lundi 30 avril 2012

Lundi 30-04-2012, suite.
Donc le gasoil, quel idiot, c'est la moindre des choses avant de partir, bon en nettoyant le bateau, j'avais eu la curiosité d’ouvrir le bouchon de remplissage et regardé dans le tuyau, j'ai vu du liquide, mais sans savoir évaluer la quantité restante. Il n'y a pas de jauge aux tableaux de commandes, je me dis, si le gasoil venait à manquer, je fais quoi ? Du coup je me dis, si le moteur s’arrête, je fais quoi ? Je me dis je mouille l'ancre y que ça... Mais du coup je suis rassuré.
N'empêche, je fais demi-tour et en profite pour voir la réaction du bateau à cette manœuvre, le Rhône est large à cet endroit et aucun bateau en vue, il tourne bien et j'anticipe bien le redressement, je ne sais pas ce que le courant lui réservait, mais quand je suis courant de travers, je le sens bien et donc c'est une bonne chose. Les berges défilent plus vite, je ralentis le moteur, y a pas le feu au Rhône. Je coupe l'hélice et laisse aller (c'est interdit), mais je veux voir la réaction du bateau, il descend le courant, je suis au milieu du chenal pas de souci. J'ouvre le bouchon gasoil, je regarge par le trou, je vois du liquide, c’est bon signe, mais encore impossible d'évaluer la quantité. Je remets l'hélice en marche et fais un demi-tour, puis un tour complet dans l'autre sens, je m'arrête et bats en arrière, pus je répartis vers le port. On y est vite, je décide de continuer vers l'aval, et passer le pont que je vois au loin. Après celui-ci le balisage marque le chenal à droite du Rhône, je l'emprunte et dés qu'il de ré-largira je ferais demi-tour. Après une longue courbe le Rhône redevient navigable sur toute sa largeur, je fais demi-tour et rentre au port. Se remettre à quai entre les deux autres en faisant un demi-tour au fond du port, voilà ce qui m'occupe pour l'instant. En remontant vers le port, je pense à regarder dans le guide Vagnon son entrée détaillée, je vois que le chenal d'entrée est aussi celui de sortie, donc je dois faire une boucle pour le passer, courant de travers sur quelques dizaines de mètres, je prends donc la précaution de passer au milieu des grosses balises en acier, pas envie que le courant me pousse contre celle d'aval. Sitôt dans le chenal du port le bateau accélère, moins de contre courant, je coupe les gaz et rentre, doucement. Je passe la rangée ou je dois entrer, pour me mettre avant au quai, j'ai de la chance elle est presque en bout de ponton, ce qui m'évite de devoir faire des créneaux comme en voiture. C'est pourquoi avant de partir j'avais prévu de faire demi-tour au bout du port pour arriver dans le bon sens au quai, l’adrénaline remonte, je me dirige vers ma place, je dois faire un S assez serré pour y accéder. Je suis au ralenti et le bateau se présente bien, pas de vent, une chance. Le nez se dirige bien, mais je suis trop de travers je redresse, je pense au gars du port il m'a dit toutes les Manœuvres calmement, je suis au milieu de mon S , faut que je pense à l'aire du bateau dans le virage, pas accrocher celui de droite ne pas rentrer dans celui de gauche, je redresse la barre il réagit bien, je rentre dans la place, faut pas que je le laisse arriver trop vite sur le ponton, une défense protège la proue, mais le poids du bateau est important Je passe doucement la marche arrière et freine, là le bateau vire à droite je n'ai pas assez redressé la barre avant de passer la marche arrière, mais comme le bateau freine bien l’avant arrive sur le ponton avec douceur, je mets au point mort, je prends une l'amarre arrière qui est au taquet du bateau et descend sur le quai, je l'attache.
Je suis tout ému et étonné. 1h30 de navigation qui compteront dans ma vie.

Bises, El vi couvreu débutant navigueu.

Lundi 30 avril 2012.

Hier soir le vent ne c'est pas calmé au contraire. J'étais un peu dépité mais on ne décide pas pour le vent. J'ai reçu un SMS de Manu, elle et sa mère passeront me prendre demain pour remonter en Belgique, je suis encore plus dépité, je pensais que c'était mardi ou mercredi.
Je demande l'heure de passage que je puisse m'organiser et mettre en ordre, elle me dit qu'elles visiteront Valence demain après-midi et que l'on partirait mardi. Ouf, ça me laisse un peu de temps. Je les invite à dormir sur le bateau, la (grande) cabine est libre, j'occupe la petite. Ce lundi matin, je me lève à 6h, la nuit pâlit, il fait sec et plus un pêt de vent.
Je fait du café, je dois sortir dès qu'il fait clair avant que le vent se lève à nouveau. Je refais la manœuvre dans ma tête, hier déjà je l.avais imaginée, je dois ranger le câble électrique. Mettre le moteur en marche. Laisser chauffer, détacher les amarres arrières, en laisser une à l'avant et voir ce que le bateau fait.
Le moteur tourne, j'ouvre les deux portes de la cabine de pilotage pour passer facilement de bâbord à tribord au cas ou. J'enlève le siège du conducteur et le met dans le carré, comme ça il n'est pas dans les pieds. Je suis excité comme une puce, pas bon ça, pour un marin.... Je respire très profondément, je me résonne, que crains-tu? Rien de grave ne peut arriver!!! Je détache doucement les amarres, je laisse les deux de bâbord, avant et arrière, je reviens dans la cabine je regarde autour de moi, je descends, détache l'amarre arrière, l'arrière s'écarte du bord vers le bateau voisin mais pas grave, j'ai et il a des défenses, je détache l'amarre avant après avoir vérifier que l'hélice est bien débrayée. Je ramène l'arrière vers le ponton, je rentre dans la cabine attends un peu que l'arrière se reparte vers le tribord, et je passe la marche arrière, le bateau recule doucement je redresse la barre puis la mets à tribord toute. La belle équipe tourne son cul dans le sens que je lui ai demandé, je repasse la marche en barrant à bâbord, pour ne pas toucher le bateau des voisins arrières, du coup l'arriere s'écarte dans le bon sens, je repasse la marche arrière en battant la barre à tribord, le bateau passe dans le chenal du port, je le laisse reculer,jusqu'au milieu, et passe la marche avant doucement en redressant la barre. La belle équipe avance doucement, le moteur est silencieux, elle glisse presque sans laisser de trace sur l'eau qui est comme un miroir. Je reprends mon souffle, je me rends compte que j'ai chaud, j'ouvre le ventail avant. Les jambes me tremblent, comme au premier flirt, je sent une douce sensation en même temps que l'adrénaline descend.
Je me prépare à sortir du chenal et entrer dans le courant du Rhône, je pense à Georges, mon frère, qui aurait tant aimé être avec moi là maintenant. Les billes de la vie roulent. Soldat, je l'admirais dans son uniforme, au volant de son camion chargé d'arbres Il me faisait croire que je conduisait, mais je savais que ce n'était pas moi,je le voyais repartir vers sa caserne ou son travail, je l'admirais comme on admire un grand frère qui sais tout faire. Aujourd'hui, c'est lui qui va me féliciter après avoir lu ceci, les billes roulent, on les perd au jeu, mais on ne les oublies jamais.
Donc j'arrive dans le Rhône, je décide de remonter le courant pour juger le moteur, je remonte vers le nord, le Rhône est vide, pas une embarcation en vue. Je regarde les balises, je dois me souvenir la rive droite rouge, la rive gauche verte, passer dans les chêneaux balises de la sorte, à savoir quant on est montant, on a la rive droite à sa gauche et la rive gauche à sa droite bien sur. Quand on est avalant, donc qu'on se dirige vers l'aval, la rive droite est à droite etc. Dès la sortie du port les cours théoriques me servent, deux balises, une rouge et jaune et une verte et jaune, je dois passer entre elles pour sortir, pas évident car à cet endroit vous avez plus de deux cents mètres de large, et ces deux balises sont à 30 mètres l'une de l'autre. Donc passer entre et pas à côté. J'arrive au milieu du chenal, je n'ai pas augmenté le moteur, je voit l'eau passer sous la coque je me dis c'est bon j'avance, puis je regarde la berge, elle ne bouge pas beaucoup, j'avance mais très lentement, j'accélere le moteur le bateau avance. Je remonte le fleuve pendant 20 minutes, puis une idée me vient, le gasoil? Quel con je suis, je n'ai pas vérifié le gasoil. Là je vais aux toilettes et reviens vous raconter la suite.

dimanche 29 avril 2012

Dimanche 28-O4-2012, midi.

Voilà, vitres nettoyées, glissières graissées, fuites bouchées, bien travaillé ce matin. Toujours du vent mais le soleil est de plus en plus présent. Je me bois une petite kronembourg, Puis me ferai à dîner, J'irais bien faire une petite ballade en bateau, les voisins arrières sont sur leur bateau, si je leur demande de se mettre au bon endroit au cas ou ? Non? Je leur dit mon inexpérience, ils vont craindre pour leur bateau et se poster d'office, après sur le Rhône, je verrai... Qu'en dites vous ?

Dimanche matin le 29-04-2012.

La nuit fut venteuse et pluvieuse, je me réveille vers deux heures de l'eau coule sur mon visage. À l'angle de la toiture et de la cabine de pilotage j'ai constater en fissuré en la nettoyant, si je ne me trompe pas, ça doit venir le là. Je change de sens et place un essuie sous la goutte, Vais pas me casser la nuit pour une fuite, ça me connaît les fuites de toits....
Le matin vers 6 heures, je me lève, et oui grasse matinée ce dimanche, le vent et la pluie toujours au rendez-vous. Tandis que je fais chauffer l’eau pour la petite vaisselle et le café soluble, deux oiseaux blancs passent nageant près de mon camp. Ce sont des cygnes. J'invente un dicton : Quand ces oiseaux longent les bateaux, cygnes de pluie pour bientôt.
Je leur jette le pain sec d'hier, ils raffolent de ça. Du coup des cols verts viennent pour partager la pitance, pas heureux les majestueux... Mais les cols verts ont l'avantage d'être vifs et trois pendant que les deux cygnes en coursent deux. Le troisième se régale. Puis c.est un autre, malin je vous dis ces petites bêtes. Pour finir, je dois ouvrir un nouveau pain pour ne pas faire de jaloux. Je vais aller au sanitaires, puis je me mets aux vitres, glissières et nettoyage, si le vent tombe, je partirai faire tour avec la belle équipe, ça me démange....tant pis si je suis seul.. À tout à l'heure si je n'ai pas coulé. el vicouvreu. Je me dis que le lavage des vitres programmé pour ce jour est remis, congé intempéries... Mais c'est sans compter sur ce bon vent du sud qui éloigne les nuages dès le lever du soleil vers 7h.

samedi 28 avril 2012

Après midi venteux ce samedi,sur le 170 bateaux qui sont au port, deux sortent, ils ont de gros moteur et des propulseurs d'étrave, un petit voilier sort au moteur, sur le Rhône je ne vois pas passer beaucoup de bateau, bizarre, c'est un long week end, les pontons sont animés, les bateaux habités, mais personne ne sort, faut dire que c'est le premier bon long week end et les plaisanciers remettre de l'ordre sur leur bateaux qui ont hivernes ici. Pour ma part, je fais une sieste de 30 minutes, puis m'occupe du toit ouvrant, je nettoie les glissières et mets du produit à base de Téflon pour les rendre plus glissantes. Après quoi j'enlève les deux bonbonnes de gaz du puit et le nettoie, ce n'est pas du luxe, elle est grade de chez grade, il y a dix centimètres de boue au fond et de l'eau, arriver au d'onde je découvre deux trop pleins et une bonté de fond, je les nettoie et les débouches du coup je peux rincer le puit à l'eau claire, je nettoie les bonbonnes, le petit plancher de fond et le couvercle, je replace les bonbonnes , j'en profite pour lire les instructions à leur sujet. Puis j,en ai marre de nettoyer, je range tout et me mets à écrire ceci en grignotant un petit saucisson du pays avec un côté du Rhône. Je me regarde dans le miroir de la douche en allant me laver les mains, je ressemble vraiment à un marin des sales des machines, mal rasé, sale, et l'oeil agard, je dois aller prendre une douche et me raser, je suis honteux de moi, mais je n'ai pas le courage, le vin m'a coupé les jambes, j'irai mais pas tout de suite, après tout il n'est que 19h. Pendant que je tapes ce mot, j'écoute de la musique, j'ai mis le choix aléatoire, tout à coup passe la truite de shoubert, je ne sais même pas comment s'écrit son nom... Grave non? Sur internet je pourrais facilement aller voir mais pas envie,..... Donc la truite, directement je revois la salle du café Semal à vieux genappe, la fin d'année scolaire, en 1955 ou 56 ... sais plus.... La distribution des prix ça s'appelait, les élèves de la communeso de Vieux Genappe filles et garçons Passaient sur scènes et on disait leur résultats devant tout le monde, je me souviens avoir été hué plusieurs années de suite avec Léon et un autre amis d'école. En effet, les premiers étaient applaudis et les derniers hués, normal non? Vanderlinck Christian, 5 iéme année primaire, 36%, la salle hou hou, Léon decamps , 5 ième année primaire, 27%, la salle HOUUUUUUUUU, Cristiane Bousman 5 ième année primaire, 18% la salle , baudet, baudet, Si ça ce n'est pas de la pédagogie c'est quoi??? Je vous le demande? Aujourd'hui on irait chez le psy avec nous, est mieux,,,, ? Je me souviens que nous trois, on était tellement copain, que l'on essayait de rater les années ensemble, la solidarité déjà à ce temps là.... Vanderlinck, vous avez copiez sur Deschamps, non msieur, je vous jure,...! Descamps, alors c.est vous qui avez copiez sur Vanderlinck, non msieur pas copié...! Vous avez les mêmes réponses bonnes ou mauvaises!! Ah bon? Mais nous n'étions pas à côté de l'un l'autre Msieur..! Ne faites pas le malin vanderlinck!!!! Tu penses le pauvre institut, il devait surveiller six années primaire,à la fois, plus de 35 gamins. Voilà un morceau de chou vert et vert chou, et les souvenirs affluent, cette année là l'instit m'avait demander de chanter la truite, les élèves chantaient les refrains, moi,les couplets seuls, sur scènes, avec l,institut hoosbeek on pouvait être mauvais élevé mais bon soliste! Belle leçon de pédagogie non? Moi en tout cas, rien a reprocher à personne, mais pas même à moi...., bises!
Samedi 28-04-2012.
Première nuit sur l'eau dans la belle équipe, avec le vent du sud, les amarres se tendent dans un grognement, il siffle dans les mâts des bateaux du port, le vent du sud se couche presque immédiatement après le soleil et le matin il se réveille un peu plus tard que lui.
Je fais comme lui ce soir, bercé par les légers mouvements de la coque et les bruits des amarres. Le matin par contre je le devance largement, à 5 h debout comme d'hab. Je fais la vaisselle, du café, je déjeune, et vais aux sanitaires.
Vers 8 h je vais faire quelques achats pour le bateau et moi. Je prends des outils pour travailler un peu : tournevis, pinces, clef à molette, je me promettais hier de commencer avant midi, il est 11h45 et je suis occupé à taper ce texte, les périssables sont déjà au frigo quand même. Les bières aussi.
Des vitres glissent mal, je vais nettoyer les rainures, les vitres aussi, le toit ouvrant glisse difficilement, les rainures sont encrassées, je vais y remédier, Le puit ou se trouve les deux bonbonnes de gaz à la proue du bateau est rempli de crasses, il n'a sans doute pas été nettoyé depuis longtemps.
J'ai constaté que les eaux usées, des lavabos, évier, douche, wc, allaient directement à l'eau, comme cela était la règle en 1990, mais cela ne l'est plus aujourd'hui, je peux continuer à user du bateau comme cela mais vu son âge, mais je n'aime pas cela, je vais faire faire des devis pour installer un réservoir réglementaire pour eaux usées, maintenant les ports possèdent tous des aires pour les vidanger. En attendant j'achète du savon de vaisselle, de douche et pour vitres, bio.
Maintenant, je vais me faire à dîner.
À tout à l'heure.

vendredi 27 avril 2012

Première manœuvre.

Voilà, c’est fait, je vous raconte l'angoisse, ils viennent à 14h30, c’était normalement 14h mais on est 750km au sud. J'entends le bip bip du pont levant et je prépare le pot de peinture pour faire les endroits que je n'ai pu peinturer à cause des cales. Ils soulagent le bateau des cales et je mets la peinture, je fais au plus vite, un ouvrier me dit, oh, mais vous avez etout le temps.... A peine m'a t il doit cela que le capitaine arrive, bon faut pas trainer, car j'en ai deux à remettre à l'eau après vous. Ok, dis je, pas de soucis, est que ma remise à l’eau n était pas prévue à 14 h???, oh, mais ce n'est pas pressé à ce point-là me dit il. Ils font bouger toutes les voitures, en effet un bateau tout neuf est arrivé, et ils vont le mettre pour la première fois à l'eau cet après-midi, plein d'invités, ils mangent et boivent autour du beau voilier en bois tout neuf. Nous passons presque inaperçus entre les invités, ma péniche tête semble bien menue à côté de ce bateau, mais le vent c'est levé depuis midi et je vais devoir manipuler ce bateau pour la première fois, et seul en plus, car un ouvrier est en congé cet après-midi et le capitaine doit tout faire avec l'autre. Le bateau est dans l'eau l'ouvrier me dit amarrez le à l’arrière, puis venez à tribord avec la gaffe le tenir au millieu du sas pendant qu,on le libère. J'ai tout compris, je m'exécute, mais les bouts du bateau sont trop courts, il me dit prenez le long de l'avant, je vais à l'avant, je tente de défaire le nœud, oublié ça, ce ne doit pas être un nœud de marin, tant pis je coupe le bout. Je lui passe, il me dit trop court, je prends un autre bout, je lie, ok il est content, il tient l'avant tandis que je tiens l'arrière au milieu du sas, avec la gaffe. Il me dit ok , mettez le moteur en marche, et reculez.... Alors je lâche la gaffe? Oui, oui allez-y, mais ne trainez pas, je rentre dans le bateau, c’est la première fois que je mets le moteur en marche. Il prend. Ok reculez maintenant vers la porte, ... La porte? Quelle porte??? Je ne dis rien, mais je recule, ok faites doucement, je fais doucement, maintenant faites demi-tour, reculez vers la porte et profitez de l’inertie du bateau pour faire demi-tour contre le vent... Ah ben oui, pas de soucis, je fais une manœuvre qui me semble être la bonne, le bateau tourne, mais quand j'essaye de le faire virer à gauche en marche avant, le vent de travers me le remets comme avant. Refaites la manœuvre, et profitez de l'inertie du bateau quand il vire pour passer face au vent, !!!! Mais pas de soucis, mon colonel..... Je fais ça..... Re raté, mais j’ai senti ce qu'il voulait dire, je refais et réussi, ...
Il me dit vous préférer entrer dans votre place en avant ou en arrière? Je, comment dirais,je ? comment est-ce plus simple? Avec le vent pour l’instant, en avant.

En avant dis je, ok alors votre place est là, vous êtes un peu trop avancé, .... J essaye dis je..... Je rentre dans la place comme un pro, le mec me felicite ! En fait, j’ai eut un pot terrible, je le sais.  Le vent de face m'a aidé dans ma manoeuvre, sinon il avait raison, j'etais trop avancé.
Volià, je me dis que manoeuvrer ce bateau seul au début est trop risqué, une chance que ce ne fut pas facile, j'ai pu le constater.
Aller, j’ai fêté cette mise à l'eau seul, vin d'oc et hamburgers, cuisinés dans le bateau, patates et tomates, petit camembert, pour finir, 20h30, je suis crevé, et je vais rentrer le tuyau d'eau avec lequel j'ai rempli les deux citernes d'eau douce. Puis dodo, bises,
Suis trop long???? Je vois que mes messages ne sont pas lus.!!!! .
Ai je bien fait de vouloir une pénichette????




Vendredi 27 avril 2012.
Hier, jeudi, achat antifooling et mises en peinture, je commence à 9h et fini à 17h, je suis cassé mais ravi. Je n'ai plus le courage de faire des courses à pied. Je tente de louer un mobilo, vélo de ville avec carte et code, sur le parking du port il y en a plein, ils semblent ne jamais servir.
Je comprends mieux pourquoi quand je fais le numéro de téléphone indiqué sur la borne, après avoir entré les numéros de codes de ma carte visa, ma date de naissance, et touti quanti, il me dit que ce n'est pas valide je dois recommencr, je recommence, et même discour, je laisse tomber.
Je rentre au bateau, et me fais cuire des pâtes, dans le saladier je mets un peu d'émmental et je fais cuire des morceaux de lardons dans du beurre, je coupe une tomate fraîche et je l'ajoute dans le poëlon, je mets un peu de vinaigre balsamique dans les lardons, quand les pâtes sont cuites, je verse les lardons,tomates et vinaigre, sur les pâtes, j'ajoute encore un peu d'émmental, et je goutte, un vrai régal. Je bois une demi bouteille de rosé, je sens mon visage brûler, le vent, la peinture, le nettoyage des gouttes de peinture au White Spirit, le vin rosé, la fatigue, je m'endors à table, il est 20h30. Je vais dormir, tous les gestes sont douloureux, un vi couvreu foutu.
Ce matin vendredi 5h debout, je tourne déjà depuis une 4h30, mais là je vous laisse ils arrivent pour remettre ma pénichette à l'eau il est 14h je reviens ce soir, bises






jeudi 26 avril 2012

Mercredi 25-04-2012, Valence, port de l'épervière.
Je me réveille tôt, la nuit est froide, je suis glacé sur le bateau.
Je m'habille et place le radiateur électrique dans la carré, je fais chauffer de l'eau sur le gaz, je me rappelle tout à coup me mère, qui faisait parfois, chauffer un pot de fleur vide, renversé sur la cuisinière, au dessus du bec de gaz, cela produisait une bonne chaleur pendant que le poële se réanimait!
Je la fais monter dans le bateau, je lui dit de s'asseoir et de déjeuner avec moi, je la prie de m'excuser, hier, j'ai oublier d'acheter le café au Géant Casino. Tartines au gouda, pas de boisson, il reste du vin, mais à 5h du mat, c'est rude. Même si c'est un bon côte du Rhône, Je vais chercher de l'eau au robinet, l'eau chaude servira pour la petite vaisselle, et l'air du carré se réchauffe vite.

Cette nuit j'ai pensé à un truc, j'ai donné un chèque au vendeur, mais le compte n'est pas approvisionné, en effet, le chèque est du compte courant, et cet hiver, voyant que je ne trouvais pas de bateau, j'ai déplacé la somme sur un compte épargne qui rapporte un peu, je dis bien un peu, plus que le compte courant qui lui ne rapporte rien. Donc le vendeur va aller ce matin à sa banque déposer le chèque qui est sans provision. Ici ils ne rigolent pas avec ça, les amendes peuvent être lourdes. À l'ouverture de la poste, je suis devant la porte, j'ai préalablement sonné à l'agent pour lui dire de contacter son client, mais pas de réponse, j'ai laissé le message.
Au guichet la saga commence,.... J'explique que je voudrais transférer de l'argent de mon compte épargne à mon compte à vue, même banque, banque de la poste, France. Pas de souci monsieur, je donne les numéros, mes cartes de banque et ma carte d'identité. Ah mais ce n'est pas un compte ouvert ici dans le département, dit elle! Non dans L'Hérault dis-je fièrement. Ha mais alors ça ne va pas être possible me dit-elle, on ne peut que transférer 800 € par semaine. Pardon? M'étonnais-je, mais il s'agit de mon argent à transférer du compte épargne au compte courant dans la même banque. Oui, dit elle, je sais mais c'est le règlement. Comment dois-je faire alors? Aller dans votre agence, me dit elle sans rigoler. Madame, je suis venu de Bruxelles en train, je suis à 350 km de mon agence, et le gars va déposer le chèque ce matin. Téléphonez à votre conseiller financier! Me dit elle avec assurance. Un conseiller financier?? Dis-je , vous me donnez son numéro? Quoi vous ne connaissez pas votre conseiller financier, ? Madame, j'ai ouvert un compte à la banque de la poste, dans le village de Quarante, et j y ai déposé 150 €, je ne suis pas certain qu'un conseiller financier soit nécessaire et on ne m'en a pas proposé. Alors, appelez le 3639, me dit-elle. Madame, j,en ai pour une heure avant d,avoir une réponse, et en plus c'est payant le 3639. Vous ne pouvez pas appeler vous? Non, je n'ai pas le droit, Donnez moi le téléphone, dis-je, Non pas le droit. Je sorts un peu fâché, on m'avais prévenu la poste c'est dur. Je vais vers le centre ville, il est à une demi heure de marche, je sais que le vendeur a un magasin de tatouage en face de la gare, je vais lui dire d,attendre un peu pour déposer le chèque. Je trouve le magasin, fermé, jusqu'à 10h30, qui viendrait se faire tatouer avant???? Je sonne au 3639, tans pis, 10 minutes de publicité pour la banque postale, tout cela sur votre compte, 15 centimes la minute. Enfin une dame décroche, je lui explique la situation avec patience et clarté, je suis fier de moi. Elle me demande mes coordonnées, normal, je donne tout sans me tromper, même le nom de mon chien préféré, et le nom de jeune fille de ma mère, ( je ne lui dit pas qu,on a déjeuné ensemble ce matin.) D accord monsieur, pour ceci je dois vous passer Montpellier, qui est la ville de référence pour votre compte. Ok, dis-je je vais devoir tout ré-expliquer? Bien sur monsieur, mais là ils pourront vous aider. Magnifique me dis-je, on avance. Musique, et voix un conseiller va vous aider...merci de votre patience, t'inquiète .Pas de ma patience... C'est moi qui paye. Une charmante voix me répond, je n'y croyais plus, mon GSM allait être plat, je ne rigole pas. Avec une voix assurée et calme, je me dis que cette fille n'en peut rien, je ré-explique avec une clarté améliorée encore par l'étude du sujet que je viens de vivre. Elle, D'accord monsieur, pour cela je vais vous demander de faire le 3639. Moi, c'est le numéro que j'ai composé madame, je souffle mon air en dehors du micro du GSM pour ne pas l'agacer. Elle, ce n,est pas possible monsieur, ceci est ma ligne directe, ... Moi, et comment je l'aurait eu te ligne directe espèce de grosse conne...... Non pas vrai, je ressoufle mon air dans la cafet et répond, .. C'est une de vos aimables collègues du 3639, qui m'a transféré madame, je ne connais pas votre ligne directe. Monsieur pour faire cette opération je dois vous identifier, Je n'en doute pas madame je vous donne tous les renseignements que vous voulez comme je viens de la faire à votre collègue. Elle. Ce n'est pas possible, il faut passer par le 3639. L'air commence à me manquer, la batterie du GSM aussi. J'ai fais le 3639, madame, je vous l'ai déjà dis ça non? Vous ne comprenez pas monsieur me dit elle, je ne peux faire votre opération sans vous identifier, Identifier moi madame je suis là pour ça. Je ne peux pas faire cela, répond t'elle, Je lui dis, c'est pour une émission de radio, dites moi... Je suis certain que c'est une blague... Aller, sur qu'elle chaîne elle passe? Pas du tout me dit elle avec un air choquée, Madame, si je rappelle le 3639, je vais pas tomber chez vous? Non monsieur, Alors je vais ré expliquer et on va à nouveau me dire que l'on me passe Montpellier, Sans doute monsieur. Et à montpellier, on va me dire qu,on ne peut rien faire sans m'identifier? Un trou, je crois un moment qu'elle a raccroché, mais non, elle me dit, envoyez moi un fax. Moi, quel numéro?, adressé à qui? Aurélie me dit elle et me donne le numéro. Je vais à la poste du centre ville cette fois, je ré-explique l'affaire, la dame tape sur son Pc. Elle cherche mes coordonnées, elle me dit que ce n'est pas possible de transférer plus de 800€ à la fois. C'est pourquoi dis avec un calme qui me surprend, je dois envoyé un fax, Un instant ma dit elle, et elle disparaît derrière une cloison. Elle revient, avec un formulaire, voilà me dit elle vous complètes ceci et je le faxerai, elle il avec moi le formulaire, elle déclare, ah mais non, ce n'est pas le bon, ... Je dis, si je faisait un fax manuscrit, qu'en pensez vous, ? Ah oui faites ça, convient elle, Je fais cette lettre, je donne toutes les indications, je signe, je lui conseille de faire une copie de ma carte d'identité et de la faxer en même temps, elle fait cela et me conseille de téléphoner pour voir si elle a reçu le fax, oui mais à qui? Aurélie , dit elle, vous avez son numéro, non me dit elle, elle ne vous l'a pas donné, non dis je je n'ai que le 3639. Voilà. Je vais acheter de la peinture pour la coque du bateau, je dois faire ça tant qu'il est sec, je reviens avec la suite plus tard, bises.
Les voyages ne forment pas que la jeunesse hein donc.......

C'était qui qui attendait un petit bout de camembert de son pépère adoptif ?

mercredi 25 avril 2012


Hier mardi 24-avril 2012, on sort le bateau de l'eau vers 14h, l,expert doit arriver à 14h30. Le bateau est sorti et posé sur les chandelles et blocs en bois, à 16 h, il est en place, l,expert n est toujours pas là. Je pensais pouvoir le laisser pendre dans les sangles du pont grue, mais le capitaine du port refuse qu'on visite le dessous du bateau suspendu dans les sangles, je peux le comprendre. Du coup, il y aura une remise à l,eau au plus tôt demain, les ouvriers du port finissent à 16h30. L'expert arrive à 17h15, avec près de trois heures de retard, c est déjà un peu le sud ici, mais cela ne m'inspire pas confiance, mais cela me donne le temps de passer la coque au nettoyeur haute pression que l'agent vendeur, a eut la précaution d'amener avec lui. L'expert arrive avec une jeune chienne de chasse, très sympa et jouette, une autre, sa mère, est dans la voiture, elle a 17ans elle reste beaucoup couchée. Il vérifie la coque, l'axe de transmission, l'hélice, L'arbre n'est pas plié, l'hélice est bonne, la coque est saine, aucune trace d'osmose. L'analyse d'huile avait été faite par lui et j'avais reçu le résultat par mail., le moteur ne présente pas d'anomalie, lors de la venue au pont pour la soulever, j'ai pu constater que le moteur tournait bien, silencieusement, et que l'inverseur ne faisait pas de bruit lors des manœuvres avants et arrières. Je regrette simplement que l'expert n'était pas là pour donner son avis à ce sujet car je n'y connais rien. Pendant que l'expert fais sa visite interieure, le vendeur, l'agent et moi faisons les papiers d'achat, les clauses suspensives étant écartées, sans toutefois celle de l'inverseur, mais je vais faire un mail à ce sujet à l'agent, de toute façon le bateau étant hors eau, pas possible pour l'expert de constater quoi que ce soit à ce sujet. La vente est donc conclue, demain je nettoierai le bateau au nettoyeur haute pression, jeudi je poserai une couche d'anti fooling sur la coque, partie immergée., l'expert me le conseil, l'agent ne trouvais pas cela utile, mais tant qu'il est à sec, je préfère. Vendredi on devrait le remettre à l'eau, la capitainerie a besoin de place dans l'espace technique tant il y a de bateau en réparation. Á 19h30 hier, l'agent m'a déposé au super marché, je me suis acheté un peu à manger et puis j'ai soupé à la cafet. J'étais affamé et crevé, ce matin j'ai pu aller au toilettes du port, j,ai racheté le passé de l'ancien proprio, que je remettrai à la capitainerie lors de mon départ contre la caution. Les voisins m'ont donné le code d'accès WiFi, tout est bien, si ce n'est que je suis gelé dans le bateau, il fait froid et le petit chauffage ne suffit pas à ma réchauffer. Le soleil se lève il est 7h15, il passe au dessus des arbres, j'espère qu'il va me réchauffer.le ciel est dégagé ce matin, je me rends compte que je n'ai pas acheté de café soluble hier, je n'ai rien à boire que du vin rouge, mais à cette heure ci, ça ne le fait pas. Je pensais demander aux voisins du bateau d'à côté, mais c'est mercredi et les enfants n'ont pas ècole je suppose, donc j'attends un peu, dès que je vois signé de vie, je demande, ou il y a de la gène il n'y a pas de plaisir. Ce jeunes couples et leurs deux enfants, habitent sur un voilier dans la zone technique depuis trois ans, ils ont placé un poële à bois dedans, ils réparent et préparent leur bête au pour un tour du monde à la voile. Ils m'ont l'air bien sympathiques. Un autre jeune a acheté un gros bateau en bois, il ne l'a pas fait expertiser, toute la coque est pourrie, il est indépendant, il a mis ces économies dans l'achat de ce bateau, il veut faire les ports autour du monde et y proposer son travail, il refait toute la coque de son bateau en bois, il travail bien. Je suis étonné qu'il ce soit laissé avoir comme ça avec cet achat. Aller, je vais sortir un peu et tantôt, je vous envoi des photos, bises. El vi couvreu, né co naviguer.