Mardi 21 juin.

Mardi 21 juin .

Ç est l été, et ça tombe bien ils annoncent de grosses chaleurs. 

Je me réveille vers 4 h, je veux partir à 5 h pour éviter la canicule. En sortant je vois les cadavres de canettes et bouteilles, les verres les assiettes , les couverts tout est resté sur la table en béton de l aire de repos. 

Daniel le garçon d hier dors dans son sac de couchage sur son matelas, dehors. Il fait frais, gaz ronfle en haut, je me prépare sans bruit et démarre à 5h moins 10. 

Daniel est français, mais a été élevé en Angleterre d'où son accent anglais quant il parle français, il fait le chemin souvent, il a fait celui du nord en venant de Arles ,il est marseillais. 

Il connaît plein de choses sur le chemin, beaucoup de gens, il parle avec tout le monde qu'il rencontre, il est très ouvert. 

Il fait l étape avec gaz, il connaît cette étape il l'a faite déjà, elle est longue, Plate et longe une route provinciale tout le long, c'est vrai je m'en aperçois en la faisant.

Ce que je comprends moins ç est pourquoi il attend son but d'aller avec gaz était de rattraper des amis, mais,si il,reste avec nous, il ne les rattrapera pas, il aurait dû faire l'étape suivante en partant de la ville ou moi j'arriverai le midi. Je commence à comprendre sa motivation, il est désargenté avec nous il peut manger et boire, il le pourrait sans doute avec d'autres aussi mais puisqu'on est sympas, pour en chercher d'autres. 

Le midi il nous prépare une   ......  Avec ce qu'il trouve au frigo, il est cuisinier, et ça se voit et surtout ça se goutte. 

Le soir il nous ramène un des ces potes , un allemand qu'il a connu à saint jean pied de port au départ, pour mémoire il sont partis le même jour que moi. 

On passe la soirée dans le parc à manger et boire demain ç est ma dernière étape. Je n'exagère pas, eux m'ont l'air bien saoul . 

Je me couche vers minuit, eux installent leur sacs de couchage sur une bâche sous un saule pleureur, prennent la lampe de camping gaz, si si, c'est une lampe au gaz qui appartient à gaz, c'est donc la lampe de camping à gaz, il prennent le restant des bières, quelques feuilles et du tabac de la réserve de Patrick. 

Quant à lui, il est stone, il monte au lit. 

Le lendemain matin je parts à 5 h et laisse les trois dormeurs remettre en place le bordel laissé la veille. Et dodo. 

Journée de lundi 20 juin

Journée de lundi 20 juin, vers 6 h, je sors du camping et reprends la route vers Boadilla del Caminos, là Gaz va m'attendre  , il n'y a que 17 km mais hier j'avais très mal au pied  droit et je me demande si ça va aller, quand j arriverai je serai en forme et dirai â Gaz de continuer jusqu'à Fromista, 6 km plus loin, ce qui me diminuera l étape de mardi qui était de 26 km. 

Sitôt sorti du village une cote à 12 % me fait grimper au dessus de la montagne, sitôt franchi le sommet   Une pente à 18 % me ramène en plaine.  

De la haut la vue est superbe je fait une petit vidéo pour vous montrer. 

Un jeune homme s'est  installé , il,vend du café et des boissons rafraîchissantes, des fruits, des biscuits. On donne se que l'on veut. Son café est très bon , je lui achète une banane et je donne deux euros. 

Un couple de jeune coréenne Me dépasse  , puis un anglais , enfin il a le type anglais, visage, peau, cheveux. Plus tard je verrai que j avais raisons. 

Quand il s'est rapproché de moi je pensais qu'il était deux car il parlait, mais en fait il parle seul , tout haut, parfois il doit s'en raconter une bonne car il rit de bon cœur. 

Il boite du pied gauche, ampoules je le vois à l'étape les soigner. 

On dirait qu'il porte le malheur du monde sur les épaules il marche les épaules basses et le pas lourd, ce qui ne l'empêche pas de marcher légèrement plus vite que moi. 

Des cyclistes me dépassent, une polémique existe sur le camino, les cyclistes ne sont pas des vrais pèlerins disent les marcheurs, pourtant cela soit être dur, moi je n'aimerais pas faire le chemin à vélo un Suisse me confirme qu'il a très dur dans certains passages  Il doit descendre et pousser dans les fortes côtes et retenir son vélo dans les fortes pentes. 

Une autre polémique règne encore, entre pèlerins, les vrais de vrais, qui portent tente réchaud et bagages, très peu nombreux, pas encore vu un seul à ce jours, les vrais qui portent leurs effets mais dorment et mangent dans les auberges, c'est les plus nombreux. les moitiés vrais qui font porter leur bagues, d une auberge à l autre, les quart de vrais qui dorment à l hôtel. Les faux vrais qui prennent les bus et se font déposer avant l étape pour finir à pied, et les vrais faux qui font tout en bus mais s arrêtent prendre leur cachet aux étapes.,je doit être considéré dans les moitiés vrais, mais les km je les ai dans les jambes pour de vrai. 

Après avoir suivi le canal de Castille durant 6 km j arrive à Fromista, en passant je remarque qu'à l écluse se trouve un endroit superbe pour mettre le motor home à l ombre et près du canal.

Le canal ne sert plus au transport ni à la navigation, il ne sert plus que de canal d irrigation pour les terres qu'il traverse. 

La porte de l écluse est fermée et un jet d'eau sort par un trou dans celle ci, une vraie douche, je descends par l échelle en acier sur le tablier en béton avec mon savon , il fait chaud, lourd, je prends une douche glacée hmmmm ça réveil son homme. 

Gaz photographie, un douche froide, ne lui dit rien.

J attache une ficelle a un seau et je la fixe à un arbre, je place les canettes de bière dans le seau, el les laisse dans le courant du trop plein. 

Il est 16 h , rares sont encore les marcheurs qui passent, l'un d'eux arrive en nage, ç est notre homme à la musique dont je vous avait parlé déjà à la première étape. 

Il n'a plus de musique, une barbe de trois jours, il est seul ce qui ne lui ressemble pas, au début il était toujours accompagné.

Il me reconnaît et viens sur moi, vous n,auriez pas à bouffer?,

Je n ai rien mangé et je n'ai plus de fric. Si tu peux souper avec nous, il s installe on lui donne à boire, et on mange plus tôt que prévu. 

Il tape des sèches à gaz et on partage la bière et le vin. 

Il rechape son petit haut parleur et nous mets de la musique, de la bonne donc ç est bien. 

Je vais dormir ici dut il je mettrai mon matelas sous l' arbre là, et demain si ça ne vous gêne pas,  j irai avec gaz à la ville suivante pour aller à la banque voir si je peux avoir du fric. 

On passe une soirée sympa et arrosée, et dodo pour moi, eux continuent et ouvrent et  vident la bouteille de JB débutée après le souper. 

Il promet à gaz de trouver de quoi fumer demain à la ville , gaz est tout heureux, il revit. 

Journées de samedi 18 et dimanche 19 juin

. 

Hier cette cuisse d' agneau était délicieuse, avant cela j'étais monté dans le village, qui s'étend tout en longueur le long d'une colline, certaines vieilles maisons sont très belles, en pierres du pays, par les portes ouvertes on peut voir les halls d'entrées aux boiseries superbes, des escaliers ou des planchers luisants, un ameublement de goût , l'épaisseur des murs laisse présager la fraîcheur qui y règne l'été, les doubles fenêtres les rigueurs de l'hiver, ces fenêtres donnent sur la vallée, toutes les maisons ou presque possèdent une terrasse, ce village perché à 800 mètres est beau et calme. 

Avant le souper nous avons débuté une partie de triviale poursuite, vers 20 h nous la mettons en pause pour la reprendre ce dimanche avant midi.

Gaz ç'est directement accumulé cinq fromages, moi deux.

Ce dimanche on reprend la partie où on la laisser la veille, je rattrape mon retard et gagne la partie , Gaz crie au scandale, je jubile, en plus d'être un mauvais perdant, je suis un mauvais gagnant, j'en remets une couche, Gaz boude jusqu'à l'apéro de midi. 

Je fais quelques course au village, ce matin vers 7 heures suis monter au château en ruine au dessus du village, de là haut, la vue est très belle, les photos parlent d'elles même. Le soleil brille le vent est frais l'idéal pour monter. 

Hier j'avais proposé  à Gaz de venir avec, il m'a répondu, su djà in haut.!

Au sujet de notre improbable duo, je suis heureux d'avoir eu l'idée de lui proposer de m'accompagner, si nous n'avons pas les mêmes points de vues sur plusieurs choses, Gaz n est pas chiant, sous ces allures de râleur permanent, il cache un grand cœur et notre association momentanée est une bonne expérience pour moi et je pense pour lui.

Beaucoup d'auberges pour pèlerins, des cafés, des restaurants. Deux églises,  un château en ruine au sommet de la colline. 

Tous les cafés servent à manger , les tapas et les bocadillos font partie des habitudes des espagnols, ce qui est tout à fait de mon goût. 

Ici le tri est d'usage, chaque déchets à son conteneur les villages sont propres,  partout on travaille, les champs sont cultivés les gens semblent occupés, comment l'Espagne a pu se retrouver en difficulté avec autant de richesses? Mais cela m'échappe,  l'économie des pays,,l'argent , les crises, je peux comprendre que si on dépense plus qu'on ne gagne cela va coincer , dans notre système capitaliste, les uns s'enrichissent au dépend des autres, on a vu avec le communisme que partager les richesses est une utopie, mettre des milliards dans des coffres n'est pas non plus une bonne chose pour l'économie mondiale,   bref pour moi tout cela est compliqué, et si j'avais la solution je serais sans doute le premier, comme beaucoup, j'aimerais néanmoins un monde avec plus de partage, voir nos abondances ici et des gens crever de misère là-bas, ce n'est pas normal. 

Ce dimanche de farniente ce termine par une paëlla au bar du camping. 

Apres cela , Gaz veux faire une partie de triviale poursuite, sa victoire de ce matin lui redonne confiance, je lui conseille de rester sur une victoire avant e dormir mais il insiste, je le tue avec d abord cinq fromages à la suite, puis je termine la partie alors qu'il en a un tout petit... Héhé .. Du coup il ne va même pas voir le match France Suisse à la télé, il monte au lit , ferme son rideau et me passe un doigt d' honneur, par la fente. 

Bonne nuit quand même Gaz, dis-je. 

Chemin de saint jacques le samedi 18 juin 2016.

La nuit fut calme de ce petit village et comme d'habitude le ciel dégagé de la nuit se couvre vers 5 h du matin. 

Il fait 10 degrés dans le motor home, je m'habille et me fais un café. 

Dès que j'allume la lampe de la hotte. Gaz ferme rageur le rideau de sa cage la haut, éblouis qu'il est par là la splendeur de mon corps. 

Après avoir rentré la tonnelle qui ne nous a servi à rien, je passe mon sac à dos et bye bye gaz. 

Le jour se lève il est 6 h. L,étape fait 20,5 km elle sur le plan elle n'a pas l'air difficile, mais je me méfie des plans. 

Le chemin monte d'abord doucement puis est plus ou moins plat sur plusieurs kilomètres, la terre détrempée colle aux chaussures, je m'en passerait bien, mais je n'ai pas le choix. 

Ces grandes étendues de champs cultivés commencent à me lasser mais là non plus je n'ai pas le choix. 

Du coup je me branche sur ma petite personne, les bobos des jambes et des pieds, comment faire pour ne pas sentir son corps? 

Penser à l'arrivée? Non , pas une solution, parce qu'elle est loin. 

Le but de ma marche est il l'arrivée? Quel est il en fait, ? 

Ne pas rester â rien faire  à Genappe? Non parce que je peux faire plein de choses à Genappe. 

Voir du pays,?  on le voit pas mal non plus sans marcher. 

Religieux?non,  suis pas croyant. Quoi que qu'en on voit la beauté de ce monde, on pourrait se dire que ce n'est pas par hasard, mais quand on pense à son côté laid, (certains hommes), on pourrait croire en un buck du grand ordinateur. 

Me prouver que je peux encore? Retarder le moment où j'irai du lit au fauteuil? Je ne sais pas,  peut être un mélange  de tout ça. 

Si je devais avoir un vœux, c'est celui de voir tous mes enfants et petits enfants réunis autour d'une table rires et parler ensembles.

Mais le fait de marcher sur des chemins espagnols ou autres n' a pas de pouvoir dans ce domaine, pourquoi en aurait Il? 

Arriver au premier village à 1 km de mon départ, je suis heureux de m'arrêter et prendre un café, un jeune couple est assis à la table à côté de moi, l'homme est pieds nus, sa compagne pose des sparadraps sur ses trop nombreuses ampoules, je leur demande d'où ils viennent,  Ohio, USA.

D'où êtes vous partis, de Burgos, c'est leur première étape, ç est mal barré. 

Qu'elles chaussures ? Merrell, connaissez vous les compeed? Non mais ils vont en acheter. 

Buen camino, me disent ils quand je reparts, you to, dis je sans y croire. 

Ce village change un peu de ceux rencontrés depuis quelques jours, il est dans un creux de montagne, l'environnement est sauvage et beau. 

Le chemin qui le quitte devient étroit, à flanc de montagne, il serpente comme un ruisseau entre deux collines. 

Le soleil est de la partie , ça fait du bien, je marche à 810 mètres d'altitude d'après mon GPS, alors que j attends un montée vers 920 mètres pour arriver au couvent en ruine de san Anton, je vois une pancarte qui l'annonce, et je le vois, on est toujours à 810 mètres, erreur sur mon plan? Quand je vous le disais qu'il faut se méfier des plans. 

Il reste 4 km pour mon étape, aujourd'hui et depuis deux jours, plus personnes ne me dépasse ou presque, est que je marche plus vite, est ce que les autres marchés plus lentement? Ç est vrai que Burgos est une étape de fin et de début, étant donné ses facilités de communications , gare, aéroport, bus,  autoroutes , etc. 

En arrivant au village je vois le camping , j'envoie un message à gaz, rendez vous au camping, il y arrive jus après moi. 

J'installe le motor home pour deux nuit et je fais une sieste, j'ai mal à la hanche gauche, vieux patche je suis.. 

Gaz fait une sieste, je tape ce texte, ce soir BBC au camping agneau. Mhmmmm . 

 plus tard... Biz. 

  

Chemin saint jacques le vendredi 17 juin 2016

. 

Hier après ma sieste une douche chaude , ma barbe, laver mon linge à la main , je n'ai pas grand chose à laver. 

Après  quoi gaz et moi faisons une partie de trivial poursuite mais collégiale, personne ne perd ni ne gagne, gaz se débrouille bien. 

Le soir nous décidons de souper avec des tapas au bar, calamars , œufs, jambon, boudin noir au riz, saucisses chaudes chorizo, pain, très bon. Un petit vin espagnol avec ça et nous rentrons nous coucher. 

Ce matin, me réveille à 4 heures , je traîne un peu au lit, puis vais aux sanitaires, je fais passer du café, gaz se lève prendre une tasse, le motor home ne peut sortir qu' à 7 h du camping, moi je prends le chemin vers 6 h gaz, se recouche. 

Le chemin suit La rivière Rio Arlanzo durant toute la traversée de la ville, je marche dans un parc superbe arboré de centaines d'espèces , beaucoup on leur nom placé sur un petit écriteau planté devant. 

Burgos semble une grande ville, 179.900 habitants,   je marche durant deux heures avant de sortir de la ville.

Je passe devant l'université de Burgos les bâtiments sont magnifiques, je pense, si j'ai bien vu qu'ils dates pour certains du douzième siècle, certains ont servis d'hôpital pour les pèlerins.

D'après internet, l'unif est jeune, 1994,  on y traite le droit je crois. 

Une très longue pente m' attend dans les 10 km à avenir, elle va me faire souffrir malgré qu'elle ne soit pas abrupte.

Depuis quelques jours la marche se fait dans de grandes plaines de sommets, elles sont situées entre 800 et 1000 mètres d altitude. 

La température est basse, la pluie tombe tous les après midi, jamais pendant ma marche, le vent est froid et souffle d' ouest, dans la face quoi. 

Parfois une éclaircie rend ses couleurs au paysage et mes pas semblent plus légers. 

Je n ai plus de gros problèmes de souffle, ce sont mes jambes et surtout les os de mes pieds qui le font le plus mal.

Une pierre ronde ou pointure sous la semelle suffit à me faire grimacer, si mon pied ne se pose pas à plat, ce sont mes chevilles qui me font mal. 

Parfois aussi mon dos à hauteur des omoplates, alors je fais tourner mes bras ou je prends les bretelles de mon sac à dos avec les pouces durant un moment. 

Bref, des bobos de vieux quoi.. 

Ici je rencontre des oiseaux que je n avais ja mais vu auparavant, ils sont de la taille d'une grive, ils ont le ventre et de dessous des ailes blanc, les ailes sont grises-brunâtres, mais le dos et je dessus de la tête sont gris souris.  

Beaucoup de pinsons, d'alouettes, corbeaux, tourterelles, ramiers. Comme chez nous.

Je ne vois pas de gibier, mais il a la place pour se cacher. 

De gros escargots comme il y en avait chez nous quand j étais gamin. Des limaces noires,( jamais de rouge,)des chenilles de toutes sortes, quand elles traversent le chemin, elles sont des proies faciles pour les oiseaux. 

Devant moi un âne tirant une petite charrette arrive avec un couple bien portant, la charrette a été aménagée dans l arrière d'une voiture sans permis qui a été découpée et â laquelle un timon a été amarré, il font saint jacques -saint jean pied de port. 

Peu après la route tombe littéralement vers mon village d'étape, il apparaît là bas en bas, son clocher domine évidemment le lieu. 

Les pierres roulent sous mes pieds, je suis heureux d avoirs mes deux bâtons dans ses cas là, en fortes montées aussi, entre temps je n'utilise que le droit, l'autre je le passe dans ma ceinture. 

J arrive au village qui compte une rue, gaz est là, à la terrasse de la taverne, on va mettre le motor home au dessus du village pour la nuit qui sera calme. 

Il pleut par épisodes mais parfois très fort, on reste à l intérieur, on joue un trivial poursuite mais cette fois l'un contre l autre, j'ai mes 6 fromages quand gaz n en â que deux, il dit que j ai eu de la chance, c'est vrai que je suis souvent tomber sur les bonnes cases. 

On soupe a l espagnol avec ce qu'on a dans le motor home, plein de petites choses , anchois,  Calamars, fromage, jambon,  (prononcez Ramon, )chorizo, pain, vin de 40. 

20 h30 suis au lit, crevé. Biz. 

Chemin de saint jacques le Mardi 14 juin 2016. 

Sais pas si je vous ai dit mais hier soir, on a fait des pâtes , gaz avait proposé de couper les saucissons Chorizo en tranches de le cuire doucement avec des oignons , d y ajouter un bancal de poivrons rouges baignants dans l'huile d'olive, trois gousses d'ail. 

Tous ça comme vous l'imaginez est très vite fait, sans grand effort, c'est cela qui plaît à gaz. 

Faire bouillir l'eau, couper l'oignon, c est moi, éplucher l'ail ouvrir le bocal été faire chauffer le mélange dans un poële, rien de dur, mais déjà largement assez suffisant pour notre cuisinier, qui souffle à chaque effort pour se baiser pour prendre une casserole dans une  assiette ou une dans une autre. 

Mais le résultat est très bon et on mange avec goût, l'avantage ç est qu'il y en a deux fois de trop, donc demain gaz sera épargné de tâches exténuantes. 

Apres cela il me dit en s'asseyant lourdement , la vaisselle ç est pour demain , mert'hein. 

C'est vrai qu'en plus des deux assiettes et la poêle  il y a deux fourchettes et deux couteaux, la casserole reste pour demain et les verre, pour le vin. 

Mais je ne contredit pas notre gaz, qu'il ne faut pas surmener outre mesure. 

La Belgique va jouer contre l'Italie, gaz essaie d'avoir la radio belge, mais oublie ça. 

Moi je vais au lit vers 9 h, certain de gagner mon pari de 10 euros en faveur des italiens. 

Gaz reste dehors à chatter, vers minuit je m'éveille et regarde le résultat sur internet, je me fait un plaisir de réveiller gaz pour lui dire qu'il le doit 10 euros. Ta gueule me dit il, fair play. 

Une chance que je lui ai interdit de lettre son drapeau des diables au motor home hier, je lui ai dit, si ils gagnent tu pourras le mettre demain. 

Ceci dit dans la campagne où on était, à part quelques cigognes dans leurs nids sur les poteaux, personne ne l'aurait vu. 

La nuit se passe bien vers quatre heure je me lève et plie bagage , je sorts le motor home de l'endroit oui l'est avec précaution car on a slalomé entre les arbres pour y arriver gaz vérifie la manœuvre mais éveiller comme il est je redouble de prudence. 

Dès que l'on arrive sur une route asphaltée , je pose le motor home et prends mon chemin, il est  5 h 30, gaz se recouche. 

Cette nuit il est tombé deux ou trois gouttes , les grandes herbes dans lequel était le motor home sont mouillées mais les routes ne le sont même pas tant il fait sec. 

Nous sommes sur le camino, il fait encore noir, je marche durant une heure, sans voir  personne puis j arrive dans le village de granon et je prends un café , leur café  est très bon, je m'assieds 5 minutes et repars. 

Le deuxième village de Rdecilla del Camino est à 4km du premier , là je reprends un cafe mais cette fois avec un sandwichs, fromage, jambon, salade, tranches d'œuf huile d'olive. Mhmmm. 

Je reste 30 minutes , les pèlerins arrivent et s'installent , mangent et boivent leur cafés , jus d'oranges et autres thés. 

Le soleil me réchauffe un peu mais pas assez pour quitter ma veste , je reprends mon sac et continue ma route. 

Une croix marquant le règlement  du conflit de deux villages au surjet d'une terre est plantée sur le bord du chemin, j'envoie le texte qui l'accompagne à Karine Morales pour me traduire le texte, voir FB plus tôt. 

Cette étape est plutôt monotone le camino Frances suit la plupart du temps la Nationale 120, les paysages traversés sont des grandes cultures de céréales vues depuis quelque jours déjà. 

La N 120 est principalement utilisée par les camions un moment donné   Je vois un traceur arborant un drapeau belge, sur une pancarte il es indiqué , Londerzell - Santiago de Compostelle. 

Il tracte un chariot à deux roues dans lequel a été aménagé sa caravane à l aide de bâches blanches et fenêtres en Mika. 

Deux gyrophares oranges tournent à l'arrière , il a intérêt , les camions roulent très vite sur cette nationale. 

Gaz m'attend dans le village de village de VILLAMAYOR DEL RIO. Qui se situe au sommet de l'étape de se jour, 788 mètres. 

Il est bien entendu à la terrasse du seul  bar du village je reprend un café et reprends ma route pour les 5 derniers km de la journée. 

Ç est toujours durant ces 5 derniers km que je suis le plus dépassé, on dirait Une étape du tour de france, pour l'arrivée in sprint. 

Pour ma part mon logement est prêt, peut être les autres doivent trouver encore et ne veulent pas se faire doubler sur la ligne.

Avec mon jour d'arrêt les têtes que je vous sont neuves mais un gars rencontré entre saint jean pied de port et RONCESVALLES , vous savez, celui à la musique, celui là me dépasse toujours en musique , il me reconnaît , me fait un large signe, quand j'arrive à l'étape il a une grande bouteille de bière fraîche en main , il me la tend, j'en  prends une bonne gorgée . Il me demande une cigarette , désolé je ne fume pas. 

Il est anglais , parlent avec tout le monde facilement, il semble être connu de tous, il a une tête de sympa. 

Gaz est là, à une aurore terrasse, j'ai dressé une liste de course ce matin mais gaz m'attends  pour les faire, ce n'est pas une question d'argent, car je lui rembourserait mais il n'aime pas faire ça seul. 

Apres ces courses on doit trouver un endroits pour poser le motor home et passer la nuit, on en repère trois et on choisi bien évidement le meilleurs à notre goût. 

Pour la premier fois depuis 6 ans.  Je sorts mon petit groupe électrogène , on a été chercher de l'essence  que j'ai mélangée à l huile deux temps que j avais dans le motor home, il faut démonter la bougie et verser de l'essence directement dans le cylindre pour qu'il prenne , mais il prend, on a de quoi faire refroidir notre frigo qui ne fonctionne plus au gaz. Tu m'étonnes rien ne fonctionne avec gaz''. Lol. 

Apres mes étirements et notre installation table, chaises, groupe électrogène , je fais une sieste, et gaz chatte. 

Le groupe s'arrête sans essence, je n'avais mis qu'un  litre  pour l'essayer , il est neuf et n'a jamais tourné depuis 6 ans que je l'ai. 

Voilà  notre journée , on va attaquer les pâtes d'hier et puis préparer mon sac pour demain et mon lit pour cette nuit, comme hier,  le ciel se couvre et le vent souffle de plus en plus, je dois mettre une veste pour rester dehors et taper ce texte. 

Une petite rivière coule a côté , j'y ai été mette les pieds, elle est glacée, mais c'est bon  pour les bières comme pour les muscles. 

Gros betches à tous... 

  

Chemin saint jaques le Lundi 13 juin 2016

.

Apres cette journée dominicale de repos au camping de Najera, je vais au lit tôt, trop tôt? Sans doute mais je m'endors vite, il n est pas 21 heures. 

N plus la sieste avait été bonne et tardive, donc à 1 j du matin je m'éveille et ne me rendors qu'à 4 h, pour me réveiller à peine une heure plus tard. 

Gaz ronfle part moments, il tourne dans son lit , se lève pour aller pisser . Normal il a vidé le frigo de ses substances liquides avant d'aller au lit. 

Je vais aux sanitaires, gaz s'est levé pour tousser une sèche sur la chaise dehors. 

Il est 5h30, Mon sac est prêt d'hier, je le prends ainsi que mes bâtons et salut gaz à tantôt, replier bien tout, ne partez pas avec la rallonge électrique attachée au motor home, elle n est pas assez longue jusqu'à la prochaine étape, il me fait un doigt d'honneur et retire une bonne bouffée. 

Je traverse la ville en longeant la rivière najerrella, puis traverses le pont  qui l'enjambe pour quitter la ville vers l'ouest. 

Il fait encore noir, les lumières publiques éclairent la route qui monte d'abord légèrement puis plus nettement vers Najera Alto. 

Arrivé à une fourche, une dame de type oriental attend sac au dos, elle ne trouve pas les flèches ou les marques du chemin et pour cause, il n y en a pas. Je regarde mon GPS, c'est par là dis je en anglais d'une voix ferme et masculine, d'un Autre côté , je ne me vois pas dire cela en hésitant d'une voix fluette. 

I follow you me dit elle d'une voix moins virile, ça monte,  je suis reposé, je la lâche vite, à l'aide de mon bâton je lui désigne le poteau à la coquille qui borde la route, Hooww ,,, tank you me dit elle avec un signe de la main. 

Arrive au dessus je suis en nage, le jour se lève, la terre est d'un rouge qui me rappelle la pâte à mastiquer que l'on avait petit pour jouer, la plasticine.

Certains monts ressemblent à ceux des film com boy de mon enfance. 

Très vite le décor change, je traverse des immenses plaines de céréales et de vignes qui se situent entre 400 et 700 mètres d'altitude , nous sommes dans la rioja,{*}  au loin les montagnes bordent cette plaine de toutes parts. 

Le soleil commence à illuminer leurs cimes pour descendre le long de leurs pentes doucement, du coup de noires qu'elles étaient elles deviennent brunes, puis vertes à leurs bases. 

Je marche plus facilement , j'ai toujours mal  à l'intérieur du pied gauche, si je pose un certain point de la plante sur une pierre, ç est horrible, les femmes se plaignent des douleurs de l'accouchement mais elle ne savent pas ce qu'un homme peut souffrir sur un chemin comme celui-ci. 😎😎😎😎

Bizarrement personne sur le chemin, à part cette dame asiatique que que je ne vois plus depuis un moment derrière moi. 

Je regarde mon cellulaire sur lequel j ai téléchargé l'application GaÏa que vous avez certainement été invité à télécharger sur le net, il s'agit d'un GPS très précis  pour mobiles, en plus le Camino Frances y figure dans sa totalité sans devoir chercher. ( je l'ai payé9,99euros alors qu'il le propose souvent à 19,99, donc peut être attendre le bon moment. 

Super plus besoin de tracer la route avec difficultés sur PC et base camp et puis le transféré vers le GPS Garmin. 

Qu'en je pense que j'ai payé plus de trois cent euros en 2010 pour ce matériel, que chaque topo-carte Garmin d'un pays coûte plus de  euros  ça me rend malade, même si il m'a bien rendu service sur les 1208 km de ma première marche en 2011. 

Aussi , depuis mon départ je me dit qu'il est facile ici de faire ce chemin sans réserver d'auberges et où chambres d'hôtel tant il y en a Proposées tout au long du chemin. 

Ceci n'était nullement le cas pour la traversée nord sud de la france, là je pense qu'il vaut mieux organiser ses étapes avec soins si on ne veut pas dormir à la belle étoile où se charger d'une tente et de tout le matériel du campeur. 

Si de saint jean pied de port à RONCESVALLES l'étape est dure, elles le deviennent nettement moins en avançant, les 400 km du chemin du Piémont que j'ai fait en 2014 était bien plus tuant. 

Bon je ne suis encore qu'au quart on verra la suite, mais à ce propos je souhaite arrêter mon parcours de cette fois deux ou trois étapes plus loin que Bourgos, alors  je serai à la moitié du camino Frances. Qui en fait 800, le reste je le ferai l'année prochaine, inch Allah , comme disent nos amis arabes et Adamo dans sa belle chanson. 

Je garde ma veste durant toute la marche, le chemin monte vers le 730 mètres et en arrivant au sommet, le vent souffle de face. 

Des nuages de plus en plus nombreux envahissent le ciel la température descend, demain, la,météo annonce des averses.

Jusqu'ici j'ai eu de la chançe, pas une goutte, enfin si, deux ou trois mais pas de quoi être mouillé. 

Au sommet de l'étape il y a aussi deux jeunes hommes qui proposent des boissons et autres fruits, souvenirs,  victuailles aux pèlerins, ils annoncent sur un carton, en anglais et en espagnol, être chômeurs et proposer leurs produits pour la,sole que l'on veut donner, ç est pas bête car personne , du mois je pense, n'oserait donner moins que ce que cela ne vaut, moi je prends une banane et un soft et je dépose 2,5 euros , ce que je paies dans les commerces. Vous les verrez sur la vidéo. 

Le chemin bascule maintenant vers Santo Domingo de Calzada,   une belle descente vers la ville, et j'y suis. 

Mais je viens de traverser CIrunea et son golf de Rioja Alta, des constrictions énormes , sont à vendre, tout est vide, des affiches SE Vendes  partout , pas âme qui vive, les pelouses sont tondues, entretenues, les piscines en ordres de marche,  propres, une ville fantôme , prête à accueillir des habitants mais tout est vides volets fermés, des constructions arrêtées en plein travaux, les trottoirs et les plaines de jeux prêtes à recevoir des enfants, des passants et rien, personne , c'est vraiment impressionnant , quel gâchis.  Tout est à vendre. Qui va acheter ici??? 

Quand j ai franchis la dernière côte j aperçois au fond dans là vallée San Domingo de la  Calzada et sa cathédrale monumentale. 

Pas encore recu de message de gaz, il est 10 h 30, je suis partis à cinq heures 30, j'estime  a tort qu'il me reste  1500 mètres,  mais dans ses immenses vallées je suis trompé pas les perspectives comme en mer. 

Je ferai encore trois km avant d'arriver au pied de cette belle cathédrale. 

J'y retrouve gaz après mes étirements,  il est garé non loin de là, en arrivant au motor home une voiture de police nous demande si on compte rester là? Je demande si ç est permis, non me répond t'il , ok on s'en va. 

On trouve à la sortie de la ville un endroit superbe de verdure et de calme, on s'y installe , mange un bout et sieste une heure. 

Je tape ce massage, et gaz est sur FB, les espagnols ont gagnés je crois car ses drapeaux passent au loin, sur des poteaux des couples de cigognes les regardent sans s émouvoir, gaz est tout fou pour ce soir, parait que l'Italie va démantelé le belgique au foot.. Ou serait ce le contraire""" ? Je ne sais plus. 

En tout cas gaz à réussi à me faire parier que les italiens allaient gagner, dans ce cas je rajoute  10 euros aux 38 qu'il me doit, dans l'autre je les décompte, j'avoue que j'aimerais autant les décompter. 

Biz a tous et bon foot..

{*}Source Wikipedia. 

La Rioja est une communauté autonome du Nord de l'Espagne, provinciale, sans littoral, traversée par l'Èbre et la Oja, limitée par le Pays basque au nord, par la Navarre au nord et à l'est, par l'Aragon à l'est et par la Castille-et-León au sud et à l'ouest.

Le point culminant de la province est le San Lorenzo à 2 271 mètres (Sierra de la Demanda).

La région est réputée pour ses vins 

  

 

Chemin de saint jacques Dimanche 12 juin 2016, repos..

Lors de mes précédentes marches en 2011 et 2014, j'avais fait respectivement 1208 km de Doishe en Belgique à Quarante en France et 400 km de Quarante à Saint Jean Pied De Port, dernière étape française avant RONCESVALLES Espagne. 

En 2011 mon chemin suivait des morceaux de st jacques, Namur, Reims, Vezelay, Le Puy en Velay , puis déviait par  le chemin de Stevenson dans les Cévennes pour reprendre le chemin de saint jacques venant de Arles pour arriver à Saint Guilhem le Désert, quittait à nouveau le saint jacques pour arriver à Quarante, pour reprendre le chemin du Piémont en 2014 vers Saint Jean Pied De Port. 

Deux paires de  chaussures Merrell avaient fait  ces chemins avec moi pour mon plus grand plaisir, aucunes cloches( ampoule) n étaient venues handicaper ma marche, si ce n est qu'un fois où j'avais dû changer de chaussures pour une étape, j'avais oublié de rentrer mes Merrell et la nuit il a plut. 

Pour cette année donc je commande des Merrell de même type, mais ce modele n' existe plus, pour le remplacer un autre été mis au point, ok j achète et les essaye sur 6 km. (169 euros quand même ) 

Immédiatement une ampoules se forme au talon gauche et une moins grande au talon droit. 

Je place des compeeds sur mes ampoules et  réessaye les chaussures, même les compeed étaient abîmées par ma marche, à 2 semaines du départ c'est la catha. 

J écris à asdventure ou j avais acheté ces chaussures, j explique le problème. 

Une certaine Michele me répond le jour même, quelles chaussettes portez vous? Je réponds, les mêmes qui m'ont accompagnées lors des marches précédentes. 

Réponse immédiate, alors prenez contact avec notre magasin de Waterloo où le personnel vous aidera à trouver une solution.

Je rapporte les chaussures à Waterloo, un vendeur me dit placez cette semelle a l'intérieur et ça devrait aller, bien que j'en doute,  je paie ces semelles, 39 euros, je lui dit, je les essaye et ramène le tout si ça ne va pas.  Ok me dit il. 

Le lendemain à 6 h du matin je parts pour  mes 6 km, au bout de 500 mètres je reviens, des échauffement vont m'abîmer les doigts de pieds, il est temps que j arrête ça avant. 

A l'ouverture je suis au magasin avec chaussures et semelles, 

On va essayer un autre modele me dit le vendeur, ok l'un d'eux semble convenir, super, le vendeur me dit ç est 219 euros, pardon? Ç est ça la solution que vous me proposez? Ah oui on ne reprend pas les chaussures utilisées , je comprends mais ce n'est pas une solution qui me convienne, sonnez  à la dame qui m à envoyé cet e-mail.

Il s' exécute et la dame lui propose de reprendre mes chaussures et les renvoyer au service après vente, cela prendra 5 à 6 semaines pour être traité. 

Prenez vous celle-ci me dit il, ben non dis-je si elle ne vont pas je vous les ramènes et on recommence? Ce n est pas que j attendais d un magasin comme asadventure, aux usa et au Canada, les chaussures de marche de qualités sont garanties et échangées en cas de soucis, même envoyées gratuitement  par colis sur le trajet du marcheur.(*) Le vendeur est impressionné par cet argument, va voir le gérant, qui ne peut rien faire contre la politique de la maison. 

(*)J ai lu ça dans un livre que je vous recommande.

 (  Wild  de Cheryl Strayed a été publié aux États-Unis par Alfred A. Knopf le 20 mars 2012 et a été traduit dans plus de trente langues. Il relate la longue randonnée de l'écrivaine sur le Pacific Crest Trail, et ses réflexions le long du trajet. À partir du 15 juillet 2012 et pendant 10 semaines consécutives, le livre est numéro 1 de la New York Times Best Seller list dans la catégorie "hardcover non-fiction"^[6]. En juin 2012, la présentatrice Oprah Winfrey annonce que "Wild" est sa sélection numéro 1 dans son Oprah's Book Club 2.0.) 

Je rentre chez moi avec des semelles qui n'ont évidement pas repris non plus et qui ne me serviront sans doute jamais. 

J'envoi un e-mail de mon dépit à notre Michele citée plus haut, elle me répond le jour même. Asadventure peut vous prêter des chaussures et puisque c'est urgent je les envois immédiatement à Waterloo. 

J'avoue que je suis incrédule , prêter des chaussures?? 

Le lendemain le vendeur de asadventure de Waterloo me sonne, monsieur VANDERLINCK? Oui c'est moi! Nous avons un colis qui est arrivé pour vous. Ok je passe le prendre, entre temps je reçois un mail de Michele qui me dit avoir envoyer une paire à Waterloo. 

Je vais chercher la boite rentre avec et le lendemain matin j essaye ces chaussures ce Sont des Mendl, pas des Merrell , une vraie pantoufle, je marche avec 6 km,  un rêve... En rentrant j'envoie un mail à Michèle, exprimant ma gratitude, elle me répond .... heureuse d avoir pu vous aider et bonne marche vers saint jacques. 

Bravo à asadventure, mais surtout à son service en ligne, pas au magasins. 

Retenez que si une chaussure de marche vous blesse, elle vous blessera toujours, non, ce n est pas vrai qu'une chaussure neuve doit se faire à votre pied, une bonne chaussure bien choisie et payée chère ne doit pas vous blesser, ç est elle qui ce fait à vos pieds. 

Voilà, voilou, pour ce dimanche matin. Biz. 

Chemin st jacques le samedi 11 juin 2016.

Contrairement à ce que je craignais, la nuit fut calme, malgré la fête qui en ville bat son plein, on entend rien ici au camping, des gardiens de nuits règlent malgré tout les allées et venues des jeunes qui rentrent et sortent avec des consommations plus ou moins tolérées dans nos régions. 

Vers 5 h30 je sors du camping, traverse la ville pour rejoindre le camino, la fête à eut lieu, les cadavres de bouteilles et canettes sont répandues partout, des jeunes rentrent se coucher, d'autres sur les bancs ou dans les parcs flirts ou même plus si affinités. 

Qui pourrait leur reprocher ?? Pas moi en tous cas , ç est si bon c'est moments de la vie. 

Je traverse cette ville qui se réveil pour une part et l'autre qui rentre dormir, je me rappelle les nuits terminées à toutes les heures de ma jeunesse. 

A un carrefour un jeune, en courant, rentre en collision avec  trois marcheurs , il ne s'arrête pas et perd son paquet de cigarettes, une des marcheuses le ramasse et regarde à l intérieur , il contient un petit paquet de plastique avec du cannabis , trop heureuse, elle jette la boite de cigarettes et met le paquet de cannabis dans sa poche, Comme Quoi on peut être sportive et aimer l'herbe autrement qu'en pelouse. 

La ville de LOGRONO est laide de l'extérieur mais vaut la peine de l'intérieur , elle regorge de  sympas et beaux endroits, ses parcs sont superbes et bien entretenus, je marche 5 km avant de les quitter, rien à dire tout est prévu , des espaces de jeux enfants, des espaces de bbq énormes et ombragés, des lieux de rencontres au bord de l'eau et sous le bocage, vraiment bien placés.

Un écureuil curieux vient me voir , la tête en bas sur le tronc il me regarde. J'approche il reste en place, me fait de petits cris, je tends la main,  il bouge à peine pour venir me voir de l'autre côté du tronc, trop marrant.  

Je rencontre un asiatique que je croise depuis quelques jours, je me décide à lui parler, il est coréen, parle à peine l'anglais, comme moi le Coréen. 

Mais on peut communiquer pour le principal et durant cette étape in se reverra souvent. 

Mon marcheur aux yeux de chien battu est sur le chemin, je le re connais de loin, son pas lourd, ses bras ballants, on ne peut le manquer. Hello dis je en le passant , hello me répond t'il avec lassitude. 

Je ne vois plus mes petites japonaises, je revois les italiens chanteurs , plus d'espagnols bavards, ni les français moi sais tout. 

J'ai dit à Gaz de m'attendre à Ventosa, 20 km d'ici, quand j'y arrive,  il est là, près du chemin,  dans le seul café du village, bizarre le sens d'orientation qu'il a pour les bistrots,  sans GPS.

Hier les 22 km m'avaient cassés et ç est pourquoi j'avais donné rendez vous à gaz ici, parce que mon carnet de Compostelle prévoit une étape de 31 km et ça pour moi c'est trop.

Mis étrangement quand j' arrive je suis en forme, je dis à gaz je continue l'étape jusqu'à Najera, 11 km plus loin, ok me dit il ç est toi qui marche, mais rentre la ville dans le GPS du motor home, ok je fais cela et reparts vers Najera. 

La température est idéale ,   Soleil et vent frais, l'étape compte 20 km de montée douces entre 395 et 705 mètres et 11 km de descentes douces entre 705 et 490m. 

Je me sens étrangement en forme alors que hier je me demandais si ce serait tous les jours comme ça, souffrir de partout et manquer de souffle, est que gaz m'a mi quelques choses dans les pâtes qu'il nous a préparé hier",?

Durant ces 11 km,je le demande quand ma forme va tomber , je vois souvent de l'eau, je grignote mes raisins secs et la banlieue de Najera arrive sans que ma forme tombe. 

Ç est la première fois de ma vie que je fais 31 km sur un jour, j'en suis tout ému de joie. 

Je n'ai pas de News de gaz, a r'il trouvé  le pont qui traverse la rivière dans la ville , ce n'est pas trop difficile il n y en a qu'un. 

Je lui envoie un message, t'es où ? A la gare autoroutière me dit il , OK me demande t'il... 

Je lui dit non pas ok, près du pont qui traverse la rivière dis-je, 

Il me répond, ben oui la gare est près du pont, je lui dis, ok mais t'aurais pu le dire avant. 

Comme je reçois le message je constate qu'il est en effet là car je suis sur le pont. 

On se dirige vers le camping du coin car demain je suis en congé. 

 Alors voilà , je vous parlerai entre autres, de mes chaussures demain, ok?? 

Biz. À demain .,