mardi 27 septembre 2016

Dimanche 25 septembre 2016.

Dimanche 25 septembre 2016. 

Le petit port de Cruas est calme, le jour commence à poindre je suis éveillé, je reste au lit pour ne pas éveillé Guy en marchant sur le plancher qui craque.

Je profite toujours de ce moment pour écrire ces lignes, je dois pour cela refaire ma journée de la veille depuis le matin.

Ou étions nous hier matin? Je revois alors les images de l' endroit  et le film commence à ce dérouler.

Vers 8 h Guy et moi allons au village, on nous a dit qu'un petit magasin casino, une boulangerie et un boucher étaient ouvert le dimanche matin.

Le village est à 2 km, y a longtemps que je n ai pas marcher.

Il nous manque des allumettes pour allumer le gaz, de l'eau, et deux trois babioles. 
A la boulangerie, Le pain deux pains au chocolat pour guy,  deux croissants  beurre pour moi,.
Cher le boucher côtelettes de porc pour ce soir et les courses sont faites. 
Au bar tabac, On commande un café crème et un allongé que l'on boit à la terrasse entre des gens du pays, on y déguste aussi nos viennoiseries. 

Le village médiévale de Cruas est en cours de réhabilitation, flanqué sur le versant raide de la colline il expose ses vieilles et belles pierres au soleil. 




cuas

Apres avoir dégusté nos cafés et nos pâtisseries, nous rentrons à la BE, le port ç est vider en partie de ses bateaux, nous appareillons également en direction ce Valence, le port ou tout à commencer entre la Belle équipe et moi. 

L'éperviere, est le nom du port de plaisance de Valence, il est bordé d'un superbe parc arboré où les valentinois peuvent flâner. 

Il peut accueillir plus de 400 bateaux et il est en général bien rempli, des places d accueil pour les plaisanciers de passage sont toutefois prévues. 

C'est ici qu' en 2012, j'ai trouvé la BE , elle appartenait à un valentinois du centre ville qui y passait ses week end, qu'en la météo le permettait. 
Il remontait le fleuve sur 2 km , prenait un bras calme du fleuve sur bâbord et y jetait l'ancre pour une nuit ou deux. 
J étais venu en TGV. J avais retenu une chambre dans l' hôtel bordant le parc, avec le vendeur de bateau j'ai visiter la BE, j'avais exigé une expertise complète, pour cela il fallait la sortir de l eau, le propriétaire refusait de payer la sortie d'eau.

Toutes ces tractations se faisaient par e-mails entre Le vendeur, le propriétaire et moi. 

J'avais proposé de payer à deux la mise à sec du bateau ce que le propriétaire avait finalement accepté, quant à l expertise, il refusait catégoriquement d'intervenir, son bateau était sain il en était certain. 

J'avais donc décider avec un expert de la faire à mes frais étant entendu que cette expertise me serait exclusivement destinée et confidentielle, si je n' achetais pas ce  bateau, pas question d'aller la donner au vendeur qui ne voulait pas intervenir dans les frais. 

Quand tout cela fût réglé par e-mails je réservais donc une chambre et prenait le TGV pour Valence. 

L'expertise et la sortie de l eau était prévue pour le lendemain , en arrivant le propriétaire et Bruno VIAL , le gars de l agence, me firent visiter et essayer
Le BE sur le Rhône. 

Le lendemain, après son travail, l'expert me donna les assurances verbales,  qui seraient évidemment confirmées par écrits, sur le bon état général du bateau et aussi , ce dont je craignais le plus, le polyester de la coque n était pas atteint par l'osmose.

Je concluais donc l'achat de la BE qui portait déjà ce nom, je décidais de lui laissé car il me plaisait, j appris par la suite que dans le monde des marins, il est une légende qui dit que débaptisé un bateau porte malheur, ouf, j étais à l'abri. 

Puisqu'il était sorti je demandais au capitaine du port si je pouvais en profiter pour remettre un anti folling sur la coque, ok me dit t'il vous avez jusque vendredi après midi on était mardi. 

Bruno VIAL le gars de l agence que j'appelais maintenant Bruno, me proposa de me prêter son nettoyeur haute pression, pour nettoyer la coque, il me le déposa le soir même, après avoir nettoyer le bateau j'allai chez le marchand de peinture pour bateau une marque revenait dans toute les bouches des marins du port , ç est donc celle là que je voulais, ça tombe bien c'est celle là que je vends me dit t'il. 

Le jeudi je mis la journée à peindre la coque sous la ligne de flottaison , le vendredi la grue déposa délicatement la BE dans l eau, pas de crainte pour l'antifolling , il est même conseillé , me dit-on,  de ne pas trop traîner pour la remettre à l'eau. 

Une fois dans l'eau je devais le conduire au quai, cette fois elle m appartenait, donc plus moyen d'y échapper , la petite embarcation maniable avec laquelle j avais navigué une  heure  sur l eau pour passer mon permis fluvial n avait rien avoir avec celle ci qui me parut d'un coup immense ...

J étais à la barre la gorge sèche quand la dernière sangle qui reliait la BE à la grue fut larguée, pas fier le grand garçon l'humidité perlant au front je mis le moteur en route posa les mains sur la barre, l'emplacement que me désignait le gérant du port me semblait minuscule entre les deux bateaux qui étaient amarrés beaucoup trop près de l uns l'autres à mon goût. 

Malgré qu'elle mettait du temps à  aller  où je voulais qu'elle aille, la BE se glissa sans casse dans ce couloir qui semblait s'être élargi pour elle. 
Voilà la petite histoire de mes premiers contacts avec elle.. 
Oh !! y en aura d'autres. Mais pour l instant ça va comme ça. 

Mais revenons sur notre navigation de ce jour, elle est de 35 km et on franchira deux  écluses,  donc on devrait être tôt à Valence. 

À la vhf, Je préviens l'éclusier du logis neuf de notre arrivée dans 20 minutes, aux jumelles je vois qu'un plaisancier est déjà au ponton d'attente les feux sont rouge et vert, elle est donc en préparation, je ralentis la BE et vogue tranquillement vers le sas en guettant les feux. 
Dès que seul le vert est allumé, je relance la BE vers l'entrée du logis neuf. 
Apres la bassinée on sort de l écluse , comme toujours, je remercie l'éclusier par vhf , ... ( pas de quoi la belle équipe bonne navigation) ça coûte rien et ç est sympa. 

L écluse de Beauchastel arrive , c est aussi la première écluse de ma vie, je vous assure qu'on oublie jamais sa première écluse. 
Mais je vous réserve ça pour une autre fois.

L'entrée du port de l épervière est là, nous amarrons la penichette au quai d'accueil et je me dirige à la capitainerie, il est 15h45. Sur la porte les horaires d' ouvertures, le dimanche de 9 à 12 et de 16 à 19.
J attends avec nos voisins anglais de deux jours de voyage,  en se voyant on rigole, c'est décidément aux mêmes endroits que nous allons. 

16 h30 ç est trop pour moi, personne n est venu, j'ai fais plus amples connaissances avec nos voisins anglais, je n'attends plus l'ouverture de cette capitainerie dont le personnel est peu à cheval sur les horaires. Je rentre à la BE et me sert une bière. 

Le soir Guy nous cuisine une côtelettes et nous prépare une salade verte on déguste cela avec du pain et du vin rouge que l'on a acheté à la coopérative de st Étienne des Sorts.

Discussion sur le pont, et puis dodo, vers Neuf heure. 

Biz à plus tard. 

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