samedi 1 octobre 2016

Vendredi 30 septembre 2016.

Vendredi 30 septembre 2016 .

Ce matin on reste au lit jusqu'à 8 heures, la journée s' annonce belle, la darce est encore calme mais le vent se lèvera dans la journée, alors les vaguelettes feront résonner la coque de leur tapage. 

Les voisins allemands et norvégiens, ainsi que tous les bateaux de passage quittent le port aujourd'hui, en effet, le dernier jour du mois de septembre la capitainerie ferme et seuls les bateaux qui vont hiverner ici prennent leur emplacement. 

Nous déplaçons la BE dès que le voisin allemand est parti et occupons la place numéro deux qui nous est octroyée. 

On vide l'eau douce des cuves et purgeront les tuyaux, en ayant soin de garder deux casseroles et une bouilloire d'eau pour la vaisselle et la cuisine, Guy nettoie le pont pendant que je passe l aspirateur à l'intérieur. 
Hier on a mis de l antigel dans le système de refroidissement du moteur, le tenancier du magasin-péniche qui se trouve un peu plus loin sur la Saône m'a dit avoir connu celle-ci gelée d'une rive à l'autre. 

La journée passe vite, le soir on mange du cassoulet en boite dans lequel Guy a ajouté le trop de saucisses d' hier. 

On fait la dernière vaisselle, Fermons les bouteilles de gaz, faisons nos petites valises 
Rangeons les derniers bibelots. Demain matin à 9 h 30 on prend le TGV pour Beziers ou l'épouse de Guy, Patricia, viendra nous prendre. 

Mc mon épouse arrivera à 40 ce même jour avec moka notre chienne. 

Un beau voyage qui se termine avec une belle équipe et un bon équipage.

J'ai un Pied à terre à Lyon , il n a pas le confort de l hôtel , mais j'en profiterai cet arrière saison  pour visiter cette ville que je ne connaît pas. 

A plus donc..   Biz 
Christian, 

vendredi 30 septembre 2016

Mardi 27 septembre.

Mardi 27 septembre 2016. 

Les nuits sont fraîches, l' autonome est présent, les rosées sur le pont ne sèchent que vers midi. Je ne pousse plus la couette au bout du lit. 

Une belle journée s'annonce néanmoins, nous devons faire quelques courses car nous manquons d'un peu de tout. 

Après une bonne douche à la capitainerie, nous tentons une lessive, il n y a plus de jetons à vendre, la dame le dit je vais relever le monnayeur.
Sur les deux monnayeurs un seul contient un jeton, j ai besoin de deux jetons , l un pour la lessiveuse , l autre pour le séchoir.

Je lui propose de lancer la lessiveuse de reprendre le jetons dans le monnayeur et de me le vendre pour là séchoir, ok on fait comme ca. 

Je place le linge dans le tambour et tente de lancer la lessive, le monnayeur est bloqué, le jeton ne passe pas, je sorts le linge et le remets dans mon sac, le ramène à la BE et nous partons faire des courses. mais aussi déjeuner car nous n avons plus de pain depuis hier et matin. 

Un petit marcher à lieu sur la place mais nous n'y trouvons pas ce dont nous avons besoin , on trouve le boulanger qui fait également du café, deux tables et quatre   chaises sont placées sur le trottoir, on s'y installe pour déjeuner. 

Guy demande à la boulangère si il y une grande surface dans le coin , oui ici à trois cent mètres dit elle en désignant la direction, il y a un Leclercq.

Je regarde le find de la rue et malgré que ne vois rien de tel, on se dirige dans cette direction, on arrivera au Leclercq après 2500 mètres à mon bracelet Garmin. Comme nous avions déjà fais un km pour nous rendre ici, nous aurons 3500 mètres pour rentrer à la BE. 

Pas grave ça fait une petite marche mais nous devons rentrer avec les courses ce sera moins sympa. 

Les courses faites nous prenons le chemin du retour, à une aubette de bus je regarde le plan de la ligne, un bus est prévu dans deux minutes, je n ai pas le temps de finir ma phrase qu'il arrive, on lui fait signe et on s'installe. 

Il est 11h30. nous passons devant un bar, on prend l apero. Nos norvégiens voisins des haltes depuis notre départ passent sur le trottoir, on les invite à prendre un verre. 

On se parle de de nos voyages, eux sont partis depuis six ans pour un tour d Europe par canaux, rivières fleuves et mers. 

Aude a 72 ans et son mari 75, on leur en donnerait 60 . 
Elle a fait les jeux olympiques de d hiver à Grenoble en 1968. 

On rentre ranger les courses et dîner à la BE. C'est décidé on teste une nuit de plus ici. 

À part resserrer quelques vis des garnitures de plafond qui se détachent, je ne fais rien que la sieste, Guy lit sont bouquin. 

Une douche le soir , et souper sur la BE,  puis dodo.. 
Demain 8 heures on change de ponton pour faire le plein de diesel. 

Voilà, voilou. Biz 


mardi 27 septembre 2016

Lundi 26 septembre 2016.

Lundi 26 septembre 2016.

Nous sommes levés à 6 h00 , il nous reste 15 cm de baguette que nous dévorons avec de la confiture du beurre et du café, une douche et à 7h30 on sort du port de l épervière à Valence. 

Le vent est du nord, de face donc mais il n'est pas fort, 13 km/h avec des rafales à 19 annoncent ils, le ciel est couvert, il ne fait pas très chaud, le pare brise et les portes de la cabine restent fermées.

Guy mon coéquipier est très pro actif, il organise le bateau, remets les bouts en ordre, fait chauffer l'eau, fait la vaisselle, puis, quand tout cela est fait il vient à côté de moi, ouvre le guide du Rhône et commente à haute voix toutes les données qui y sont rapportées , exemple...  au km 135 vous pouvez voir le Château de..... Guy va alors sur son cellulaire et avec internet recherche les renseignements sur ce château , me les communique à haute voix.

Pareil pour un usine, une centrale nucléaire , une société dont le nom est situé sur ses immeubles , un mont, une chapelle , une construction ou un ouvrage dont l utilité nous échappe. 

Le nom d'un oiseau que l' on ne connaît pas, l'historique d'un village , etc etc , ç est très enrichissant et très agréable, il n oublie pas pour autant de préparer l'arrivée aux écluses, il mets la vhf sur le bon canal qui change à chaque écluse,  me rappelle de les appeler quand nous sommes à 2 km. Etc etc. 

Son cellulaire est réglé  sur 11 h et quart, ç est l heure du Ricard, un petit pas trop fort qu'il nous prépare, puis il passe au dîner, quand il est prêt il me crie à table , prend la barre pour me laisser manger à l'aise .... Un rêve de coéquipier non?? 
Parfois je culpabilise un peu , mais ç est si bon de se laisser gâter. 
Ha si seulement il était une femme!! Ou si seulement nous étions homosexuels !!!! Lol... 😉😉😇

On arrive à l'écluse de Valence à 8h25, on en sort à 8h45, on en passera trois ce jours celle de Gervans à 11h54, et celle de Sablons a 16 h, pour cette dernière on doit attende me la sortie du Provence, un beau bateau hôtel et l'entrée d'une grosse péniche qui nous suit et dont le chargement sent les céréales. 
On sort donc de cette écluse à 16h45 , la péniche nous lâche rapidement  nous naviguons à du 7 km à 1800 tours sur un canal je serais à du 9 pour le même régime,moteur, mais le vent et le courant nous freinent légèrement. 

Je pourrais aller un peu plus vite mais le moteur ronronne bien à ce régime et la BE laisse un beau sillage sans vague ou presque. 

Il nous reste plus ou moins 18 km avant le port de Les Roches Condrieu, on sonne à la capitainerie. On demande une place, ok... quand on arrive on lui sonne , il prend son bateau et vient nous guider jusqu'à celle-ci, sympa ça hein... 

On amarre la BE à 19h 15, il nous a désigné l'endroit, saute de sa barque et il prend le bout pour l'amarrer au ponton. Efficace le mec... !

Nous sommes au km 41' ç est à dire que nous serons à Lyon dans 41 km, là je prendrai la Saône sur un petit bout et je mettrai la BE pour l'hiver à son port. 

Guy nous fait des pâtes et un morceau de viande on les avales, on a faim.. 

A 20 h il fait noir, il était temps qu'on arrive, on a plus le courage d'aller aux douches, on est cassés. On va faire dodo. 

Biz. 















Samedi 24 septembre 2016.

Samedi 24 septembre 2016, 

On appareille à 7h30 pile, et on se dirige vers Cruas qui est à 65 km, deux écluses à passer dont la plus haute de france celle de Bolène avec ses 24 mètres . 

Les anglais voisins qui sont à couple avec la BE et donc nous empêche d appareiller,  sont à l'heure pour partir aussi , il fait beau, frais et pas de vent , juste une brise légère comme souvent sur l'eau. 

Nous arrivons à l'écluse de Bolène à 9h45, nous en sortons à 10h15. L'architecture de cette écluse est très belle,,(à mon goût bien sûr. )

La navigation se passe le mieux du monde, on passe près de la centrale nucléaire du Tricasin, puis le centre de nucléaire de l'armée et du civil, j'ose pas imaginer.. 

Plus loin on arrive à un bel et ingénieux ouvrage hydroélectrique l'ouvrage de La Garde. 

On arrive à l'écluse de Château neuf du Rhône a 13 h15, il y a foule, deux plaisanciers et un gros bateau à passagers le Viking delling de Bâle, on se place en couple,,que dis je , en triple, au ponton d'attente un voilier et nos voisins anglais de cette nuit. 

L'éclusière nous avait dit 1 heure d'attente, on en attendra 2h30, ce sont les impondérables , de la navigation, les bateaux professionnels passent avent les plaisanciers, c est logique. 

Avec cet immense hôtel flottant qu'est le viking delling, elle fait entrer deux plaisanciers mais comme je suis correct, je laisse passer les deux bateaux qui étaient avant moi au ponton, pour cela, je dois faire une marche arrière et me ré -amarrer au ponton d'attente. 

J entends à la vhf qu'Un autre bateau professionnel arrive d'en l'autre sens , l'éclusière le descend et c'est enfin à notre tour . 

A 15h45 on sort de l écluse , devant la sortie, un professionnel attend pour y pénétrer.

Notre halte du est à 21 km , trois heures de navigation , le vent a tourné il vient du sud-est, maintenant , il a forci légèrement, ce qui porte la BE vers l'avant. 

Le Rhône est large à cet endroit, une petite Houle nous berce gentillement, il fait chaud, par le pare brise le vent ne rentre plus puisqu'il est arrière, je prends ma telecommande et m'assieds sur le pont , Guy vient à mes côtés, on papote, on se tait, on regarde, on profite ..... De rares cyclistes longent les berges sur les voies vertes aménagées , très peu de gens se baignent dans des endroits sans courant, un petit dériveur profite du vent pour naviguer, des cygnes , (il y en a beaucoup, ) plongent la tête dans l'eau,  des cormorans guettent le poison , des goélands , des hérons, des mouettes profitent de cette nature qui semble intacte. 

Des papillons blancs traversent le fleuve, cela semble difficile pour eux j en suis un des yeux, mais le perd vite de vue, je prends les jumelle et j'en observe un autre, parfois il semble tomber dans les flots puis il remonte et continue péniblement vers l autre berge, je me prends à l'encourager, aller vas y, encore un effort... Malheureusement des balises nous font slalomer dans un chenal , je dois abandonner le papillon, je ne saurai jamais si il a réussi. 

Nous arrivons au port de plaisance de Cruas, deux personnes nous attendent sur le quai pour prendre les bouts, quel accueil.

Le responsable nous désigne la place au ponton , Nos voisins anglais de ce matin nous font signe de la main ils sont amarrer devant nous, voisin un jour , voisin toujours? 

Le monsieur nous dit , avec un accent comme dans les films, je suis twres heuweux de vous rwevoirw. Tour le plaisir est pour nous dis-je. Et je vais m'inscriwe à la capitainerwie.

Après une superbe douche bien chaude et la barbe, je rentre à la BE et fais mon journal de bord. 
Guy va aux douches, une guinguette se trouve juste à côté du port, on y va, deux bières svp. Mhmmm. 

Une friture de joels pour souper et une dernière bière sur le pont, dans le frais du soir, puis dodo. 


Vendredi 23 septembre 2016.

Vendredi 23 septembre 2016, 

Comme d habitude on se lève vers 7 heures, la nuit fut calme malgré la ville. 
Le ciel est dégagé, pas de vent, bon signe pour la navigation.

Je passe la poterne du mur d,enceinte de la cité pour aller chercher du pain, des centaines de jeunes affluent  vers leur lycée, je marche droit devant dans une petite rue le long d'une muraille, là des pigeons accrochés à deux mètres du sol dans j'espère joints creux des pierres picorent les petits graviers des joints qui s'effritent. 

Cela me ramène 60 ans en arrière, mon père qui m' explique pourquoi il donne des petits graviers à ces pigeons.

À l'autre extrémité de l'enceinte , J arrive sur une petite place, une boulangerie propose du café des petits déjeuners et évidement du pain. 

Je prends un café et deux baguettes, je m'installe à la terrasse pour le boire. 

La boulangère installe sa terrasse sous le gros platane qui orne cette place, elle place les panneaux des menus contre le tronc et dans un gros bac à fleurs. 

Tout en faisant cela, d'une petite elle appelle titi, titi, titi! 
Tout à coup un pigeon descentes de la gouttière de l immeuble pour se poser près d'elle,  elle prend des mies dans la poche de sont tablier et lui lance. 

Ce pigeon n à qu'une patte il sautille très bien sur celle si mais se tient de travers pour garder l équilibre, il semble bien nourri, tu penses, son amie est boulangère !

Je rentre vers la BE , la file de jeunes à diminuer à l entrée de la poterne, l entrée principale étant fermée pour travaux , tous les piétons passent par  ici. 

Ceux qui y passent maintenant courent plutôt que marcher, ils doivent être en retard pour le début des cours. 

En descendant la rampe menant au quai, je croise le responsable de la halte nautique qui commence à 8 h il est 8 h 10, normal ici... 

Apres le petit dej je vais prendre une douche à la capitainerie, elle est  propre et commode mais seule. Une personne est déjà dedans quand je sortirai au bout de 10 minutes trois personnes attendent leur tour, ouf j ai bien fait de ne pas traîner. 

Comme j arrive à la BE Guy sorts avec sa trousse de toilette, je lui dis ..oublie ça Guy on décolle.. Trop de file à la douche, ok me dit il. 

On appareille vers 9 heures, Guy à jeté le vieux pain en petits morceau dans l'eau, des centaines de petits poissons viennent les faire sauter comme un bouchon dans l eau. 

En partant on fait signe à nos voisins dont la vedette est immatriculée en Corse, ça fait trois jours qu'on s'amarre au même quai tous les soirs. 

Hier je leur ai demandé si il avait un guide fluvial plus récent que le mien qui est de 2013. Oui on en a un de cette année, puis je le feuilleter? Oui pas de souci. 

Je constate que la halte fluviale où je pensais m arrêter ce soir est fermée, la halte de l'ardoise où je m'étais arrêté avec France il y a 4 ans est trop près de nous, 20 km, l'autre est trop loin, 100 km. 

Entre,  seule une halte pour deux bateaux sur ponton flottant dans le Rhône est prévue à st Étienne des Sorts, elle est à 36 km 

Je décide d y aller et de voir si bateau il y a, si oui,  on improvisera.

La navigation se passe pour le mieux , ce Rhône est vraiment superbe, on passe l'écluse d'Avignon et puis celle de caderousse  sans soucis, on croise trois grosses péniches et deux pousseurs de conteneurs , on évite les vagues formées en passant loin d'eux, le Rhône fait 500 mètres de large ici. 
Je mange avant l'écluse de Caderousse, les pâtes d'hier sont meilleures encoure réchauffées.  
Pendant ce temps, Guy tient la barre, après l écluse, je lui reprends pour lui permettre de dîner à son tour. 

On arrive à st Étienne des Sorts, aux jumelles je constate qu'un bateau de plaisance est amarré au ponton flottant, il reste une petite place derrière, on la prend. 

À peine amarrer un troisième bateau arrive et se mets à couple avec la BE, on ne peut refuser cela, mais ç est un peu gênant, on a nos fenêtres contre l'unes l autres et en plus pour descendre à terre, l'équipage passe par votre bateau. 

Ç est la règle, il faut l accepter. 

Ce sont des anglais, ils ne parlent pas le french.. Je lui explique que demain je dois partir tôt 7h 30,  car j ai de la route, 65 km, lui aussi me dit il.

Ok dis-je, mais votre bateau va plus vite que le mien, ... J ai un moteur de 37 cv, et vous? 
Ils ont deux moteurs de 200 cv. 
(son bateau , comme celui devant est une grosse vedette de mer). 
(En passant, Je n ai pas encore vu un petit bateau fluvial sur le Rhône depuis notre départ,)

Ok dit il un peu à contre cœur, je serai levé. 

Je rentre me laver à l'intérieur du bateau , cette halte n'a pas de douche, il fait chaud, me rafraîchir me fait du bien.

Avec Guy on fait le tour du village, ç est vite fait il est minuscule, on y trouve un bar restaurant qui ouvre les week-end, vendredi soir y compris, ça tombe bien, on mangera ici, il nous reste une baguette, que nous tenons pour demain, pas de boulanger dans le village. 

De nombreux tracteurs passent les remorques chargées de raisin, on est en côte du Rhône, du coup on va voir la coopérative , il y a une activité débordante, les remorques sont vidées dans les bacs en acier inoxydable, lorsque on ouvre le tape-cul de la remorque,  le jus coule déjà dans les bacs. 

Avec une vis sans fin dans le fond du bac les raisins sont amener vers une machine qui sépare les raisin de leurs queues , ces dernières ressortent immédiatement vers une remorque à l aide d'un tapis roulant le raisin est placé dans les cuves où il fermentera quelques jours avant d'être pressé et séparé de son jus.

Après le soupé nous rentrons à la BE, de grosses péniches passent sur le Rhône, le quai flottant où nous sommes et les bateau y amarrés sont balancés par les vagues à chaque passage, le courant en passant sur la coque vous rappelle que vous êtes sur l'eau, la nuit va être moins calme que dans les ports protégés. 

Les écluses du Rhône ne ferment quelque heures la nuit, commerce oblige.

On se couche tôt, et je me réveil de temps à autres mais la nuit fut moins bruyante que je ne croyais. 

Voilà il est 6 h du matin  ce samedi 24, je me lève, une péniche vient de nous balancer comme je termine cette page. 

Biz.. 


Jeudi 22 septembre 2016

Jeudi 22 septembre 2016, 

7 h debout le jour se lève, le ciel est dégagé , pas de vent.

Sur info Rhône je vois un débit de 684 mètres cubes à la seconde a l écluse de Beaucaire . Je n ai pas de repère mais il me semble que ça peut aller à plus de 2000, 

Je demanderai à l'éclusier de saint Gilles des renseignements sur les débits. 

A 7 h40 on navigue vers cette écluse, après 40 minutes on y est, je dépose Guy sur la berge car les bajoyers sont hauts et même aux jumelles, je ne vois pas d'amarre  verticale dans l écluse. 
Quand je serai dedans je vois des amarres dans la parois , Guy descends à l échelle sur la BE et y attache le bateau. 

L'éclusier nous dit que le courant est "faible" sur le Rhône et le vent léger. 

On sort de l écluse et on prend le Rhône , immédiatement on sent le courant, on lui fais face et j accélère le moteur. 

En me mettant à 2000 tours sur une eau sans courant, la BE avance à 10 km/h , 
Ici à 2000 tours on en fait la moitié. 

Je vais près de la rive ou le courant est moins fort , mais je respecte néanmoins les balises qui sont placées pour le chenal, parfois je n ai donc pas le choix de naviguer au centre de ce majestueux fleuve, mais au bord des rives,  la BE gagne 2 km/h pour le même régime moteur. 

Peu après l écluse on croise un énorme porte conteneurs, il a une centaine de ces grosses caisses à bord, les vagues qu'il crée sont grosses, sitôt croisé, je tourne la barre pour à bâbord pour les prendre de face et éviter le roulis et le désordre dans les armoires. 

L'avant de la BE se soulève et retombe sur l'eau avec un grand  (platche... ) deux fois de suite, puis ça  se calme et on reprend le cap. Deux ou trois bibelots sont tombés dans la cabine mais pas de casse. 

On croisera encore deux grosses péniches, l une chargées de troncs d'arbres l autre, on ne voit pas sa cargaison, les petits troncs d arbres sont certainement destinés à l usine de cellulose croisée un peu plus bas. 

Ces péniches  traditionnelles , malgré leurs tailles, ne font presque pas de vagues, rien à voir avec ces pousses-conteneurs. 

Les bords du Rhône sont très verts les oiseaux marins sont perchés sur chaque balises, les cormorans guettent leur repas du haut des grands bolards que le niveau bas du Rhône nous montre. 

Il fait radieu mais le vent sur l'eau est frais, on doit même mettre sont pull et fermer les fenêtres du pare brise .

Vers 11 heures on peu les enlever et ouvrir le pare brise, le soleil nous réchauffe et l air nous fait du bien. 

Vers 13 h on arrive à Tarascon , la ville est sur la rive gauche , donc à notre droite, et en face se trouve Beaucaire , cela me rappelle que je dois prévenir l éclusier de notre arrivée , je mets la vhf sur le canal indiqué et je l appelle, .... "La belle équipe pour l écluse de Beaucaire!! " je répète  cette phrase deux fois, immédiatement il me répond, ..... " oui j'écoute la belle  équipe !"
" la belle équipe bonjour, nous sommes montant on sera là dans 20 minutes il s agit d'un bateau de plaisance de 11 mètres. "

Ok la belle équipe accélérez d un cran car j'ai deux bateaux dans le sas et attente de montée , il a un tel accent que je ne comprends rien , je lui fais répéter deux fois. 

Quand j ai compris je lui réponds .. On bien reçu j'arrive ... Et j accélère la cadence. 

On entre entre les murs d'une vingtaine de mètres de haut par l immense porte , deux plaisanciers sont amarrer devant nous. 

La porte se referme et on commence notre ascension , le bolard flottant sur lequel ont s'est amarré suis notre montée, ces écluses sont plus faciles que bien des petites. 

L éclusier nous rappelle, il demande notre destination et le nombre de passagers à bord. 

L'eau rempli cet immense sas en 20 minutes, on grimpe de 16 mètres.
Je fais un rapide calcul , le sas fait plus ou moins 10 mètres de large, 200 mètres de long et on monte de 16 mètres. Il faut donc 32 milles mètre cubes d eau , 32 millions de litres pour nous eclusier. Ça me donne le tournis même si ce n est que de l'eau. 

A la sortie de l écluse je reprends la vhf pour remercier l éclusier,  ,,, pas de quoi la belle équipe, bonne navigation, me répond t'il . 

Depuis l écluse Le courant est moins fort au point que bonjours naviguons à du neuf km /h au même  régime moteur. 

Le paysage est très beau , la boule qui me serre le ventre depuis notre montée sur le Rhône se délie peu à peu. 

Je passe la barre à Guy et vais me faire une tartine, Guy n'a pas  faim. 
Il est 15 h on a pas dîner, ç est vous dire la boule, pour moi rater un repas.. 

On a estimé arriver à Avignon vers 18 h 30 on y sera à 17h 15 vu la vitesse de 9 km h. 

En effet a 17 h apparaît sous le soleil les murs blancs  des monuments de la ville. 

Je me dirige à tribord dans le bras du Rhône où se trouve la halte de plaisance, vers le fameux pont d Avignon ou on y danse tous on rond. 

On passe au bas des 3 arches qui restent de ce pont légendaire, les six autres furent emportées par les crues et n ont jamais été reconstruites. (Si je me souviens bien) à vérifier et éventuellement rectifiiez par les puristes. 

On s'amarre à quelques encablures des piliers du pont, au Pied de la muraille de la vieille ville fortifiée d'où les papes faisaient des pieds de nez à Rome. 
(Encore à rectifier si vous  trouvez que mon interprétation est mauvaise ou trop fantaisiste )


Dimanche 25 septembre 2016.

Dimanche 25 septembre 2016. 

Le petit port de Cruas est calme, le jour commence à poindre je suis éveillé, je reste au lit pour ne pas éveillé Guy en marchant sur le plancher qui craque.

Je profite toujours de ce moment pour écrire ces lignes, je dois pour cela refaire ma journée de la veille depuis le matin.

Ou étions nous hier matin? Je revois alors les images de l' endroit  et le film commence à ce dérouler.

Vers 8 h Guy et moi allons au village, on nous a dit qu'un petit magasin casino, une boulangerie et un boucher étaient ouvert le dimanche matin.

Le village est à 2 km, y a longtemps que je n ai pas marcher.

Il nous manque des allumettes pour allumer le gaz, de l'eau, et deux trois babioles. 
A la boulangerie, Le pain deux pains au chocolat pour guy,  deux croissants  beurre pour moi,.
Cher le boucher côtelettes de porc pour ce soir et les courses sont faites. 
Au bar tabac, On commande un café crème et un allongé que l'on boit à la terrasse entre des gens du pays, on y déguste aussi nos viennoiseries. 

Le village médiévale de Cruas est en cours de réhabilitation, flanqué sur le versant raide de la colline il expose ses vieilles et belles pierres au soleil. 




cuas

Apres avoir dégusté nos cafés et nos pâtisseries, nous rentrons à la BE, le port ç est vider en partie de ses bateaux, nous appareillons également en direction ce Valence, le port ou tout à commencer entre la Belle équipe et moi. 

L'éperviere, est le nom du port de plaisance de Valence, il est bordé d'un superbe parc arboré où les valentinois peuvent flâner. 

Il peut accueillir plus de 400 bateaux et il est en général bien rempli, des places d accueil pour les plaisanciers de passage sont toutefois prévues. 

C'est ici qu' en 2012, j'ai trouvé la BE , elle appartenait à un valentinois du centre ville qui y passait ses week end, qu'en la météo le permettait. 
Il remontait le fleuve sur 2 km , prenait un bras calme du fleuve sur bâbord et y jetait l'ancre pour une nuit ou deux. 
J étais venu en TGV. J avais retenu une chambre dans l' hôtel bordant le parc, avec le vendeur de bateau j'ai visiter la BE, j'avais exigé une expertise complète, pour cela il fallait la sortir de l eau, le propriétaire refusait de payer la sortie d'eau.

Toutes ces tractations se faisaient par e-mails entre Le vendeur, le propriétaire et moi. 

J'avais proposé de payer à deux la mise à sec du bateau ce que le propriétaire avait finalement accepté, quant à l expertise, il refusait catégoriquement d'intervenir, son bateau était sain il en était certain. 

J'avais donc décider avec un expert de la faire à mes frais étant entendu que cette expertise me serait exclusivement destinée et confidentielle, si je n' achetais pas ce  bateau, pas question d'aller la donner au vendeur qui ne voulait pas intervenir dans les frais. 

Quand tout cela fût réglé par e-mails je réservais donc une chambre et prenait le TGV pour Valence. 

L'expertise et la sortie de l eau était prévue pour le lendemain , en arrivant le propriétaire et Bruno VIAL , le gars de l agence, me firent visiter et essayer
Le BE sur le Rhône. 

Le lendemain, après son travail, l'expert me donna les assurances verbales,  qui seraient évidemment confirmées par écrits, sur le bon état général du bateau et aussi , ce dont je craignais le plus, le polyester de la coque n était pas atteint par l'osmose.

Je concluais donc l'achat de la BE qui portait déjà ce nom, je décidais de lui laissé car il me plaisait, j appris par la suite que dans le monde des marins, il est une légende qui dit que débaptisé un bateau porte malheur, ouf, j étais à l'abri. 

Puisqu'il était sorti je demandais au capitaine du port si je pouvais en profiter pour remettre un anti folling sur la coque, ok me dit t'il vous avez jusque vendredi après midi on était mardi. 

Bruno VIAL le gars de l agence que j'appelais maintenant Bruno, me proposa de me prêter son nettoyeur haute pression, pour nettoyer la coque, il me le déposa le soir même, après avoir nettoyer le bateau j'allai chez le marchand de peinture pour bateau une marque revenait dans toute les bouches des marins du port , ç est donc celle là que je voulais, ça tombe bien c'est celle là que je vends me dit t'il. 

Le jeudi je mis la journée à peindre la coque sous la ligne de flottaison , le vendredi la grue déposa délicatement la BE dans l eau, pas de crainte pour l'antifolling , il est même conseillé , me dit-on,  de ne pas trop traîner pour la remettre à l'eau. 

Une fois dans l'eau je devais le conduire au quai, cette fois elle m appartenait, donc plus moyen d'y échapper , la petite embarcation maniable avec laquelle j avais navigué une  heure  sur l eau pour passer mon permis fluvial n avait rien avoir avec celle ci qui me parut d'un coup immense ...

J étais à la barre la gorge sèche quand la dernière sangle qui reliait la BE à la grue fut larguée, pas fier le grand garçon l'humidité perlant au front je mis le moteur en route posa les mains sur la barre, l'emplacement que me désignait le gérant du port me semblait minuscule entre les deux bateaux qui étaient amarrés beaucoup trop près de l uns l'autres à mon goût. 

Malgré qu'elle mettait du temps à  aller  où je voulais qu'elle aille, la BE se glissa sans casse dans ce couloir qui semblait s'être élargi pour elle. 
Voilà la petite histoire de mes premiers contacts avec elle.. 
Oh !! y en aura d'autres. Mais pour l instant ça va comme ça. 

Mais revenons sur notre navigation de ce jour, elle est de 35 km et on franchira deux  écluses,  donc on devrait être tôt à Valence. 

À la vhf, Je préviens l'éclusier du logis neuf de notre arrivée dans 20 minutes, aux jumelles je vois qu'un plaisancier est déjà au ponton d'attente les feux sont rouge et vert, elle est donc en préparation, je ralentis la BE et vogue tranquillement vers le sas en guettant les feux. 
Dès que seul le vert est allumé, je relance la BE vers l'entrée du logis neuf. 
Apres la bassinée on sort de l écluse , comme toujours, je remercie l'éclusier par vhf , ... ( pas de quoi la belle équipe bonne navigation) ça coûte rien et ç est sympa. 

L écluse de Beauchastel arrive , c est aussi la première écluse de ma vie, je vous assure qu'on oublie jamais sa première écluse. 
Mais je vous réserve ça pour une autre fois.

L'entrée du port de l épervière est là, nous amarrons la penichette au quai d'accueil et je me dirige à la capitainerie, il est 15h45. Sur la porte les horaires d' ouvertures, le dimanche de 9 à 12 et de 16 à 19.
J attends avec nos voisins anglais de deux jours de voyage,  en se voyant on rigole, c'est décidément aux mêmes endroits que nous allons. 

16 h30 ç est trop pour moi, personne n est venu, j'ai fais plus amples connaissances avec nos voisins anglais, je n'attends plus l'ouverture de cette capitainerie dont le personnel est peu à cheval sur les horaires. Je rentre à la BE et me sert une bière. 

Le soir Guy nous cuisine une côtelettes et nous prépare une salade verte on déguste cela avec du pain et du vin rouge que l'on a acheté à la coopérative de st Étienne des Sorts.

Discussion sur le pont, et puis dodo, vers Neuf heure. 

Biz à plus tard. 

jeudi 22 septembre 2016

Mercredi 21 septembre 2016. 

Vers 7 h on se lève, douche tant que ç est possible au sanitaires , Guy va chercher du pain, fait du café et dresse la table, une vraie fée du logis, (je devrais le mettre éducateur de gazoline) 

Apres avoir ranger un peu, on appareil à 9 h 10 vers Aigües Mortes, ou l on s'amarre à midi quart. ( tient sa rime) 
Superbe ville entourée de murailles , que nous avions visitée avec mes frères Georges et Raymond en 2012 lors de ma descente vers le canal du midi. 

On dîne de pain de salade de tomate et de charcuterie. 

Sieste et Guy va faire un tour, il revient et me dit que la passerelle qui permet de retourner vers le canal du Rhône à Sète par un autre canal que celui de notre arrivée est en panne.

La sncf qui gère cette passerelle dit que ce sera pour plusieurs jours, bon ben on retournera par la même voie. 

14 h15, on se met en route, le canal est large, il fait bon, chaud même, on est dans les marais et dans la petite Camargue.

Des taureaux et des Chevaux occupent les grandes étendues qui entourent les manades, chaque taureau à son héron-pic-bœuf, 

Au loin devant nous une colonne de fumée noire monte droit au ciel, il n y a pas de vent, 2 h plus tard on passera à côté de l incendie de broussailles que des gens surveillent. 

Vers 17h30 Guy nous prépare de petits amuses gueules aux rillettes et un pastis. 

Vers 18 h nous arrivons à l embranchement du petit Rhône avec le canal  Beaucaire et Saint Giles sont à gauche,  sur le canal. 

Pour aller vers Arles,  Marseille , Lyon , faut prendre à droite, seulement voilà. j ai oublié qu'à Beaucaire on n a pas d accès au Rhône même si il est juste à côté, l'écluse qui y permettait l accès est hors service depuis longtemps. 

Mais Guy est tracassé, il regarde le livre dans tout les sens, me montre le plan de Beaucaire , me Montre le seuil, me demande ce que ç'est cette ligne rouge qui semble bloquer l accès au Rhône. Beaucaire est à 28 km.

Moi j'ai le certitude que je suis sur le bon chemin main passer saint Gilles, je commence à douter, suis pas passer par ici en venant en 2012. 

Guy reprend le livre je ralentit l allure et puis tilt, oui Guy a raison pas d'accès au Rhône par ici, demi tour, Guy pour s'en assurer téléphone à l'écluse de saint Gilles , l éclusier confirme. On a fait 5 km dans le mauvais sens, pas grave, on passera la nuit à saint Gilles. 

19h on est amarré au quai de la petite ville, on va manger pâtes aux fruits de mer pour Guy, magret de canard pour moi. 
On fait le topo pour demain, on prend le Rhône tot, l écluse ouvre à 6 h du matin., donc quand il fera clair on démarre,on va tenter d arriver à Avignon pour passer la nuit au port de plaisance qui est au Pied du célèbre pont. 

Voilà, la suite demain , Biz. 













mercredi 21 septembre 2016

Mardi 20 septembre 2016.

Mardi 20 septembre 2016.

Vers 7h nous on se lève, le jour commence , le vent est tombé. On décide de traverser immédiatement.

Vers 7h45 on appareille vers Sète,  le soleil est là le vent souffle de nord-ouest.

La BE avance à du 8 km moteur tout doux. Je mets mon pilote automatique sur le cap et je peux prendre mon café avec Guy en surveillant évidemment la route. 

Sur mon GPS j'ai tracé la route jusqu'à l'entrée du canal de Rhône à Sète, je change le cap aux angles de la route et la BE nous emmène tranquillement jusqu'au but. 

Des pêcheurs sont déjà sur l'étang, des hommes dans leurs barques entretiennent les parcs à huîtres, et les vérifiés les cordes sur lesquelles elles vivent. 
         
La route n est pas balisée mais je retiens qu'il faut longer les parcs à huîtres pour passer sur la route conseillée celle que j'ai tracé au pif sur mon GPS est la bonne. 

Après deux heures 15 minutes de navigation on atteint le canal vers le Rhône, bye bye le canal du midi. 

On croise beaucoup de bateau de location qui ont certainement dû attendre le vent calme pour passer. 

On se dirige vers Pavalas-les flots, où nous passerons la nuit,.

Vers 11 h, on arrive à Frontignan, la passerelle est baissée, on amarré la BE au quai dans la ville. Guy va voir les heures d'ouvertures, il faut attendre 16 heures ils n,ouvrent que deux fois par jour, 8h30 et 16 h, en fait cette passerelle coupe la ville en deux,  les voitures ne peuvent passer si la passerelle est levée. 

Au quai, on du 220 volts, et ç est gratuit, on veut se brancher, je m'aperçois que le raccord femelle pour la borne à disparu , j'en demande une à prêter à un français derrière nous moi il dit ne pas en avoir. 
L'autre un hollandais m'en prête une,  je lui remettrai avant notre départ bien sûr. 

L'eau est payante 2 euros les 100 litres, on prend un jeton et faisons le plein. 

Puis on dîne pain et tête pressée avec sauce aux cornichons dont Guy raffole , en effet ç est bon. 

Apres cela Guy aide un néo-zélandais à s'amarrer devant nous, 


La BE et le néo-zélandais , la passerelle entre les colonnes. 
 On attends 16 heures pour l'ouverture de la passerelle , à 15h 45, sept bateaux sont prêts à la passer, ils sont pressés comme aux payages des autoroutes. 

L'ordre d'arrivée rien à foutre , moi je suis normalement deuxième, je laisse passer le premier et coupe la route à celui qui veut passer avant son tour. 

On navigue tranquillement vers Palavas les Flots où l'on s'amarre vers 16 h15, 

Deux couples de québécois sympas S'amarrent à côté de nous, ils disent nous suivre depuis le matin il nous ont suivi dans l' étang de Thau, je ne les ai pas remarqué. 

Après une bonne douche, on va souper de tapas et salade cesar .

vers 21 heures dodo , crevés , cassés. 
Biz a demain. 








mardi 20 septembre 2016

Lundi 19 septembre 2016.

Lundi 19 septembre 2016.

Vers huit heures Guy sort chercher une baguette, le marchand est installé sur le pont près de l écluse pour la saison qui se termine doucement.
On y trouve fruits et légumes placés sur des étalages provisoires formés de palettes en bois. 
Après le petit déj, Je fais quelques photos et une petite vidéo de l écluse ronde d Agde, (voir hier) .

L'éclusier arrive pour prendre son poste, je rentre à la BE, le feu passe au vert, j'appareille pour entrer dans le sas, Guy va à Pied sur le bajoyer de l écluse afin que je lui lance les amarres. 

Le ciel se dégage le vent souffle encore doucement, on pourra peut être traverser l étang de Thau, tot.. Héhé... 

L éclusier vient prendre des notes, nom du bateau, immatriculation, nationalité des occupants , c'est vnf qui fait des statistiques dit il,  vnf ( voies navigables de france)  

En sortant de l'écluse on le salue et on se dirige vers l' Hérault, que l'on remonte sur quelques centaines de mètres.

On le quitte à tribord vers l'écluse de Prades qui est fermée tous feux éteints, 

Pas de ponton pour s'amarrer, les berges sont hautes et pentues , on doit s y amarrer quand même puisque la porte est close. 

Guy saute sur la berge avec les amarres je lui passe les piquets et le marteau, que j'enfoncerai dans le talus pour amarrer la BE. 

Je vais voir à l'écluse , personne, je fais le tour de la guinguette qui se trouve à proximité, personne, portant tout est ouvert, je pourrais me servir de tout, je fais le tour de l écluse par le passerelle située sur la porte.

Un employé vnf coupe fauche les talus avec un tracteur muni d'un bras incliné, je vais lui demandé si il sait qui contacter, non me dit il. 

Je retourne à la guinguette et entre au comptoir, j'appelle ... Y a quelqu'un.
Une dame âgée arrive, je lui demande si elle sais que faire, elle me dit j ai le numéro de l éclusier vous le voulez? Ouiii bien sur...
Je sonne, bonjour je suis à l'écluse de Prades, pouvez vous m ouvrir? Nous sommes en train de chercher qui va aller à cette écluse me dit il, mais ne vous inquiétez pas on arrive. 
Il est 9h20 l écluse ouvre à 8h30 en septembre, mais il y a des lundis comme ça partout hein... Ça, je le tient pour moi.. 

En effet le quelques temps après, deux employés vnf arrivent, je n en demandais pas tant. 
il ouvre la porte et on passe sans devoir bassiner car le niveau du canal qui suit est le même que l Hérault ,  cette écluse ne sert qu'en cas de crue du fleuve, vous me direz pourquoi fermer la porte la nuit? En cas d orage et de crue subite et nocturne sans doute. 

On se dirige vers l' écluse du Bagnas, la dernière du canal, après on sera au niveau de la Méditerranée jusqu'au canal du Rhône à Sète. 
À notre arrivée l écluse est ouverte, on y pénètre et la passons sans encombre. 
 
Le paysage est maritime les oiseaux sont des goéland, des mouettes, quelques hérons  gardes-vaches et cendrés, l eau est salée et claire on voit la fond facilement, rien avoir avec l eau verte et trouble du canal en amont. 

Le vent souffle en rafales nous avançons en crabe entre les berges. 

Nous arrivons à l'étang de Thau, des moutons le recouvre , nous ne pouvons pas le traverser si le vent dépasse 19 km/h, la BE est un bateau fluvial, pas maritime. 

Nous nous amarrons à un quai, aucune indication nous l interdit mais cinq minutes après deux hommes viennent nous dire que ces emplacements sont destinés au voiler de l écoles des glenants, pourquoi dès lors ne pas l indiqué ? Ma réponse est simple.  je crois qu'il ment. 
Mais ce quai est à proximité de leur base et ça les arranges de l utiliser, ce n est pas le genre ici dans les endroits touristiques de ne pas indiqués en grand (amarrages réservés).

Bref je ne veux pas de disputes, je vais aller voir plus avant, mais les quais semblent chargés de bateaux jusqu'à l étang. 
Je demande si il connaît la vitesse du vent, non... Il ne connaît pas, bizarre pour un homme qui porte le sweet des glenants. 
Allez à Marseillan me dit il , là vous aurez de la place, ok mais Marseillan est sur l' étang 
Et un immense panneau rappel l interdiction au bateau fluviaux d'y naviguer au dessus de 13 noeuds 20 km+/-.
Encore bizarre pour un homme des glenants de conseiller à des gens de passer au dessus des règles de sécurités. 

Néanmoins, nous avançons la BE et trouvons un endroit tout au bout du quai , nous espérons que ce dernier ne sera pas encore frappé de réservation non indiquée .

Guy va voir un homme sur le vieux voilier en bois devant nous et lui demande, ,,,,, 
pas de problème cette place est libre. Ouf. 

Cet homme ressemble à Antoine , barbe , cheveux gris et longs. Un gros tonneau avec l indication rhum orne le pont, un mannequin de belle femme antillaise, la main en visière guette l'étang, une autre , épaulée au mas., regarde pensivement la rive. 

Une jeune femme passe à la rame dans une petite annexe de bateau, on lui demande si elle saist où on peu avoir du pain, faut aller à Marseillan dit-elle,  voulez vous que j en ramène ? Oui svp. Une baguette. Ok. 

Marseillan est loin en plus accessible depuis l'autre rive, il faut traverser en barque. 
Un voilier des glenants avec six femmes à bord rentre à la base, elles ce sont exercées sur l'étang ,  je demande si elles savent la vitesse du vent, 25 à 30 noeuds répond l une d'elles qui semble être  la monitrice. 

Avez vous internet à bord?, oui dis je.. Alors consultez windfinder.com vous saurez les prévisions.

Grand merci.. Bye bye.. 

Les voiliers des glenants rentrent de plus en plus avec de jeunes femmes et des jeunes hommes à bord, ce doit être des écoles car ils n ont pas plus de 15 ou 16 ans. Il va être l' heure de dîner ( déjeuner pour la france) on décide de manger pain charcuterie fromage. 

En attendant midi je consulte le site windfinder constate que le vent diminuera sensiblement dans la nuit pour ce calmer demain mardi dans la matinée, si cela se confirme ce soir, (il diffusent 4 fois par jour l'évolution) et demain matin , alors nous traversons plus ou moins 20 km nous sépare du canal du Rhône a Sète, qui démarre au Pied de la colline où est perchée la ville de georges Brassens. On naviguera en pères peinards sur là grand-marre des canards comme lui avec ses copains d abords.

L'après midi se passe calmement sieste pour moi , lecture et discutions avec voisins pour Guy. 

On essaye le four de la cuisinière, on arrive à le faire fonctionner, le robinet d'ouverture du gaz pour les becs n'est pas le même que celui du four, voilà où était simplement le problème, je marque les trois vannes, becs, four, chauffage. 

Le soir Guy prépare des pâtes sauce bolognaise en bocal , on a pas de fromage râpé mais ç, est bon quand même. 

21 heures je vais au lit, Guy fait de même, on est crevé à rien faire. 

Voilà voilou, à demain pour le reste... Biz.. 





 

















 










 






lundi 19 septembre 2016

Dimanche 18 septembre 2016.

Dimanche 18 septembre 2016, 

Nous nous levons vers 7 h 30, le temps est couvert, il ne fait pas chaud. 

Nos déjeunons , confiture baguette beurre, café. 

Sur internet, Je vérifie la météo, pas de pluie annoncée mais des nuages et du vent de 30 à 40 km heure. 

Vers 8h 30, Je décide d'aller jusqu'à l'écluse ronde de Agde où on s'amarre vers 11 hde là on refait un point météo. 

On a trouvé une place au Pied de l' écluse, je vais voir l éclusière qui nous dit que le vent va forcir encore. 

Je regarde sur le site et en effet des rafales jusqu'à 50 km sont annoncées , je ne peux emprunter l'étang de Thau, qui se trouve à 3 h de navigation, que si le vent est en dessous de 19 km car mon bateau est un bateau fluvial et l'étang est en zone maritime. 

La BE n'a pas les quilles d'un bateau de mer mais un fond plat avec peu de tirant d'eau qui me permet les navigations en eau peu profonde. 

Je pourrais tenter d'aller jusqu'à Marseillan, premier port de l'étang en venant du canal du midi mais les tarifs sont exorbitants , ici à Agde la halte  est gratuite  et nous sommes près de tous commerces. Nous décidions donc de rester ici. Pour la nuit. 

Guy nous cuisine des œufs avec des oignons des tomates cerises des poivrons, c'est simplement délicieux. 

L'après midi nous nous mettons à la tâche de refaire les petits travaux que j ai noté dans mon carnet de bord, à savoir; 
-Les fermetures du pare-brise qui sont desserrées .
-la prise 12 volts du tableau de bord qui ne va plus. 
-contrôler l'ancre du bateau. (Dans le Rhône si le moteur tombait en panne on aurait pas le choix de jeter l'ancre pour ne pas être emporter par le courant.)
-le feu rouge bâbord qui ne fonctionne plus (et ce n'est pas l'ampoule.) 
- la fixation du taquet tribord arrière (qui bouge anormalement.) 
- remettre un morceau d'isolant dans la porte du petit congélateur , (il est sorti de son logement.)
-Mettre du poids dans les coffres tribords du bateau car il  penche sur bâbord. 
-Nettoyer le filtre d'eau de refroidissement , (c'est l'eau du canal et il faut le vérifier régulièrement.)
-Vérifier le niveau d'huile du moteur. 
-vérifier pourquoi le four du réchaud à gaz ne fonctionne pas. 

À part les deux derniers postes nous finissons toutes ces tâches vers 18h40h.
Pour le feu de bâbord on a dû tirer un nouveau fils depuis le tableau parce que plus de courant sur celui d'origine. 

J'ai chance d'avoir Guy qui est plus patient que moi pour toutes ces tâches.
A 19 h quelques gouttes tombe sur la BE mais très vite cela cesse et nous sortons de la BE vers 19h30 avec un rayon de soleil couchant. 

On va sur les berges de l'Hérault et on trouve un petit Resto, le Concept, on y mange le menu du même nom, friture de petits poissons en entrée, une dorade pour moi et une brandade de morue pour Guy, du fromage en désert pour bibi et Guy une mousse au chocolat tout cela accompagné d'un demi rosé .

On rentre à la BE vers 21h30 et à 22 h extinction des feux et des yeux.. 

Biz à demain. 

 
















 






dimanche 18 septembre 2016

Samedi 17 septembre 2016.

Samedi 17 septembre .

Vers 6 h je me lève, je mets la lessive à sécher dans la maison , après avoir déjeuné, il faut nettoyer le frigo, la machine à café, vider les poubelles WC, salle de bain, cuisine, fermées portes et fenêtre, couper eau et électricité. N'ai je rien oublié?, non ça m'a l'air bon. 

Patsy arrive avec Guy a 8h comme prévu, on va à la BE , on décharge nos effets de toilette , les vêtements et derniers ustensiles qui pourrait être utiles. 

Ce soir on sera à Portiragnes si tout fonctionne comme on veut. 
Patsy viendra nous chercher au canal pour nous emmener à la plage où son fils tient un petit Resto , café, brasserie, bières belges,  "la 7 ieme vague." Si vous y passé un jour, n hésitez pas. 

A 9 h on appareille vers Portiragnes , en une petite heure on passe dans le village de Poilhes que l'on quitte pour arriver peu après au tunnel du Malpas. 

Cet ouvrage fut construit par une équipe de maçons de nissan les enserunnes à la demande de Pierre Paul RIquet, en effet arriver à cet endroit,  par lequel Riquet voulait absolument passer pour faire arriver le canal dans sa ville de Beziers, et çela contre l'avis de Colbert, qui trouvait ce mont infranchissable, mais ç était sans compter sur là pugnacité de Riquet, qui y fit creuser un tunnel par une équipe de maçons à ses frais et sans en parler au roi ni à Colbert. 

Colbert incrédule fit savoir au roi que Riquet était bloquer avec son canal et se réjouissait déjà de la déconvenue que cette impasse ne manquerait pas de se retourner sur Riquet qui avait engagé toute sa fortune et une partie de celle de la couronne dans ce projet pharaonique. 

Apres 4 mois de travaux , L'orsque l'eau et le premier bateau passa par le tunnel du Malpas, long de 168 mètres et appelé comme çà pour le passage difficile, mauvais passage, la victoire de Riquet fut rayonnante et Colbert ne pu qu'admettre l'efficacité de Riquet. 

Nous ne mettons pas 4 mois à le traverser, Apres avoir klaxonné pour signaler la présence du bateau à l'entrée de passage  étroit, Guy fait des photos et nous atteignons rapidement Colombiers .

Un peu Apres Guy prend la barre pendant un moment, au croisement de deux bateau il serre un peu trop la berge, moi je suis sur le pont je règle les longueurs des défenses qui traînent dans l'eau. 

Je lui dit de ralentir et de s'écarter de la berge ce qu'il fait mais trop brutalement , le porte à faux de l'arrière du bateau va toucher le bord, je lui crie redresse! Mais trop tard l'arrière du bateau heurte fortement la berge heureusement sans dégât. 

Guy est embêté bien sûr mais puisque' il n y a pas de mal, ça se termine bien. 

On arrive aux 9 écluses de Fonséranes vers 11 h, renseignement pris, la descente des écluses se fait à partir de 13 heures, bien on a le temps de prendre l'apéro et de dîner. 

Guy nous prépare le poulet et chicons qu'il avait cuit dans du curcuma la veille chez lui, un peu de fromage et un verre de rosé, je me régale, mais il faut conduire après encore. Alors molo sur le vin. 

A 13 heures on entre dans les écluses je suis quatrième dans l'ordre de passage , je démarre après le troisième bateau mais l'éclusier ferme la porte avant mon arrivée, comme je suis tout près de la porte et que le vent est fort, la manœuvre de Recul est délicate, mais nous arrivons avec Guy à maintenir la BE hors des murs et angles dangereux vers où le vent nous pousse en faisant demi tour. 

Du coup nous sommes les premiers de la deuxième bassinée, cette fois on y rentre à 4 alors que pour la première l éclusier n'en a pris que 3 qui n'étaient pourtant las plus grands que ces bateaux ci, cela restera un mystère d'écluse... 

Les trois autres bateaux sont des bateaux de location, leurs entrées dans le sas est parfois pénible. 
Je fais gaffe à mon bateau qui vient d'être repeint, eux s'en foutent les bateaux de location on des coups partout. 

Durant la bassinée je dois faire reculer le bateau arrière avec le pied pour ne pas qu'il vienne griffer l'arrière du mien avec sa proue, du coup les gens qui tiennent les amarres retiennent leur bateau avec plus de vigilance. 

Celui qui est à côté de moi vient toujours contre le mien à tribord, je demande gentiment mais fermement à la dame qui est sur le quai de tirer sur les amarres pour l'en empêcher. 

À la quatrième bassinée, sans que l'on sache pourquoi, nous restons coincer dans le sas durant 40 minutes. 

Nous sortirons du dernier sas 1h30 après être rentré dans le premier,  d'habitude cela dure 30 minutes.  ....    Mystère d'écluse.... 

En sortant de Fonséranes on passe immédiatement sur le pont-canal qui enjambe l'Orb, puis on arrive à l'écluse numéro  57  de LOrb et 300 mètre après la 58 de Béziers   

Il nous en reste trois pour arriver à Portiragnes mais une grosse péniche, la RONCEVAU ( plus ou moins 35 mètres), nous bloque le passage, elle est complètement de travers dans le canal, sa proue sur la rive droite et et sa poupe sur la rive gauche, deux personnes à bord s'affairent à le remettre dans l'axe du canal ce n'est pas une mince affaire, son grand safran semble coincé dans la vase, avec son hélice il soulève des vagues de boue mais la lourde péniche ne bouge pas . 

Au bout d'un moment de cet exercice, l'arrière du bateau commence à bouger vers le centre du canal à l'avant avec une grosse gaffe un homme pousse lentement la proie dans l'autre sens, la péniche peut faire une marche arrière de quelque mètres pour enfin se remettre dans l'axe . 

Nous suivent lentement la RONCEVAU et dans une ligne droite le pilote nous fait signe de doubler, ç est parti mon kiki, je le remercie au passage et bon vent. 

Nous franchissons la dernière écluse du jour vers 15h 15 et à 18h08 précise et nous s'amarre à la berge pour une halte nature, car la halte nautique de Portiragnes beaucoup trop encombrée pour moi. 

Vers 19 h, Patsy nous attends à deux ou trois cent mètres de là, on va manger chez le fils qui est aussi le fils de Guy, je prends un steak black Angus , mhmmmmm, patsy et Guy mange de la tête de veau sauce gribiche, il me font goûter , c'est bon également.  

Vers 21 h on rentre à la BE crevés, dodo. 

Biz à demain.. 





























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Vendredi 16 septembre 2016 ,

Vendredi 16 septembre 2016 , le matin je vais chercher Guy pour préparer le bateau, après les achats de matériel, apres quoi nous allons au port La Robine et nous mettons à l'ouvrage. 

Le bateau est sale, plein de poussière et d aiguilles de sapin, de feuilles de chênes et de ses glands
Pendant que Guy place un rail à rideau délicat à poser, je commence le nettoyage extérieur, ensuite 
il m aide pour le nettoyage de la soute où se trouve les bonbonnes de propane.

Elle est très encombrée de feuilles et autres déchets végétaux , j'enlève les bonbonnes et entreprends son nettoyage, manque de bol le petit tuyau qui sert à évacuer  l eau de cette soute vers l extérieur se bouche avec la chutes d'un gland qui se bloque dans un coude très inaccessible , démontage du panneau de la chambre avant pour accéder au coude et après avoir démonté ce dernier Guy débouche le tuyau.. 

Remise en place de tout l' ensemble juste à temps pour la femme à journée qui vient nettoyer l intérieur du bateau. 
On coupe les nouvelles amarres aux bonnes dimensions  on place les dernières défenses et vers 15 h on va enfin boire un coup, on a pas dîner mais surtout on a soif. 

On va â la petite auberge du bord du canal , fermée , on va au village de Salleles D'Aude et on trouve un proxi ouvert, une bière une bouteille d'eau une baguette un morceau de saucisson on avale le tout.

Guy me dépose au bateau, je vais l'emmener à capestang qui est à trois heures de navigation, de cette manière demain samedi, nous partirons vers les écluses de Fonséranes  à Béziers à 9 h du matin et nous y serons à midi pour y pénétrer à 13 heures lorsque les descentes de bateau commencent. 

Quant à Guy il rentre avec la voiture, il va faire les courses pour notre départ demain, il viendra me chercher à capestang vers 20 h, on placera tout çela au frigo et dans les armoires. 

La femme de ménage n à pas fini, elle bichonne la BE, elle veut faire les vitres, je laisse faire, elle termine A 17 h et j' appareille vers capestang. 

J'y arrive 19h50 h. Il est temps car la noirceur arrive, la navigation de nuit est permise mais je n'y tiens pas, trop de souches et autres surprises qui pourrait endommager le bateau. 

Comme je saute à quai pour amarrer la BE , (la belle équipe, nom du bateau,) Guy arrive, il m'aide à enfoncer les piquets dans la berge, ceux-ci servent de bittes d'amarrage pour les haltes nature. 

Je ferme la BE et nous allons souper à la grille, Resto du coin. 

Vers 22 h je rentre à la maison , j'envoie des messages à la famille  et prends une douche, la journée fut longue, dodo. Demain je dois mettre la maison en veille et être prêt à 8 h pour quand patsy et son mari viendront me chercher pour nous emmener au bateau. 

Voilà, donc à demain . Biz. 

 










Envoyé de mon iPhone

vendredi 16 septembre 2016

15 septembre 2016

15 septembre 2016, 
Port la Robine , Salleles d'Aude. 

J arrive sur la belle équipe à 10 h comme convenu avec mécano, on doit sortir régler la barre et le safran sur le cap . 

On sort à peine du port qu'un appel se fait, un bateau est en panne et demande d'être remorqué au port. 

Après avoir régler la barre je fais demi tour et me place devant ce bateau de location, avec les mécanos de ,compagnie on l'amarre à la belle équipe et je le remorque jusqu'au port, cela n est pas de toute facilité, en effet le bateau remorqué est lourd 
Et entraîne  la Belle Équipe vers les rives sans que je puisse y faire grand chose, du coup on demande aux mécanos de barrer aussi sur le bateau remorqué. 

Comme cela ç est plus facile et j amène sans dégât le bateau à bon port...Héhé.  C'est le cas de le dire.. 

Une fois délivré de ma remorqué je fais le tour de ma penichette  et je constate que de l'eau envahi le sol du WC- douche , une fuite au tuyau d'arrivée d'eau en est responsable, avec la pompe j essaye de vider l'eau mais la pompe fuit également . 

Je demande au mécano si il a les joints qui peuvent convenir, oui il ont cela en stock , ok on répare. 

Après quoi je rentre à la maison pour une douche et ouvrir le courrier, un procès pour excès de vitesse m' attend dans la boite, 86 au lieu de 79 km/h, le 12 août à 11h26, en allant chercher Mc à airport. 45 euros... 

Après le souper dodo, et la suite demain.... 
Biz... 

 







jeudi 15 septembre 2016

Détourné....

Détourné, 

L'avion descend vers Carcassonne,  le ciel est couvert, on traverse des nuages, les turbulences sont assez fortes, je suis à la dernier rangée, à la queue elle sont toujours plus impressionnantes. 

D'un coup la terre apparaît à la vue, les vignes les champs jaunis par la sécheresse . 

Les routes sont mouillées il a plu ce matin, il n'avait plus plu depuis plus de trois mois.

Le pilote demande au personnel de cabine de s'assoir pour l'atterrissage, l'avion ralenti et sort son empennage mobile pour augmenter la surface portance à basse vitesse puis son train d'atterrissage. 

L'avion exécute un dernier virage et sitôt qu'il est dans l'axe, le pilote remet les gaz d'un coup pour remonter à travers les nuages. 

Aucune info mais je me doute que il a dû recevoir en dernière minute l'ordre de ne pas atterrir. 

L'avion tourne pendant une petite dizaine de minutes sans que personne ne donne d'info, au moment où je me retourne pour demander à l' hôtesse ce qui se passe, le pilote fait une annonce, on part vers Perpignan mais on ne dit pas pourquoi.

Le pilote rentre le train et son empennage après avoir repris de la vitesse  et annonce un atterrissage dans 20 minutes à Perpignan. 

Je vois une dame parler au cellulaire, j'enlève le mode avion du mien et j'appel Guy qui m'attend à Carcassonne , ça marche il décroche c'est la premier fois que je parle à quelqu'un au téléphone en vol. 

Il me dit qu'on vient d'annoncer que le vol partait à Perpignan, je confirme, il dit je vient te chercher là bas, non dis-je, je prendrai le train jusqu'à Narbonne  je te sonnerai l'heure d'arrivée à la gare. Ok on fait comme ça. 

À Perpignan il a plu aussi mais le terrain est déjà sec, des notre descente de l'avion on nous annonce que des bus nous emmène à Carcassonne, moi ce n'est pas ma route donc je prends la bavette jusqu'à la gare de Perpignan et le train jusqu'à Narbonne où j arrive vers 16h30, Guy est dans la gare, on revient vers 40, il fait gris mais sec. 
Les gens ici sont heureux de la pluie et du rafraîchissement. 

J'ouvre les portes et fenêtres toutes grandes pour rafraîchir l'intérieur de la maison , je prends une douche et je vais souper avec Guy et son épouse Patsy. 

Voilà ma journée de 15 septembre, tout cela dans la bonne humeur d'un homme qui a du temps devant lui.... 

À demain pour journée du 15.. Biz.