dimanche 1 juillet 2012

la fabuleuse histoire du choux vert.

Je dois vous raconter l'histoire d'un choux, cette histoire peut paraître désuète, par rapport à la belle au bois dormant, ou le petit poucet, elle possède néanmoins l'avantage d'être vraie, elle n'entraine pas de moyen de diffusion considérable et à choisir entre elle et Plus Belle la Vie, ???

qu'en direz vous?? Laissez Vos commentaires SVP...

alors voilà...

Alors qu'en Avignon avec la Belle équipe nous naviguions,

le besoin de ravitaillement devint urgent,

Ghislain dressa une liste et avec France et moi même,
puis s'en alla au marché, pour combler le garde manger.

on acheta de tout, des légumes du jardin, du poisson du matin, du poivre venu de loin,
du pain chaud et du vin.

Parmi les légumes un choux vert bien rond se tenait sans façon.

je questionnai Ghislain, de quel plat ce choux vert, sera t'il le butin?

mes questions pour la peine furent posées en vain.

Tous les jours je voyais ce choux vert adossé aux parois du friser qui l'avait adopté.

les jours défilèrent sur sa peau vert foncé,

ils lui donnèrent des rides mais toujours il resta sans odeurs perfides, égal dans son éclat

les semaines passèrent Ghislain s'en retourna, une semaine avant, France le précéda, le choux était toujours là.

Il vit arriver et partir mes frères, il vit arriver et partir Marie Claire, il traversa l'étang de Thau, la ville de Sète, le canal du midi, les écluses de Fonséranes, le tunnel du Malpas, cela ne l'impressionna pas, quand nous vidames les lieux, il était encore là.

2 semaines après son achat, dans la maison de 40 on l'oublia, on revint en Belgique le laissant en l'état.

Quand je revins au bout d'un mois, je cru le trouver las, effondré, flagada.
mais sur le meuble en bois, il était fier et droit, ses feuilles fermes, sa robe en bon état.

Je le pris sous le nez et fermement le huma, son odeur comme les reste, assura sans conteste, ses lettres de noblesse.

Tout ému de ce fait, je fut pris de remords, pouvais-je laisser ce choux devenir tout mou?

Il avait traversé vaillamment sans faiblir, les aléas du temps, la France de mes loisirs, l'abandonner lâchement ce serait le trahir.

Aussi je m'en allai mon PC m'enquérir, pour trouver sur le net comment me le farcir.

Marmiton me donna les choix de m'en nourrir et c'est avec joie que je le mis à cuire.

les agrumes manquantes, les gousses odorantes, furent bientôt hachées mélangées à la viande.

90 minutes après sans plus savoir attendre, je mangeai mon repas et le choux me fut tendre.

Et c'est fier de moi que je montai m'étendre, digérer le repas qui me comblait le ventre.

Le Vicouvreu et le Choux Fable du Languedoc.  1 juillet  2012.

  








   



vendredi 29 juin 2012

Quarante, le 29/06/2012,

Je suis arrivé mardi soir par Ryanair, Patsy est venue me prendre à Carcassonne, toujours prête à rendre service notre Patsy.

l' Atterrissage fut sans problème sauf pour poser le nez, en effet la roue avant a frappé le sol violemment, j'étais assis en première rangée, j'en ai encore mal dans le dos, je pense qu'une bourrasque à fait chuter le nez de l'avion trop vite, c'est la première fois que cela m'arrive, j'ai déjà eu des atterrissages mouvementés mais celui ci ne le fut pas, juste au dernier moment cette chute du nez.

Dès l"ouverture des portes l'air chaud s'est engouffré dans l'avion, sur la piste le vent chaud balayait l'asphalte brulante.

Patsy m'attendait assise au soleil en robe légère, vers 19 heures nous étions au village.

j'ai enlever la couverture de la piscine et m'y suis jeté, puis sur la terrasse, j'ai balayé,  j'ai installé les tables et les chaises, j'ai sorti le BBC, placeé mon pc et écouter le musique du festival de Woodstock 1969,

J'avais 19 ans en 1969 et j'ai raté ça. je n'aurais jamais pu me payer le billet d'avion, pas de regret donc. surtout que Philou m'a téléchargé le film, et pour moi.... c'est trois heures de bonheur.

Le lendemain démontage du filtre à sable, l'écrou qui le ferme c'est fendu avec le gel cet hiver, je fais une recherche sur le net, je trouve la pièce détachée, je la commande, 10 jours de délai, je dois trouver un moyen de réparer en l'attendant afin que je puisse utilisé la filtration, l'eau est encore belle mais commence à se troubler.

J'avais essayé de la super glu mais dès que j'ai mis le filtre sous pression ça a pèté.

Alors je suis aller acheter 4 petits serre-joints au brico marché et j'ai pu faire une réparation provisoire honnête, seule une petite fuite par la fissure est a déplorer.

Mais ma piscine est nickel et je suis content de ma réparation.

hier je suis aller à la BE elle m'attendait là ou je l'avais amarrée, elle avait tiré un peu sur ses amarres qui s'étaient détendues, après les avoir retendues, j'ai balayé le pont de ces feuilles, puis j'ai mis le moteur en marche durant 35 minutes, j'ai fait mon journal de bord,

Je dois y travailler mais pas le courage , suis fainéant depuis mon arrivée.

Après avoir fait trois accessoiristes automobile pour trouver les petits vérins du pare brise de la BE,  sans succès, je suis allé à la mer, Portiragnes plage, chez le fils de Patsy, la 7 ieme Vague, la terrasse est superbe, le cuistot est tres bien le garçon très pro et sympa.  Audrey à la sourire, je pense que Séba à trouvé la bonne voie et la bonne équipe. lui même est changé, plus à son aise, plus présent, plus présentable, cela me fait réellement plaisir pour eux tous.

j'ai passé la nuit sur la côte, à l'hôtel d'à côté,  car la soirée fut trop arrosée, ce matin c'était le marché et il faisait gris, je sus revenu à 40 et j'ai déjeuné.

j'ai un peu mal de tête pourquoi?
Biz...   




mercredi 20 juin 2012

Axelle a réussi son TFE, soulagement unanime, encore une confirmation de notes et elle devrait avoir son diplôme, une étape vers la vie professionnelle, le travail de prof d'anglais-néerlandais en secondaire, elle aime ça, elle a déjà remplacer des profs malades etc, elle devait donc s'épanouir professionnellement, c'est déjà ça.

Elle va faire l'expérience d'une campagne électorale communale, jusqu'en octobre, elle prend cela avec beaucoup de sagesse, elle entend les compliments des habitants qui la connaissent et les critiques négatives des candidats des autres listes, je la rassure, les électeurs attendent des gens positifs, ils n'ont que faire des petites jalousies et mesquineries des battus d'avance.


La liste du Maïeur compte dans ces rangs des gens de toutes tendances, cette liste aura probablement la majorité, mais dans le cas contraire elle sera incontournable, la ville de Genappe a comme Bourgmestre Gérard Couronné, j'ai été dans l'opposition durant 20
ans, mais opposant sur quoi?? 

Dix % des points présentés au conseils communaux peut être même moins,  les nonante autres % sont des points sur lesquels l'ensemble des conseillers étaient d'accord, des points de gestion communale proposés par obligations ou en bon père de famille.

Là dessus on ne peut pas reprocher à Gérard d'avoir raté son coup et les électeurs lui ont fait comprendre, il a fait toujours plus de voix à chaque élections depuis qu'il est Bourgmestre.

Mes détracteurs disent il retourne sa veste, il n'a pas de convictions politiques...

Je n'ai jamais eu besoin d'un parti pour me dicter mes convictions, ma commune est mon parti...

Quand je regarde derrière moi, je vois des gens de toutes tendances s'être rapprocher ou éloigné de Gérard en fonction des opportunités d'une coalition souvent dictée par l'intérêt personnel.
 
Ceci personne ne peut me le reprocher et si je souhaite à Axelle, ma fille, de faire partie d'une majorité, c'est parce que moi je n'ai pas vécu cette expérience dans laquelle je me serait pourtant sans doute senti plus utile pour ma commune.

Des regrets? aucun... je suis heureux d'avoir connu ça, me représenter, certainement pas, je suis entre Genappe et le sud de la France, entre Quarante et le Canal du Midi, sur ma Pénichette, Genappe n'a pas besoin de conseillers à mi-temps, mais de conseillers (es) motivés et ouverts, positifs et travailleurs même si c'est le "pouvoir" qui le guide, un conseillers qui a ces qualités est un bon conseiller.

El Vi Couvreu. 



jeudi 14 juin 2012

Vieux Genappe le Jeudi 14/06/2012,



Jonathan Va être papa en novembre, le ventre de Sophie  s'arrondit , MC et moi avons appris cela avec beaucoup d'émotion, dans notre chambre à Cap Town, en mars.
Jona semble avoir trouvé son rythme de travail à la barre d'ART-TOIT et Sophie l'y aide bien. 
La Belle Équipe familiale s’agrandit, le descendance est assurée, la vie roule et continue comme depuis toujours.

Axelle devrait avoir son diplôme de prof d'anglais-néerlandais en juillet, elle trouvera vite un travail, on en demande partout.
Elle est présente sur la liste du Bourgmestre MR-IC, elle sera Vingtième sur cette liste, après les vingt année de son papa au  conseil communal c'est une belle place, et je suis fier qu'elle aie accepter de reprendre le flambeau.

Aurore et Maxime vont bien, Thomas son compagnon ancien ouvrier chez Art-Toit c'est installé à son compte, cela semble bien marcher pour eux trois, j'en suis heureux.

En ce qui concerne la géographie; Autres lieux. Genappe.

La météo; autre température et ensoleillement.

La forme; on ne peut pas être au top tout le temps. 

Depuis notre retour à la maison on ne peut pas dire qu'il fait bon, ce jeudi matin le soleil est là, ouf...

Je n'ai pas chômé depuis fête des voisins à la ferme Parideans le vendredi de notre retour, le week end me suis évertué à remettre la piscine en ordre, elle était toute verte, le mardi dentiste pour mes implants, mauvaise nouvelle trois sur six ne tiennent pas bien, à recommencer donc.

Pour vérifier cela le dentiste à du ouvrir toute le gencive supérieure et la refermer après l'avoir charcuté de crochets et autres instrument sympas.

C'est donc avec des fils plein la bouche que je revins avec un mal au dos et un rhume qui se déclencha dès le lendemain. Ce jeudi la piscine est nickel, le soleil est de retour, ma gencive commence à me faire moins mal, mon mal de dos est moins fort, et mon rhume, bof...


Cette nuit je me suis lever vers 2 heures complètement bouché, suis allé sur internet, ai trouvé une inhalation à faire à la lavande, en avait dans le tiroir des huiles essentielles, ouf, ça fait du bien.

A part cela rien de particulier, si ce n'est les papiers habituels une lettre de réclamation à la sncf qui m'a fait payer deux fois mon voyage pour valence en TGV.  Une commande d'extincteur automatique pour la BE à placer dans la cale moteur. Une couverture anti feu à placer à côté de la cuisinière au gaz du bateau, une lampe à 360° à placer  sur le toit de la BE les nuits d'amarrage dans les lieux sombres.

Je retournerai fin juin pour commencer la peinture du pont et de la coque hors eau.

En juillet, MC,  Axelle, Joël, Jonathan et Sophie, viendront naviguer un peu et voir l'autoroute que devient le canal du midi et les bouchons aux écluses. mais j'espère quand même les conduire à Carcassonne depuis Poilhes où la BE à désormais sont port d'attache, à 10 km de 40.

Mardi dentiste pour voir suite à donner, puis je verrai le programme.

Donc d'ici fin juin plus vraiment de message sur le bloc du vi couvreu sauf en cas d'événements exceptionnels.

Merci la vie pour ces bonnes ondes profitons du bonheur tant qu'il est là.

Biz à tous. merci de vos commentaires.

El Vi Couvreu. 





mercredi 6 juin 2012

dure la vie.


Lundi 3 juin 2012,

Vers 9h00 , On reprend le Canal vers La Croisade, c’est un lieux dit situé au pied du village de Quarante, après le pont de la route qui conduit au village, se situe un restaurant du même nom, là travaille Marianne, la compagne de Michel Maja, un gars de Genappe qui vit ici, il est boucher à l’ Inter-Marché de Capestang, Le monde est petit.

On met trois heures pour arriver à la Croisade, vers Midi on amarre la BE à la berge et on va manger au resto, si vous passez dans le coin, je vous le conseil, c’est très bon et beau.

Le temps est beau le vent souffle un peu mais les platanes nous en protège souvent, ces arbres ont une maladie, nombreux sont ceux qui doivent être éliminés, dommage pour la région.

Ils procurent une ombre bienvenue aux usagers, Paul Riquet les avait imaginé  pour que les racines tiennent les berges, leurs feuillages empêchent une trop importante évaporation et procure de l’ombre.

Moka a très vite trouvé sa place sur le bateau, les canards l’intéressent mais elle ne saute pas à l’eau, elle sait que le pont est trop haut pour y remonter.

Elle a un succès fou auprès des passants et autres plaisanciers, tous l’appellent ou la photographie, elle les ignore parfaitement en restant couchée le nez au vent.

Première navigation pour MC, elle semble apprécier mais nous n’en parlons pas.

Après le diner, nous revenons vers Poilhes , on retrouve la place quittée 8 heures plus tôt, on a fait plus ou moins 40 km sur l’eau.

Une belle journée qui s’achève, les frères et belle sœur semblent heureux,  demain , journée entretien jardin et piscine et bbc sur la terrasse, dure la vie…

El Vi Couvreu. 

mardi 5 juin 2012

vendredi 1 juin 2012.


Vendredi  1juin 2012.

4h30 je me lève et fait mon journal de bord.

6 h00 je lave  le pont.

7h00 on déjeune, Œufs pain, café.

8h00 on appareille pour l’écluse de Bagnas.

Elle ouvre à 9 heures on s’amarre devant.

9h05 on entre dans le sas, et on navigue jusqu’à l’écluse de Portiragne au PK 218.

12h30 on s’amarre au quai d’attente de l’écluse de Villeneuve Lez Béziers, sur le quai un resto guinguette, on y dîne, poissons pour tous.

1400 on passe l’écluse de Villeneuve, on passe les écluses d’Ariège, de Béziers et de L’Orb.

16h00 on s’amarre devant les 9 écluses de Fonséranes dont le passage de est nécessaire pour arriver à hauteur du canal qui passe à Quarante, on va monter de 14 mètres.

L’éclusier nous dit qu’un bateau à passagers va passer avec un plaisancier qui nous devançait, puis il vient nous chercher, ok merci. Je sonne à MC pour lui dire qu’on arrivera à Poilhes Aujourd’hui, avant cela je ne savais pas si on pourrait les passer toutes avant 19h30.

17h30 on passe la dernière écluse, ce ne fut pas aussi aisé que prévu, un plaisancier arrivé après nous est entré avant nous, ils sont allemands et c’est un bateau de location, il ne doit pas connaître les règles, pas grave.

Il accroche tout ce qu’il peut, murs passages étroits, bajoyers, son bateau est de travers, sont épouse à du mal à placer les amarres à l’avant et arrière, dans le sas les remous sont forts lors des remplissages, ils entrainent le bateau dans tous les sens, sur le quai, les équipiers doivent le tenir fermement.

L’éclusière n’est pas très sympa, elle n’aide pas la dame, et me presse à chaque fois pour que j’entre dans le sas en même temps que l’autre bateau, ce que je refuse le gars va me percuter.

Elle me crie, allez, allez en faisant de grands signes que j’ignore parfaitement, je ne tiens pas à abimer mon bateau, l’autre il loue le sien, il s’en fout pas moi.

On passe le Souterrain du Malpas , il fait 161 mètres de long, il est à une voie, les avalants on la priorité, personne je m’y engage.

MC m’a dit qu’elle viendrait me rejoindre à pied le long des berges du canal avec Godelieve, en effet vers 19h00 on les aperçoit là-bas devant, Moka les précède, je l’appelle, elle cherche partout du regard, derrière la barre je suis à l’ombre, elle ne me voit pas mais reconnait ma voix, elle cherche.

Je place la BE sur la berge, on passe les amarres à MC, Raymond saute à terre et les fixe.

Moka saute à bord, elle me fait une fête d’enfer. Moi aussi ma mokinou, je suis heureux de te voir.

Je regarde MC restée sur la berge, je la trouve belle, j’ai envie de la prendre dans mes bras, .. plus tard… pas de manifestation trop appuyées devant les autres….

Godelieve monte à bord, elle vient avec nous jusqu’à Poilhes (prononcez POYE.) pas poiles, ça me fait penser à une anecdote ;

Jean Vandeweyer, est venu il y a deux ans avec Cécile et Philippe, ses amis de Montréal, je davait les rencontrer pour leur montrer leur gîte.

Je travaillais à la maison de 40, et Jean me sonne, …
Moi… alors t’es où ?
Jean…Je suis à la terrasse d’un resto,
Moi,  où ?
Jean…Ben je suis à Poils , il ne sait pas que l’on prononce POYE,
Moi, À poils au resto, Jean est ce bien raisonnable. ?    

19h30 on est amarré à Poilhes, PK 194, le compteur est à 3759,9 H, 63 heures de voyage pour venir depuis Valence.

Plein d’images en tête, je vais à la maison je quitte la BE pour la nuit.

Bises.
El vi couvreu.

jeudi 31 mai 2012.


Jeudi 31 mai 2012, Palavas les Flots,

Vers 6 heures tout le monde est debout, je vais chercher du pain pour le petit déjeuner.

Raymond, nous fait remarquer que le pastis arrive à sa fin, il cherche et trouve une épicerie pour s’en procurer, on ne rigole pas avec le pastis.

Vers 9 heures on appareille vers Sète, nous passons le pont tournant de Maguelonne puis devons nous amarrer vers 11h30 devant le pont levant de Frontignan, on dine et faisons quelques courses, Georges fait la sieste.

Sur notre guide du canal, il est indiqué que le pont se lève à 13h30, et bien non, cela à changé en 2009, il se lève à 16h00, on attend.

Des plaisanciers arrivent et font de même, dans l’autre sens aussi, des bateaux attendent, nous avons la priorité, nous sommes avalant, et nous devrions passer dans l’ordre d’arrivée, je suis le premier.

Lorsque le pont commence à ce lever le feu est toujours rouge nous sommes prêt, mais les autres usagers ont déjà largué les amarres ils se dirigent en pagaille vers le passage les montants ont fait de même un embouteillage se forme, on reste amarré à quai et assistons au spectacle.

L’un doit faire demi tour, le vent l’entraine il touche les quais, d’autres s’entrent cognes les bateaux de locations en voient des vertes et des pas mures.

Quand ils passent à notre hauteur, Georges et moi leurs disons qu’il devraient lire les règles de navigation, ils répondent par des :  I do not understand et et des : Ich verstehe nicht.

Quand l’embouteillage est passé nous appareillons sagement et faisons signe au pontonnier, merci à plus tard.

Les petites embarcations de pécheurs passent très vite sans respecter les vitesses, elles forment des vagues importantes sur les berges qui s’effondrent de plus en plus.

Les Pécheurs ne s’annoncent pas, les plaisanciers que nous sommes les ennuient c’est évident, ils ne font jamais signe ils passent, point. L’eau c’est leur domaine, nous sommes des intrus.

On arrive à la fin du canal du Rhône à Sète, on rentre dans l’étang de Thau. Un panneau annonce qu’il est interdit au bateaux fluviaux si le vent souffle à plus de 3 beauforts, plus de 19 km.

Je ne connais pas la vitesse du vent,  j’essaie d’appeler les bateaux qui seraient sur l’étang par le canal VHF 10, aucune réponse. À part un voilier au loin je ne vois aucun bateau.  

L’étang n’est pas balisé, le chenal conseillé longe les parc à huitres sur notre droite, je les cherche en vain, des balises rouges et vertes devant nous, je passe entre elle.

J’allume mon GPS garmin avec ma carte topo France qui me servait pour ma marche, l’étang y apparait avec force et détails je ne suis pas sur le chenal je repique vers tribord, au bout d’un moment aux jumelles Raymond voit les parcs à huitres.

Les vagues sont « fortes » la BE roule avec les vagues de travers, je voudrais connaître la vitesse du vent qui me semble fort.

Je vois un port que le GPS indique être celui de Bouzique, prudent je préfère aller me renseigner.

Le port est petit et archi plein, on s’amarre au quai de carburant. Le capitaine est occupé avec les derniers plaisanciers venus s’y amarrer, j’attends, puis lui demande le temps de traversée de l’étang et la force du vent, il me répond qu’il faut 2h30 et que le vent est au alentours de 3 beauforts mais pas au-delà.

Il est 18 heures, c’est décidé on traverse.

2 heures plus tard on arrive dans le canal du midi, le vent c’est calmé la traversée fut plus agréable.

Les écluses ferment à 19h00, on s’amarre sur la berge en pleine nature avant l’écluse de Bagnas.

Raymond fait le souper, spirings, patates, petits poids-carottes. Mhmm mon plat de jeune homme.

Avant de connaître MC, Quand je vivais  seul que je rentrais du boulot, souvent je me faisais ce plat, j’adorais ça. Je n’ai jamais été un habile cuistot, ce plat me convenait parfaitement. Je sortais beaucoup, il était rapide, il calait bien son homme, pas cher, la vaisselle peu nombreuse.

22h30 on va faire dodo, je dormirai toute la nuit sur le pont il fait bon.

El vi couvreu.

lundi 4 juin 2012

le canal du midi ces ponts et le souterrain du Malpas.





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entrée dans le sas.

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l'écluse de Bagnas. on attend l'ouverture.

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dépose de la passerelle


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amarrage sauvage dans la canal du midi, on attend l'ouverture de l'écluse de Bagnas demain.

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l'étang de Thau

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douche en attendant l'ouverture du pont levant de Frontignan.

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niveau d'huile et nettoyage filtre de refroidissement.

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Raymond revient avec l'indispensable Pastis.

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le pontonnier nous ouvre la passerelle tournante de Maguelonne. Merci et salut.

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on quitte l'étang de Thau pour entré dans le Canal du Midi.

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le matelot-infrmier-cuisinier range les bouts.

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dimanche 3 juin 2012

le cuisinier.

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le pont tournant.

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la camargue défile.

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la BE croise sa soeur

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la camargue

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entre étangs et marais salants, la BE prend son temps.

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la BE à Plalavas.

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les deux frères à Palavas Les Flots.

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les deux frères bronzent.

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l'infirmier à la barre.

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