creux des pierres picorent les petits graviers des joints qui s'effritent. 

Cela me ramène 60 ans en arrière, mon père qui m' explique pourquoi il donne des petits graviers à ces pigeons.

À l'autre extrémité de l'enceinte , J arrive sur une petite place, une boulangerie propose du café des petits déjeuners et évidement du pain. 

Je prends un café et deux baguettes, je m'installe à la terrasse pour le boire. 

La boulangère installe sa terrasse sous le gros platane qui orne cette place, elle place les panneaux des menus contre le tronc et dans un gros bac à fleurs. 

Tout en faisant cela, d'une petite elle appelle titi, titi, titi! 
Tout à coup un pigeon descentes de la gouttière de l immeuble pour se poser près d'elle,  elle prend des mies dans la poche de sont tablier et lui lance. 

Ce pigeon n à qu'une patte il sautille très bien sur celle si mais se tient de travers pour garder l équilibre, il semble bien nourri, tu penses, son amie est boulangère !

Je rentre vers la BE , la file de jeunes à diminuer à l entrée de la poterne, l entrée principale étant fermée pour travaux , tous les piétons passent par  ici. 

Ceux qui y passent maintenant courent plutôt que marcher, ils doivent être en retard pour le début des cours. 

En descendant la rampe menant au quai, je croise le responsable de la halte nautique qui commence à 8 h il est 8 h 10, normal ici... 

Apres le petit dej je vais prendre une douche à la capitainerie, elle est  propre et commode mais seule. Une personne est déjà dedans quand je sortirai au bout de 10 minutes trois personnes attendent leur tour, ouf j ai bien fait de ne pas traîner. 

Comme j arrive à la BE Guy sorts avec sa trousse de toilette, je lui dis ..oublie ça Guy on décolle.. Trop de file à la douche, ok me dit il. 

On appareille vers 9 heures, Guy à jeté le vieux pain en petits morceau dans l'eau, des centaines de petits poissons viennent les faire sauter comme un bouchon dans l eau. 

En partant on fait signe à nos voisins dont la vedette est immatriculée en Corse, ça fait trois jours qu'on s'amarre au même quai tous les soirs. 

Hier je leur ai demandé si il avait un guide fluvial plus récent que le mien qui est de 2013. Oui on en a un de cette année, puis je le feuilleter? Oui pas de souci. 

Je constate que la halte fluviale où je pensais m arrêter ce soir est fermée, la halte de l'ardoise où je m'étais arrêté avec France il y a 4 ans est trop près de nous, 20 km, l'autre est trop loin, 100 km. 

Entre,  seule une halte pour deux bateaux sur ponton flottant dans le Rhône est prévue à st Étienne des Sorts, elle est à 36 km 

Je décide d y aller et de voir si bateau il y a, si oui,  on improvisera.

La navigation se passe pour le mieux , ce Rhône est vraiment superbe, on passe l'écluse d'Avignon et puis celle de caderousse  sans soucis, on croise trois grosses péniches et deux pousseurs de conteneurs , on évite les vagues formées en passant loin d'eux, le Rhône fait 500 mètres de large ici. 
Je mange avant l'écluse de Caderousse, les pâtes d'hier sont meilleures encoure réchauffées.  
Pendant ce temps, Guy tient la barre, après l écluse, je lui reprends pour lui permettre de dîner à son tour. 

On arrive à st Étienne des Sorts, aux jumelles je constate qu'un bateau de plaisance est amarré au ponton flottant, il reste une petite place derrière, on la prend. 

À peine amarrer un troisième bateau arrive et se mets à couple avec la BE, on ne peut refuser cela, mais ç est un peu gênant, on a nos fenêtres contre l'unes l autres et en plus pour descendre à terre, l'équipage passe par votre bateau. 

Ç est la règle, il faut l accepter. 

Ce sont des anglais, ils ne parlent pas le french.. Je lui explique que demain je dois partir tôt 7h 30,  car j ai de la route, 65 km, lui aussi me dit il.

Ok dis-je, mais votre bateau va plus vite que le mien, ... J ai un moteur de 37 cv, et vous? 
Ils ont deux moteurs de 200 cv. 
(son bateau , comme celui devant est une grosse vedette de mer). 
(En passant, Je n ai pas encore vu un petit bateau fluvial sur le Rhône depuis notre départ,)

Ok dit il un peu à contre cœur, je serai levé. 

Je rentre me laver à l'intérieur du bateau , cette halte n'a pas de douche, il fait chaud, me rafraîchir me fait du bien.

Avec Guy on fait le tour du village, ç est vite fait il est minuscule, on y trouve un bar restaurant qui ouvre les week-end, vendredi soir y compris, ça tombe bien, on mangera ici, il nous reste une baguette, que nous tenons pour demain, pas de boulanger dans le village. 

De nombreux tracteurs passent les remorques chargées de raisin, on est en côte du Rhône, du coup on va voir la coopérative , il y a une activité débordante, les remorques sont vidées dans les bacs en acier inoxydable, lorsque on ouvre le tape-cul de la remorque,  le jus coule déjà dans les bacs. 

Avec une vis sans fin dans le fond du bac les raisins sont amener vers une machine qui sépare les raisin de leurs queues , ces dernières ressortent immédiatement vers une remorque à l aide d'un tapis roulant le raisin est placé dans les cuves où il fermentera quelques jours avant d'être pressé et séparé de son jus.

Après le soupé nous rentrons à la BE, de grosses péniches passent sur le Rhône, le quai flottant où nous sommes et les bateau y amarrés sont balancés par les vagues à chaque passage, le courant en passant sur la coque vous rappelle que vous êtes sur l'eau, la nuit va être moins calme que dans les ports protégés. 

Les écluses du Rhône ne ferment quelque heures la nuit, commerce oblige.

On se couche tôt, et je me réveil de temps à autres mais la nuit fut moins bruyante que je ne croyais. 

Voilà il est 6 h du matin  ce samedi 24, je me lève, une péniche vient de nous balancer comme je termine cette page. 

Biz.. 


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