mardi 27 septembre 2016

Jeudi 22 septembre 2016

Jeudi 22 septembre 2016, 

7 h debout le jour se lève, le ciel est dégagé , pas de vent.

Sur info Rhône je vois un débit de 684 mètres cubes à la seconde a l écluse de Beaucaire . Je n ai pas de repère mais il me semble que ça peut aller à plus de 2000, 

Je demanderai à l'éclusier de saint Gilles des renseignements sur les débits. 

A 7 h40 on navigue vers cette écluse, après 40 minutes on y est, je dépose Guy sur la berge car les bajoyers sont hauts et même aux jumelles, je ne vois pas d'amarre  verticale dans l écluse. 
Quand je serai dedans je vois des amarres dans la parois , Guy descends à l échelle sur la BE et y attache le bateau. 

L'éclusier nous dit que le courant est "faible" sur le Rhône et le vent léger. 

On sort de l écluse et on prend le Rhône , immédiatement on sent le courant, on lui fais face et j accélère le moteur. 

En me mettant à 2000 tours sur une eau sans courant, la BE avance à 10 km/h , 
Ici à 2000 tours on en fait la moitié. 

Je vais près de la rive ou le courant est moins fort , mais je respecte néanmoins les balises qui sont placées pour le chenal, parfois je n ai donc pas le choix de naviguer au centre de ce majestueux fleuve, mais au bord des rives,  la BE gagne 2 km/h pour le même régime moteur. 

Peu après l écluse on croise un énorme porte conteneurs, il a une centaine de ces grosses caisses à bord, les vagues qu'il crée sont grosses, sitôt croisé, je tourne la barre pour à bâbord pour les prendre de face et éviter le roulis et le désordre dans les armoires. 

L'avant de la BE se soulève et retombe sur l'eau avec un grand  (platche... ) deux fois de suite, puis ça  se calme et on reprend le cap. Deux ou trois bibelots sont tombés dans la cabine mais pas de casse. 

On croisera encore deux grosses péniches, l une chargées de troncs d'arbres l autre, on ne voit pas sa cargaison, les petits troncs d arbres sont certainement destinés à l usine de cellulose croisée un peu plus bas. 

Ces péniches  traditionnelles , malgré leurs tailles, ne font presque pas de vagues, rien à voir avec ces pousses-conteneurs. 

Les bords du Rhône sont très verts les oiseaux marins sont perchés sur chaque balises, les cormorans guettent leur repas du haut des grands bolards que le niveau bas du Rhône nous montre. 

Il fait radieu mais le vent sur l'eau est frais, on doit même mettre sont pull et fermer les fenêtres du pare brise .

Vers 11 heures on peu les enlever et ouvrir le pare brise, le soleil nous réchauffe et l air nous fait du bien. 

Vers 13 h on arrive à Tarascon , la ville est sur la rive gauche , donc à notre droite, et en face se trouve Beaucaire , cela me rappelle que je dois prévenir l éclusier de notre arrivée , je mets la vhf sur le canal indiqué et je l appelle, .... "La belle équipe pour l écluse de Beaucaire!! " je répète  cette phrase deux fois, immédiatement il me répond, ..... " oui j'écoute la belle  équipe !"
" la belle équipe bonjour, nous sommes montant on sera là dans 20 minutes il s agit d'un bateau de plaisance de 11 mètres. "

Ok la belle équipe accélérez d un cran car j'ai deux bateaux dans le sas et attente de montée , il a un tel accent que je ne comprends rien , je lui fais répéter deux fois. 

Quand j ai compris je lui réponds .. On bien reçu j'arrive ... Et j accélère la cadence. 

On entre entre les murs d'une vingtaine de mètres de haut par l immense porte , deux plaisanciers sont amarrer devant nous. 

La porte se referme et on commence notre ascension , le bolard flottant sur lequel ont s'est amarré suis notre montée, ces écluses sont plus faciles que bien des petites. 

L éclusier nous rappelle, il demande notre destination et le nombre de passagers à bord. 

L'eau rempli cet immense sas en 20 minutes, on grimpe de 16 mètres.
Je fais un rapide calcul , le sas fait plus ou moins 10 mètres de large, 200 mètres de long et on monte de 16 mètres. Il faut donc 32 milles mètre cubes d eau , 32 millions de litres pour nous eclusier. Ça me donne le tournis même si ce n est que de l'eau. 

A la sortie de l écluse je reprends la vhf pour remercier l éclusier,  ,,, pas de quoi la belle équipe, bonne navigation, me répond t'il . 

Depuis l écluse Le courant est moins fort au point que bonjours naviguons à du neuf km /h au même  régime moteur. 

Le paysage est très beau , la boule qui me serre le ventre depuis notre montée sur le Rhône se délie peu à peu. 

Je passe la barre à Guy et vais me faire une tartine, Guy n'a pas  faim. 
Il est 15 h on a pas dîner, ç est vous dire la boule, pour moi rater un repas.. 

On a estimé arriver à Avignon vers 18 h 30 on y sera à 17h 15 vu la vitesse de 9 km h. 

En effet a 17 h apparaît sous le soleil les murs blancs  des monuments de la ville. 

Je me dirige à tribord dans le bras du Rhône où se trouve la halte de plaisance, vers le fameux pont d Avignon ou on y danse tous on rond. 

On passe au bas des 3 arches qui restent de ce pont légendaire, les six autres furent emportées par les crues et n ont jamais été reconstruites. (Si je me souviens bien) à vérifier et éventuellement rectifiiez par les puristes. 

On s'amarre à quelques encablures des piliers du pont, au Pied de la muraille de la vieille ville fortifiée d'où les papes faisaient des pieds de nez à Rome. 
(Encore à rectifier si vous  trouvez que mon interprétation est mauvaise ou trop fantaisiste )


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