samedi 1 octobre 2016

Vendredi 30 septembre 2016.

Vendredi 30 septembre 2016 .

Ce matin on reste au lit jusqu'à 8 heures, la journée s' annonce belle, la darce est encore calme mais le vent se lèvera dans la journée, alors les vaguelettes feront résonner la coque de leur tapage. 

Les voisins allemands et norvégiens, ainsi que tous les bateaux de passage quittent le port aujourd'hui, en effet, le dernier jour du mois de septembre la capitainerie ferme et seuls les bateaux qui vont hiverner ici prennent leur emplacement. 

Nous déplaçons la BE dès que le voisin allemand est parti et occupons la place numéro deux qui nous est octroyée. 

On vide l'eau douce des cuves et purgeront les tuyaux, en ayant soin de garder deux casseroles et une bouilloire d'eau pour la vaisselle et la cuisine, Guy nettoie le pont pendant que je passe l aspirateur à l'intérieur. 
Hier on a mis de l antigel dans le système de refroidissement du moteur, le tenancier du magasin-péniche qui se trouve un peu plus loin sur la Saône m'a dit avoir connu celle-ci gelée d'une rive à l'autre. 

La journée passe vite, le soir on mange du cassoulet en boite dans lequel Guy a ajouté le trop de saucisses d' hier. 

On fait la dernière vaisselle, Fermons les bouteilles de gaz, faisons nos petites valises 
Rangeons les derniers bibelots. Demain matin à 9 h 30 on prend le TGV pour Beziers ou l'épouse de Guy, Patricia, viendra nous prendre. 

Mc mon épouse arrivera à 40 ce même jour avec moka notre chienne. 

Un beau voyage qui se termine avec une belle équipe et un bon équipage.

J'ai un Pied à terre à Lyon , il n a pas le confort de l hôtel , mais j'en profiterai cet arrière saison  pour visiter cette ville que je ne connaît pas. 

A plus donc..   Biz 
Christian, 

vendredi 30 septembre 2016

Mardi 27 septembre.

Mardi 27 septembre 2016. 

Les nuits sont fraîches, l' autonome est présent, les rosées sur le pont ne sèchent que vers midi. Je ne pousse plus la couette au bout du lit. 

Une belle journée s'annonce néanmoins, nous devons faire quelques courses car nous manquons d'un peu de tout. 

Après une bonne douche à la capitainerie, nous tentons une lessive, il n y a plus de jetons à vendre, la dame le dit je vais relever le monnayeur.
Sur les deux monnayeurs un seul contient un jeton, j ai besoin de deux jetons , l un pour la lessiveuse , l autre pour le séchoir.

Je lui propose de lancer la lessiveuse de reprendre le jetons dans le monnayeur et de me le vendre pour là séchoir, ok on fait comme ca. 

Je place le linge dans le tambour et tente de lancer la lessive, le monnayeur est bloqué, le jeton ne passe pas, je sorts le linge et le remets dans mon sac, le ramène à la BE et nous partons faire des courses. mais aussi déjeuner car nous n avons plus de pain depuis hier et matin. 

Un petit marcher à lieu sur la place mais nous n'y trouvons pas ce dont nous avons besoin , on trouve le boulanger qui fait également du café, deux tables et quatre   chaises sont placées sur le trottoir, on s'y installe pour déjeuner. 

Guy demande à la boulangère si il y une grande surface dans le coin , oui ici à trois cent mètres dit elle en désignant la direction, il y a un Leclercq.

Je regarde le find de la rue et malgré que ne vois rien de tel, on se dirige dans cette direction, on arrivera au Leclercq après 2500 mètres à mon bracelet Garmin. Comme nous avions déjà fais un km pour nous rendre ici, nous aurons 3500 mètres pour rentrer à la BE. 

Pas grave ça fait une petite marche mais nous devons rentrer avec les courses ce sera moins sympa. 

Les courses faites nous prenons le chemin du retour, à une aubette de bus je regarde le plan de la ligne, un bus est prévu dans deux minutes, je n ai pas le temps de finir ma phrase qu'il arrive, on lui fait signe et on s'installe. 

Il est 11h30. nous passons devant un bar, on prend l apero. Nos norvégiens voisins des haltes depuis notre départ passent sur le trottoir, on les invite à prendre un verre. 

On se parle de de nos voyages, eux sont partis depuis six ans pour un tour d Europe par canaux, rivières fleuves et mers. 

Aude a 72 ans et son mari 75, on leur en donnerait 60 . 
Elle a fait les jeux olympiques de d hiver à Grenoble en 1968. 

On rentre ranger les courses et dîner à la BE. C'est décidé on teste une nuit de plus ici. 

À part resserrer quelques vis des garnitures de plafond qui se détachent, je ne fais rien que la sieste, Guy lit sont bouquin. 

Une douche le soir , et souper sur la BE,  puis dodo.. 
Demain 8 heures on change de ponton pour faire le plein de diesel. 

Voilà, voilou. Biz 


mardi 27 septembre 2016

Lundi 26 septembre 2016.

Lundi 26 septembre 2016.

Nous sommes levés à 6 h00 , il nous reste 15 cm de baguette que nous dévorons avec de la confiture du beurre et du café, une douche et à 7h30 on sort du port de l épervière à Valence. 

Le vent est du nord, de face donc mais il n'est pas fort, 13 km/h avec des rafales à 19 annoncent ils, le ciel est couvert, il ne fait pas très chaud, le pare brise et les portes de la cabine restent fermées.

Guy mon coéquipier est très pro actif, il organise le bateau, remets les bouts en ordre, fait chauffer l'eau, fait la vaisselle, puis, quand tout cela est fait il vient à côté de moi, ouvre le guide du Rhône et commente à haute voix toutes les données qui y sont rapportées , exemple...  au km 135 vous pouvez voir le Château de..... Guy va alors sur son cellulaire et avec internet recherche les renseignements sur ce château , me les communique à haute voix.

Pareil pour un usine, une centrale nucléaire , une société dont le nom est situé sur ses immeubles , un mont, une chapelle , une construction ou un ouvrage dont l utilité nous échappe. 

Le nom d'un oiseau que l' on ne connaît pas, l'historique d'un village , etc etc , ç est très enrichissant et très agréable, il n oublie pas pour autant de préparer l'arrivée aux écluses, il mets la vhf sur le bon canal qui change à chaque écluse,  me rappelle de les appeler quand nous sommes à 2 km. Etc etc. 

Son cellulaire est réglé  sur 11 h et quart, ç est l heure du Ricard, un petit pas trop fort qu'il nous prépare, puis il passe au dîner, quand il est prêt il me crie à table , prend la barre pour me laisser manger à l'aise .... Un rêve de coéquipier non?? 
Parfois je culpabilise un peu , mais ç est si bon de se laisser gâter. 
Ha si seulement il était une femme!! Ou si seulement nous étions homosexuels !!!! Lol... 😉😉😇

On arrive à l'écluse de Valence à 8h25, on en sort à 8h45, on en passera trois ce jours celle de Gervans à 11h54, et celle de Sablons a 16 h, pour cette dernière on doit attende me la sortie du Provence, un beau bateau hôtel et l'entrée d'une grosse péniche qui nous suit et dont le chargement sent les céréales. 
On sort donc de cette écluse à 16h45 , la péniche nous lâche rapidement  nous naviguons à du 7 km à 1800 tours sur un canal je serais à du 9 pour le même régime,moteur, mais le vent et le courant nous freinent légèrement. 

Je pourrais aller un peu plus vite mais le moteur ronronne bien à ce régime et la BE laisse un beau sillage sans vague ou presque. 

Il nous reste plus ou moins 18 km avant le port de Les Roches Condrieu, on sonne à la capitainerie. On demande une place, ok... quand on arrive on lui sonne , il prend son bateau et vient nous guider jusqu'à celle-ci, sympa ça hein... 

On amarre la BE à 19h 15, il nous a désigné l'endroit, saute de sa barque et il prend le bout pour l'amarrer au ponton. Efficace le mec... !

Nous sommes au km 41' ç est à dire que nous serons à Lyon dans 41 km, là je prendrai la Saône sur un petit bout et je mettrai la BE pour l'hiver à son port. 

Guy nous fait des pâtes et un morceau de viande on les avales, on a faim.. 

A 20 h il fait noir, il était temps qu'on arrive, on a plus le courage d'aller aux douches, on est cassés. On va faire dodo. 

Biz. 















Samedi 24 septembre 2016.

Samedi 24 septembre 2016, 

On appareille à 7h30 pile, et on se dirige vers Cruas qui est à 65 km, deux écluses à passer dont la plus haute de france celle de Bolène avec ses 24 mètres . 

Les anglais voisins qui sont à couple avec la BE et donc nous empêche d appareiller,  sont à l'heure pour partir aussi , il fait beau, frais et pas de vent , juste une brise légère comme souvent sur l'eau. 

Nous arrivons à l'écluse de Bolène à 9h45, nous en sortons à 10h15. L'architecture de cette écluse est très belle,,(à mon goût bien sûr. )

La navigation se passe le mieux du monde, on passe près de la centrale nucléaire du Tricasin, puis le centre de nucléaire de l'armée et du civil, j'ose pas imaginer.. 

Plus loin on arrive à un bel et ingénieux ouvrage hydroélectrique l'ouvrage de La Garde. 

On arrive à l'écluse de Château neuf du Rhône a 13 h15, il y a foule, deux plaisanciers et un gros bateau à passagers le Viking delling de Bâle, on se place en couple,,que dis je , en triple, au ponton d'attente un voilier et nos voisins anglais de cette nuit. 

L'éclusière nous avait dit 1 heure d'attente, on en attendra 2h30, ce sont les impondérables , de la navigation, les bateaux professionnels passent avent les plaisanciers, c est logique. 

Avec cet immense hôtel flottant qu'est le viking delling, elle fait entrer deux plaisanciers mais comme je suis correct, je laisse passer les deux bateaux qui étaient avant moi au ponton, pour cela, je dois faire une marche arrière et me ré -amarrer au ponton d'attente. 

J entends à la vhf qu'Un autre bateau professionnel arrive d'en l'autre sens , l'éclusière le descend et c'est enfin à notre tour . 

A 15h45 on sort de l écluse , devant la sortie, un professionnel attend pour y pénétrer.

Notre halte du est à 21 km , trois heures de navigation , le vent a tourné il vient du sud-est, maintenant , il a forci légèrement, ce qui porte la BE vers l'avant. 

Le Rhône est large à cet endroit, une petite Houle nous berce gentillement, il fait chaud, par le pare brise le vent ne rentre plus puisqu'il est arrière, je prends ma telecommande et m'assieds sur le pont , Guy vient à mes côtés, on papote, on se tait, on regarde, on profite ..... De rares cyclistes longent les berges sur les voies vertes aménagées , très peu de gens se baignent dans des endroits sans courant, un petit dériveur profite du vent pour naviguer, des cygnes , (il y en a beaucoup, ) plongent la tête dans l'eau,  des cormorans guettent le poison , des goélands , des hérons, des mouettes profitent de cette nature qui semble intacte. 

Des papillons blancs traversent le fleuve, cela semble difficile pour eux j en suis un des yeux, mais le perd vite de vue, je prends les jumelle et j'en observe un autre, parfois il semble tomber dans les flots puis il remonte et continue péniblement vers l autre berge, je me prends à l'encourager, aller vas y, encore un effort... Malheureusement des balises nous font slalomer dans un chenal , je dois abandonner le papillon, je ne saurai jamais si il a réussi. 

Nous arrivons au port de plaisance de Cruas, deux personnes nous attendent sur le quai pour prendre les bouts, quel accueil.

Le responsable nous désigne la place au ponton , Nos voisins anglais de ce matin nous font signe de la main ils sont amarrer devant nous, voisin un jour , voisin toujours? 

Le monsieur nous dit , avec un accent comme dans les films, je suis twres heuweux de vous rwevoirw. Tour le plaisir est pour nous dis-je. Et je vais m'inscriwe à la capitainerwie.

Après une superbe douche bien chaude et la barbe, je rentre à la BE et fais mon journal de bord. 
Guy va aux douches, une guinguette se trouve juste à côté du port, on y va, deux bières svp. Mhmmm. 

Une friture de joels pour souper et une dernière bière sur le pont, dans le frais du soir, puis dodo. 


Vendredi 23 septembre 2016.

Vendredi 23 septembre 2016, 

Comme d habitude on se lève vers 7 heures, la nuit fut calme malgré la ville. 
Le ciel est dégagé, pas de vent, bon signe pour la navigation.

Je passe la poterne du mur d,enceinte de la cité pour aller chercher du pain, des centaines de jeunes affluent  vers leur lycée, je marche droit devant dans une petite rue le long d'une muraille, là des pigeons accrochés à deux mètres du sol dans j'espère joints creux des pierres picorent les petits graviers des joints qui s'effritent. 

Cela me ramène 60 ans en arrière, mon père qui m' explique pourquoi il donne des petits graviers à ces pigeons.

À l'autre extrémité de l'enceinte , J arrive sur une petite place, une boulangerie propose du café des petits déjeuners et évidement du pain. 

Je prends un café et deux baguettes, je m'installe à la terrasse pour le boire. 

La boulangère installe sa terrasse sous le gros platane qui orne cette place, elle place les panneaux des menus contre le tronc et dans un gros bac à fleurs. 

Tout en faisant cela, d'une petite elle appelle titi, titi, titi! 
Tout à coup un pigeon descentes de la gouttière de l immeuble pour se poser près d'elle,  elle prend des mies dans la poche de sont tablier et lui lance. 

Ce pigeon n à qu'une patte il sautille très bien sur celle si mais se tient de travers pour garder l équilibre, il semble bien nourri, tu penses, son amie est boulangère !

Je rentre vers la BE , la file de jeunes à diminuer à l entrée de la poterne, l entrée principale étant fermée pour travaux , tous les piétons passent par  ici. 

Ceux qui y passent maintenant courent plutôt que marcher, ils doivent être en retard pour le début des cours. 

En descendant la rampe menant au quai, je croise le responsable de la halte nautique qui commence à 8 h il est 8 h 10, normal ici... 

Apres le petit dej je vais prendre une douche à la capitainerie, elle est  propre et commode mais seule. Une personne est déjà dedans quand je sortirai au bout de 10 minutes trois personnes attendent leur tour, ouf j ai bien fait de ne pas traîner. 

Comme j arrive à la BE Guy sorts avec sa trousse de toilette, je lui dis ..oublie ça Guy on décolle.. Trop de file à la douche, ok me dit il. 

On appareille vers 9 heures, Guy à jeté le vieux pain en petits morceau dans l'eau, des centaines de petits poissons viennent les faire sauter comme un bouchon dans l eau. 

En partant on fait signe à nos voisins dont la vedette est immatriculée en Corse, ça fait trois jours qu'on s'amarre au même quai tous les soirs. 

Hier je leur ai demandé si il avait un guide fluvial plus récent que le mien qui est de 2013. Oui on en a un de cette année, puis je le feuilleter? Oui pas de souci. 

Je constate que la halte fluviale où je pensais m arrêter ce soir est fermée, la halte de l'ardoise où je m'étais arrêté avec France il y a 4 ans est trop près de nous, 20 km, l'autre est trop loin, 100 km. 

Entre,  seule une halte pour deux bateaux sur ponton flottant dans le Rhône est prévue à st Étienne des Sorts, elle est à 36 km 

Je décide d y aller et de voir si bateau il y a, si oui,  on improvisera.

La navigation se passe pour le mieux , ce Rhône est vraiment superbe, on passe l'écluse d'Avignon et puis celle de caderousse  sans soucis, on croise trois grosses péniches et deux pousseurs de conteneurs , on évite les vagues formées en passant loin d'eux, le Rhône fait 500 mètres de large ici. 
Je mange avant l'écluse de Caderousse, les pâtes d'hier sont meilleures encoure réchauffées.  
Pendant ce temps, Guy tient la barre, après l écluse, je lui reprends pour lui permettre de dîner à son tour. 

On arrive à st Étienne des Sorts, aux jumelles je constate qu'un bateau de plaisance est amarré au ponton flottant, il reste une petite place derrière, on la prend. 

À peine amarrer un troisième bateau arrive et se mets à couple avec la BE, on ne peut refuser cela, mais ç est un peu gênant, on a nos fenêtres contre l'unes l autres et en plus pour descendre à terre, l'équipage passe par votre bateau. 

Ç est la règle, il faut l accepter. 

Ce sont des anglais, ils ne parlent pas le french.. Je lui explique que demain je dois partir tôt 7h 30,  car j ai de la route, 65 km, lui aussi me dit il.

Ok dis-je, mais votre bateau va plus vite que le mien, ... J ai un moteur de 37 cv, et vous? 
Ils ont deux moteurs de 200 cv. 
(son bateau , comme celui devant est une grosse vedette de mer). 
(En passant, Je n ai pas encore vu un petit bateau fluvial sur le Rhône depuis notre départ,)

Ok dit il un peu à contre cœur, je serai levé. 

Je rentre me laver à l'intérieur du bateau , cette halte n'a pas de douche, il fait chaud, me rafraîchir me fait du bien.

Avec Guy on fait le tour du village, ç est vite fait il est minuscule, on y trouve un bar restaurant qui ouvre les week-end, vendredi soir y compris, ça tombe bien, on mangera ici, il nous reste une baguette, que nous tenons pour demain, pas de boulanger dans le village. 

De nombreux tracteurs passent les remorques chargées de raisin, on est en côte du Rhône, du coup on va voir la coopérative , il y a une activité débordante, les remorques sont vidées dans les bacs en acier inoxydable, lorsque on ouvre le tape-cul de la remorque,  le jus coule déjà dans les bacs. 

Avec une vis sans fin dans le fond du bac les raisins sont amener vers une machine qui sépare les raisin de leurs queues , ces dernières ressortent immédiatement vers une remorque à l aide d'un tapis roulant le raisin est placé dans les cuves où il fermentera quelques jours avant d'être pressé et séparé de son jus.

Après le soupé nous rentrons à la BE, de grosses péniches passent sur le Rhône, le quai flottant où nous sommes et les bateau y amarrés sont balancés par les vagues à chaque passage, le courant en passant sur la coque vous rappelle que vous êtes sur l'eau, la nuit va être moins calme que dans les ports protégés. 

Les écluses du Rhône ne ferment quelque heures la nuit, commerce oblige.

On se couche tôt, et je me réveil de temps à autres mais la nuit fut moins bruyante que je ne croyais. 

Voilà il est 6 h du matin  ce samedi 24, je me lève, une péniche vient de nous balancer comme je termine cette page. 

Biz.. 


Jeudi 22 septembre 2016

Jeudi 22 septembre 2016, 

7 h debout le jour se lève, le ciel est dégagé , pas de vent.

Sur info Rhône je vois un débit de 684 mètres cubes à la seconde a l écluse de Beaucaire . Je n ai pas de repère mais il me semble que ça peut aller à plus de 2000, 

Je demanderai à l'éclusier de saint Gilles des renseignements sur les débits. 

A 7 h40 on navigue vers cette écluse, après 40 minutes on y est, je dépose Guy sur la berge car les bajoyers sont hauts et même aux jumelles, je ne vois pas d'amarre  verticale dans l écluse. 
Quand je serai dedans je vois des amarres dans la parois , Guy descends à l échelle sur la BE et y attache le bateau. 

L'éclusier nous dit que le courant est "faible" sur le Rhône et le vent léger. 

On sort de l écluse et on prend le Rhône , immédiatement on sent le courant, on lui fais face et j accélère le moteur. 

En me mettant à 2000 tours sur une eau sans courant, la BE avance à 10 km/h , 
Ici à 2000 tours on en fait la moitié. 

Je vais près de la rive ou le courant est moins fort , mais je respecte néanmoins les balises qui sont placées pour le chenal, parfois je n ai donc pas le choix de naviguer au centre de ce majestueux fleuve, mais au bord des rives,  la BE gagne 2 km/h pour le même régime moteur. 

Peu après l écluse on croise un énorme porte conteneurs, il a une centaine de ces grosses caisses à bord, les vagues qu'il crée sont grosses, sitôt croisé, je tourne la barre pour à bâbord pour les prendre de face et éviter le roulis et le désordre dans les armoires. 

L'avant de la BE se soulève et retombe sur l'eau avec un grand  (platche... ) deux fois de suite, puis ça  se calme et on reprend le cap. Deux ou trois bibelots sont tombés dans la cabine mais pas de casse. 

On croisera encore deux grosses péniches, l une chargées de troncs d'arbres l autre, on ne voit pas sa cargaison, les petits troncs d arbres sont certainement destinés à l usine de cellulose croisée un peu plus bas. 

Ces péniches  traditionnelles , malgré leurs tailles, ne font presque pas de vagues, rien à voir avec ces pousses-conteneurs. 

Les bords du Rhône sont très verts les oiseaux marins sont perchés sur chaque balises, les cormorans guettent leur repas du haut des grands bolards que le niveau bas du Rhône nous montre. 

Il fait radieu mais le vent sur l'eau est frais, on doit même mettre sont pull et fermer les fenêtres du pare brise .

Vers 11 heures on peu les enlever et ouvrir le pare brise, le soleil nous réchauffe et l air nous fait du bien. 

Vers 13 h on arrive à Tarascon , la ville est sur la rive gauche , donc à notre droite, et en face se trouve Beaucaire , cela me rappelle que je dois prévenir l éclusier de notre arrivée , je mets la vhf sur le canal indiqué et je l appelle, .... "La belle équipe pour l écluse de Beaucaire!! " je répète  cette phrase deux fois, immédiatement il me répond, ..... " oui j'écoute la belle  équipe !"
" la belle équipe bonjour, nous sommes montant on sera là dans 20 minutes il s agit d'un bateau de plaisance de 11 mètres. "

Ok la belle équipe accélérez d un cran car j'ai deux bateaux dans le sas et attente de montée , il a un tel accent que je ne comprends rien , je lui fais répéter deux fois. 

Quand j ai compris je lui réponds .. On bien reçu j'arrive ... Et j accélère la cadence. 

On entre entre les murs d'une vingtaine de mètres de haut par l immense porte , deux plaisanciers sont amarrer devant nous. 

La porte se referme et on commence notre ascension , le bolard flottant sur lequel ont s'est amarré suis notre montée, ces écluses sont plus faciles que bien des petites. 

L éclusier nous rappelle, il demande notre destination et le nombre de passagers à bord. 

L'eau rempli cet immense sas en 20 minutes, on grimpe de 16 mètres.
Je fais un rapide calcul , le sas fait plus ou moins 10 mètres de large, 200 mètres de long et on monte de 16 mètres. Il faut donc 32 milles mètre cubes d eau , 32 millions de litres pour nous eclusier. Ça me donne le tournis même si ce n est que de l'eau. 

A la sortie de l écluse je reprends la vhf pour remercier l éclusier,  ,,, pas de quoi la belle équipe, bonne navigation, me répond t'il . 

Depuis l écluse Le courant est moins fort au point que bonjours naviguons à du neuf km /h au même  régime moteur. 

Le paysage est très beau , la boule qui me serre le ventre depuis notre montée sur le Rhône se délie peu à peu. 

Je passe la barre à Guy et vais me faire une tartine, Guy n'a pas  faim. 
Il est 15 h on a pas dîner, ç est vous dire la boule, pour moi rater un repas.. 

On a estimé arriver à Avignon vers 18 h 30 on y sera à 17h 15 vu la vitesse de 9 km h. 

En effet a 17 h apparaît sous le soleil les murs blancs  des monuments de la ville. 

Je me dirige à tribord dans le bras du Rhône où se trouve la halte de plaisance, vers le fameux pont d Avignon ou on y danse tous on rond. 

On passe au bas des 3 arches qui restent de ce pont légendaire, les six autres furent emportées par les crues et n ont jamais été reconstruites. (Si je me souviens bien) à vérifier et éventuellement rectifiiez par les puristes. 

On s'amarre à quelques encablures des piliers du pont, au Pied de la muraille de la vieille ville fortifiée d'où les papes faisaient des pieds de nez à Rome. 
(Encore à rectifier si vous  trouvez que mon interprétation est mauvaise ou trop fantaisiste )


Dimanche 25 septembre 2016.

Dimanche 25 septembre 2016. 

Le petit port de Cruas est calme, le jour commence à poindre je suis éveillé, je reste au lit pour ne pas éveillé Guy en marchant sur le plancher qui craque.

Je profite toujours de ce moment pour écrire ces lignes, je dois pour cela refaire ma journée de la veille depuis le matin.

Ou étions nous hier matin? Je revois alors les images de l' endroit  et le film commence à ce dérouler.

Vers 8 h Guy et moi allons au village, on nous a dit qu'un petit magasin casino, une boulangerie et un boucher étaient ouvert le dimanche matin.

Le village est à 2 km, y a longtemps que je n ai pas marcher.

Il nous manque des allumettes pour allumer le gaz, de l'eau, et deux trois babioles. 
A la boulangerie, Le pain deux pains au chocolat pour guy,  deux croissants  beurre pour moi,.
Cher le boucher côtelettes de porc pour ce soir et les courses sont faites. 
Au bar tabac, On commande un café crème et un allongé que l'on boit à la terrasse entre des gens du pays, on y déguste aussi nos viennoiseries. 

Le village médiévale de Cruas est en cours de réhabilitation, flanqué sur le versant raide de la colline il expose ses vieilles et belles pierres au soleil. 




cuas

Apres avoir dégusté nos cafés et nos pâtisseries, nous rentrons à la BE, le port ç est vider en partie de ses bateaux, nous appareillons également en direction ce Valence, le port ou tout à commencer entre la Belle équipe et moi. 

L'éperviere, est le nom du port de plaisance de Valence, il est bordé d'un superbe parc arboré où les valentinois peuvent flâner. 

Il peut accueillir plus de 400 bateaux et il est en général bien rempli, des places d accueil pour les plaisanciers de passage sont toutefois prévues. 

C'est ici qu' en 2012, j'ai trouvé la BE , elle appartenait à un valentinois du centre ville qui y passait ses week end, qu'en la météo le permettait. 
Il remontait le fleuve sur 2 km , prenait un bras calme du fleuve sur bâbord et y jetait l'ancre pour une nuit ou deux. 
J étais venu en TGV. J avais retenu une chambre dans l' hôtel bordant le parc, avec le vendeur de bateau j'ai visiter la BE, j'avais exigé une expertise complète, pour cela il fallait la sortir de l eau, le propriétaire refusait de payer la sortie d'eau.

Toutes ces tractations se faisaient par e-mails entre Le vendeur, le propriétaire et moi. 

J'avais proposé de payer à deux la mise à sec du bateau ce que le propriétaire avait finalement accepté, quant à l expertise, il refusait catégoriquement d'intervenir, son bateau était sain il en était certain. 

J'avais donc décider avec un expert de la faire à mes frais étant entendu que cette expertise me serait exclusivement destinée et confidentielle, si je n' achetais pas ce  bateau, pas question d'aller la donner au vendeur qui ne voulait pas intervenir dans les frais. 

Quand tout cela fût réglé par e-mails je réservais donc une chambre et prenait le TGV pour Valence. 

L'expertise et la sortie de l eau était prévue pour le lendemain , en arrivant le propriétaire et Bruno VIAL , le gars de l agence, me firent visiter et essayer
Le BE sur le Rhône. 

Le lendemain, après son travail, l'expert me donna les assurances verbales,  qui seraient évidemment confirmées par écrits, sur le bon état général du bateau et aussi , ce dont je craignais le plus, le polyester de la coque n était pas atteint par l'osmose.

Je concluais donc l'achat de la BE qui portait déjà ce nom, je décidais de lui laissé car il me plaisait, j appris par la suite que dans le monde des marins, il est une légende qui dit que débaptisé un bateau porte malheur, ouf, j étais à l'abri. 

Puisqu'il était sorti je demandais au capitaine du port si je pouvais en profiter pour remettre un anti folling sur la coque, ok me dit t'il vous avez jusque vendredi après midi on était mardi. 

Bruno VIAL le gars de l agence que j'appelais maintenant Bruno, me proposa de me prêter son nettoyeur haute pression, pour nettoyer la coque, il me le déposa le soir même, après avoir nettoyer le bateau j'allai chez le marchand de peinture pour bateau une marque revenait dans toute les bouches des marins du port , ç est donc celle là que je voulais, ça tombe bien c'est celle là que je vends me dit t'il. 

Le jeudi je mis la journée à peindre la coque sous la ligne de flottaison , le vendredi la grue déposa délicatement la BE dans l eau, pas de crainte pour l'antifolling , il est même conseillé , me dit-on,  de ne pas trop traîner pour la remettre à l'eau. 

Une fois dans l'eau je devais le conduire au quai, cette fois elle m appartenait, donc plus moyen d'y échapper , la petite embarcation maniable avec laquelle j avais navigué une  heure  sur l eau pour passer mon permis fluvial n avait rien avoir avec celle ci qui me parut d'un coup immense ...

J étais à la barre la gorge sèche quand la dernière sangle qui reliait la BE à la grue fut larguée, pas fier le grand garçon l'humidité perlant au front je mis le moteur en route posa les mains sur la barre, l'emplacement que me désignait le gérant du port me semblait minuscule entre les deux bateaux qui étaient amarrés beaucoup trop près de l uns l'autres à mon goût. 

Malgré qu'elle mettait du temps à  aller  où je voulais qu'elle aille, la BE se glissa sans casse dans ce couloir qui semblait s'être élargi pour elle. 
Voilà la petite histoire de mes premiers contacts avec elle.. 
Oh !! y en aura d'autres. Mais pour l instant ça va comme ça. 

Mais revenons sur notre navigation de ce jour, elle est de 35 km et on franchira deux  écluses,  donc on devrait être tôt à Valence. 

À la vhf, Je préviens l'éclusier du logis neuf de notre arrivée dans 20 minutes, aux jumelles je vois qu'un plaisancier est déjà au ponton d'attente les feux sont rouge et vert, elle est donc en préparation, je ralentis la BE et vogue tranquillement vers le sas en guettant les feux. 
Dès que seul le vert est allumé, je relance la BE vers l'entrée du logis neuf. 
Apres la bassinée on sort de l écluse , comme toujours, je remercie l'éclusier par vhf , ... ( pas de quoi la belle équipe bonne navigation) ça coûte rien et ç est sympa. 

L écluse de Beauchastel arrive , c est aussi la première écluse de ma vie, je vous assure qu'on oublie jamais sa première écluse. 
Mais je vous réserve ça pour une autre fois.

L'entrée du port de l épervière est là, nous amarrons la penichette au quai d'accueil et je me dirige à la capitainerie, il est 15h45. Sur la porte les horaires d' ouvertures, le dimanche de 9 à 12 et de 16 à 19.
J attends avec nos voisins anglais de deux jours de voyage,  en se voyant on rigole, c'est décidément aux mêmes endroits que nous allons. 

16 h30 ç est trop pour moi, personne n est venu, j'ai fais plus amples connaissances avec nos voisins anglais, je n'attends plus l'ouverture de cette capitainerie dont le personnel est peu à cheval sur les horaires. Je rentre à la BE et me sert une bière. 

Le soir Guy nous cuisine une côtelettes et nous prépare une salade verte on déguste cela avec du pain et du vin rouge que l'on a acheté à la coopérative de st Étienne des Sorts.

Discussion sur le pont, et puis dodo, vers Neuf heure. 

Biz à plus tard.